Peter Els est un compositeur de musique à la retraite. Son passe-temps favori est désormais de s'adonner à quelques inoffensives expériences scientifiques dans un laboratoire de fortune. Sa vie tranquille bascule quand une infection bactériologique dans son quartier déclenche une enquête suivie d'une perquisition dans sa maison. Paniqué, alors qu'il n'a rien à se reprocher, il prend la poudre d'escampette. Commence alors pour lui une sorte de parenthèse sociale, qu'il met à profit pour se replonger dans sa passion de toujours, la musique.
"Orféo" aurait dû me plaire, je voulais l'aimer et j'étais décidée à m'accrocher car je savais que c'était un livre difficile. Je parfais confiante car j'aime les romans où la musique tient un rôle important. Hélas, les passages trop techniques sur création musicale ont démoli peu à peu ma motivation et j'ai déclaré forfait à la moitié du livre. L'effort demandé était supérieur au plaisir retiré et je savais que, même en allant au bout, une partie du roman m'échapperait.
Je ne garderai pas un mauvais souvenir de ce livre car j'ai beaucoup apprécié certains passages comme celui qui raconte de façon très émouvante la création et la première représentation du Quatuor pour la fin des temps d’Olivier Messiaen, au stalag VIII A de Görlitz, en 1941. Par ailleurs, le personnage de Peter Els est assez attachant et j'ai pris plaisir à plonger dans ses souvenirs mais cela n'a pas suffi à me donner envie d'aller jusqu'au bout de son aventure.
Un livre à réserver, me semble-t'il aux lecteurs dotés d'une solide culture musicale;
Lu dans le cadre de Masse Critique, de Babelio.
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