Editions stock 2009 -170 pages
Emma vit seule à la campagne. Elle est vétérinaire et se dévoue corps et âme à son métier. Sa solitude, elle ne l’a pas vraiment choisie. Une déception amoureuse suivie de la mort de ses parents l’ont profondément meurtrie. Elle se raccroche à cette nature qu’elle aime, aux animaux qui nécessitent ses soins. Les années ont passé. Elle a quarante-trois ans, un âge où on est ni jeune, ni vieille. Quand débarque chez elle à l’improviste le jeune fils de son amour d’autrefois, elle fond littéralement. Giovanni s’approche de ses quinze ans, c’est presque qu’un homme. Entre eux, on le sait dès le départ, vont se nouer des liens inavouables mais qui pourtant seront dévoilés au grand jour…
Il me faut tout d’abord préciser que j’ai un peu de mal à comprendre que l’on tombe amoureuse d’un si jeune homme quand on a l’âge d’Emma. Je ne juge pas, je ne condamne pas non plus. Ce qui m’a un peu dérangée, c’est que Simonetta Greggio ne s’étende pas un peu plus cette relation pour qu’on puisse la comprendre. C’est un peu dommage car cette liaison hors norme, par défaut de développement, manque à mon sens de crédibilité.
J’ai toutefois passé un bon moment avec Emma, dans ce cadre de vie proche de la nature. Le ton intimiste m’a séduite dès les premières lignes. J’ai ressenti de la compassion pour cette femme lorsque son village l’a jugée et rejetée. J’ai aimé recueillir ses confidences : la perte de ses parents, son amitié avec le vieux vétérinaire qui lui a appris son métier mais aussi la perte de l’être cher, pour une autre. Je relirai volontiers d’autres romans de Simonetta Greggio. J’ai cru lire ici ou là que celui-ci n’était pas son meilleur.
L'avis de Calepin ; Clarabel ; Alice ; Papillon ; Fashion
J’ai fini la lecture du prix Landerneau. Samedi, je vous livre mon palmarès...
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