Les escales - octobre 2019 - 389 pages
Traduit du portugais (Brésil) par Daniel Matias
L'histoire commence en 1944 en Pologne. Un homme quitte le pays avec un nourrisson qu'il a caché dans un panier, priant pour ne pas être repéré à la frontière. Pour calmer l'enfant, il fredonne une mélodie qui sera le fil conducteur du roman. Puis, nous faisons un bond dans le temps pour faire la connaissance d'Amalia, une jeune portugaise qui s'apprête à voir pour la première fois son arrière-grand-mère allemande, veuve depuis longtemps. Son mari (l'arrière-grand-père d'Amalia) était nazi. La jeune femme découvre que l'histoire de la famille comporte des zones d'ombres que son aïeule n'a pas eu le courage d'explorer. Les confidences de cette dernière mènent Amalia au Brésil, où elle fait la connaissance d'une femme prénommée Haya. Peu à peu, la jeune portugaise reconstitue le puzzle familial et découvre le mystère de "la Sonate pour Haya".
J'ai été emportée immédiatement par ce récit, construit comme un thriller. Les pages se tournent toutes seules et, dans une période où ma concentration n'était pas optimale, c'est le genre de livre dont j'avais besoin. Pour autant, je ne peux pas dire que je sois complètement séduite par ce roman "un peu facile" bien que traitant d'un sujet qui ne l'est pas : celui de la shoah . J'aurais voulu en savoir plus sur le ressenti des personnages. J'aurais aimé que le roman suscite en moi une réflexion, des questionnements.
Je ne voudrais toutefois pas être trop sévère avec cette histoire bouleversante et assez extraordinaire, surtout quand on découvre qu'elle est inspirée d'un fait réel (ce qui m'a surprise tant l'histoire est incroyable et l'issue miraculeuse).
Un roman agréable à lire mais qui m'a laissée un peu sur ma faim.
Une lecture commune avec Antigone. Allons découvrir son billet !