Deux personnes m'ont donné envie d'aller à la rencontre de ce livre, à quelques jours d'intervalle : Moustafette (ici) et Jacques Poulin (La tournée d'automne). Dans la préface, Aragon présente ce texte comme "la plus belle histoire d'amour du monde", autant vous dire que je me suis m'y suis plongée avec délectation.
L'histoire se passe en Asie centrale, plus précisément au Kirghizstan. Un jeune garçon raconte la naissance d'une histoire d'amour dont il a été le témoin privilégié. Les deux amoureux s'appellent Djamilia et Daniiar. Ils vivent dans un village où tous les hommes, ou presque, sont à la guerre…
Avec beaucoup de fraîcheur, le jeune garçon (futur peintre) brosse le portrait des deux jeunes gens, avec en toile de fond les paysages sauvages de cette très belle région entre montagne et steppe. J'ai aimé ce voyage dépaysant tout autant que l'histoire d'amour. Le contexte historique est également intéressant. L'influence de l'union soviétique est présente, avec la présence d'un Kolkhoze qui régit la vie des paysans.
Une très jolie histoire, quelque part par là :