Editeur : L’Olivier - 2008 - Traduit de l'américain - 256 pages
La première phrase :
Quand il se réveillait dans les bois dans l'obscurité et le froid de la nuit il tendait la main pour toucher l'enfant qui dormait à son côté.
Dans un paysage post-apocalyptique, un père et son fils cheminent vers le sud, poussant devant eux un caddie. Comptant parmi les survivants d'une catastrophe (mais on ne sait laquelle), ils luttent chaque jour vivre jusqu'au lendemain. Ils traversent des paysages de désolation, couverts de cendre, où plus rien ne pousse. Trouver de la nourriture relève de l'exploit et ils doivent prendre garde de ne pas croiser les méchants…
L'homme ne baisse pas les bras, mettant un point d'honneur à transmettre au petit les valeurs qui sont les siennes. L'enfant au fil des épreuves acquiert une maturité hors du commun sans perdre pour autant sa fraîcheur et sa pureté d'enfant. Les échanges entre eux sont brefs mais très intenses. Un grand amour les unit et leur complicité grandit au fil des jours. L'avenir est inimaginable. Ou plutôt si, il ne l'est que trop, mais le père se résout pas à l'admettre. Alors ils avancent vers la mer avec un espoir insensé. Il a promis au petit qu'ils resteraient toujours ensemble, mais saura t'il prendre les dispositions qui s'imposent le moment venu ?
La construction et le style sont d'une grande sobriété. Pas de superflu. Les chapitres sont inexistants, les phrases sont courtes, les dialogues se passent de tirets et de guillemets. Ce qui importe c'est l'amour qui unit le père et son fils. J'ai été fascinée par ce livre au point de le lire deux fois, une fois ne me suffisait pas pour accompagner comme il se doit ces deux êtres qui luttent et se débattent afin de rester des hommes dignes de ce nom. La fin est à l'image du récit, d'une grande humanité.
Un récit dépouillé, superbe.
Une adaptation de ce film existe (photo ci-dessous).
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Merci à Cathe de m'avoir donné envie de lire ce livre
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DASOLA a une autre vision du livre.