Le mois d'avril n'a pas été un mois facile pour moi. Heureusement, quelques bons moments l'ont adouci.
Côté livres : mon livre préféré du mois d'avril : "Tout ce qu'on de s'est jamais dit" de Céleste NG (billet à suivre).
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Une soirée avec des copines blogueuses :
J'ai reçu chez moi, pour un petit dîner entre copines : "Philisine" (de passage en Bretagne), Fransoaz (ex blogueuse) et Gwenaelle (qui avait quitté, pour l'occasion, sa plume et ses pinceaux). L'après-midi du même jour, alors que je travaillais, toutes trois avaient passé l'après-midi à Brest avec Clara.
La soirée a été chaleureuse et animée. Nous avons parlé de livres et de blogs mais aussi de nos vies !
Une rencontre avec Mathias Enard :
Je venais d'abandonner "Boussole" quand j'ai participé à une rencontre avec son auteur, à la Librairie "Livres in Room" à Saint-Pol-De-Léon. J'espérais me remotiver à poursuivre mon écoute mais cela n'a pas été le cas. L'auteur est passionnant à écouter, quand on l'a en face de soi, mais dans une lecture audio, nettement moins.
J'ai apprécié de l'entendre parler de l'orientalisme, un sujet qu'il maîtrise sur le bout des doigts. J'ai aimé également les histoires de femmes qu'il nous a racontées avec passion, des femmes qui ont voyagé en Orient à une époque où c'était à peine concevable de le faire en France.
Cette rencontre a été un beau voyage dans l'univers de Mathias Enard, que j'avais beaucoup aimé dans "Rue des voleurs" ou "Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants".
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L'histoire se passe dans un couvent, au Québec, dans les années 60. Une religieuse, passionnée de musique, initie des jeunes filles au piano. Cette religieuse, Mère Augustine, est en charge de la direction du couvent. Sa vie va être bouleversée par deux événements qui vont se produire la même année. L'un d'entre eux est l'arrivée au couvent de sa jeune nièce.
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Ce film a été pour moi un enchantement. Les prises de vue sont superbes et la bande son également (Bach, Mozart, Schubert... sans parler des chants). Certaines scènes sont cocasses, d'autres particulièrement émouvantes. Sans être religieux, ce film rend hommage, sans mièvrerie, aux "bonnes sœurs" d'autrefois. Nous les découvrons à un tournant de leur vie : elles se doivent d'évoluer et d'aller vers le monde.
"La passion d'Augustine" ne fera sans doute pas beaucoup de bruit en France, c'est pourtant une petite merveille.