Quidam Editeur 2008 - 193 pages
Nous sommes en 1942. Dans le Paris occupé, Karl Bazinger conscient de la barbarie du régime dont il dépend, vit mal sa fonction d’officier de la Wehrmacht. En Allemagne, son ami Hans Bielenberg est au service de la Luftwaffe. Comme Karl, il ne peut cautionner le régime nazi. Mais il va plus loin que la seule désapprobation, choisissant l’option de la trahison. En Russie, Katia Zvesdny est une jeune doctoresse qui subit de plein fouet la tourmente de l’histoire. Sa famille a été cruellement décimée à la fois par le goulag et le massacre de Babi Yar.
Les trois personnages n’ont qu’un faible lien entre eux, mais j’ai attendu ce lien pendant toute ma lecture, d’où une certaine déception au final. Par ailleurs, la construction ne m’a pas semblée harmonieuse : les deux premières parties racontent les parcours croisés des deux hommes, tandis que la troisième et dernière partie, déconnectée des deux autres, relate celui de la jeune femme russe. On survole les trois parcours, impossible de donc de s’attacher aux personnages, de les cerner vraiment. C’est dommage, car le contexte historique était intéressant et chaque histoire aurait pu être passionnante, avec plus d’épaisseur. Toutefois, Je ne me suis pas ennuyée pendant ma lecture, je tiens à le préciser.
Les avis de Yv et Joëlle, assez proches du mien.
J’ai lu ce livre dans le cadre du le Prix-Inter CE (Cézam).
Une rencontre avec Nella Bielski est organisée en fin de semaine prochaine, je ne manquerai pas de vous en faire un petit compte-rendu.