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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 08:42






















COOP BREIZ 2007 - Réédition d'un poche d'un livre paru chez Juliard en 2001

c'est en discutant avec Yvon, spécialiste de la littérature bretonne, que j'ai eu envie de découvrir cette romancière bretonne qu'il connaît bien.

 

La cabane d’Hippolyte raconte l’émancipation d’une jeune femme, Joséphine, jusqu’ici sous l’emprise d’une mère tyrannique et alcoolique. Le père n’a pas grande autorité dans la famille et passe ses journées à accomplir un travail monotone. La seule activité de Joséphine est de trier des légumes. Sa mère ne lui laisse pas la possibilité de faire autre chose pendant son temps libre. Elle a choisi pour la jeune fille le métier d’enseignante, que cette dernière étudie par correspondance. Mais Joséphine échoue, incapable de gérer une classe. Son administration ne sachant que faire d’elle, l’envoie en mission dans un petit village de bord de mer en Bretagne, où elle est chargée d'observer les habitants dans le but de rédiger un rapport sur la querelle scolaire (privé-public). Quand elle arrive là-bas, elle se rend compte que ce qui préoccupe les gens, ce n’est pas tant l'école qu'une cabane menacée de destruction. Joséphine écoute les habitants, les confidences des femmes la ramènent à sa propre histoire…  

 

Le ton est ironique et faussement enjoué, Joséphine a de l'humour. Mais elle manque terriblement de confiance en elle. Sa souffrance est parfois terrible et se matérialise par des crises de panique auxquelles elle fait face comme elle peut. La jeune femme se montre parfaitement consciente de ses faiblesses. L' emprise maternelle qu'elle subit est forte mais nous constatons, au fil du roman, qu'elle est en bonne voie pour couper ce cordon destructeur qui l'empêche de vivre sa propre vie.

« Ce matin, au 11, rue des Hortentias, mon réveil n’est pas délicat. Il est étrange. Pour la première fois de ma vie, sans doute, j’ignore de quoi sera composée ma journée. Ma mère organisait dès la veille mes heures de tri. Elle n’a pas dormi ici, au 11, rue des Hortentias, et j’ignore tout de mes heures à venir ».

Un portrait de jeune femme  très touchant.

Le billet d'
Yvon et le blog de Marie Le Drian (réalisé avec l'aide d'Yvon, si je ne m'abuse...)


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commentaires

M
merci beaucoup de votre lecture... ! si vous n'habitez pas loin du Pouldu, faites un tour vers la cabane, elle existe vraiment sur le sentier côtier entre Porsach et Doëlan....c'est toujours fascinant de voir comment un lieu peut provoquer la magie des mots...bonne visite, et si je suis par là, n'hésitez pas à venir prendre un café, bonne continuation, amitiés, marie
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A
Moi, j'ai bien envie de le noter...le personnage m'intéresse !!
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S
<br /> @Antigone : c'est effectivement un personnage intéressant... que je garderai en mémoire un bon moment.<br /> <br /> <br />
F
Pas plus tentée que cela alors je passe (pour une fois!). Bonne journée, Sylvie.
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S
<br /> <br /> @Flo : bon, Joséphine ne t'a pas emballée alors ! Tant pis ! Bonne fin de soirée (si tu es encore devant l'ordi).<br /> <br /> <br /> <br />
G
Je note. Le personnage de Joséphine pourrait m'intéresser. Il se pourrait qu'elle soit assez proche de moi. Cela pourrait être une belle rencontre avec un personnage de roman.
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S
<br /> @Géraldine : il arrive que l'on rencontre son double dans un roman, mais j'espère sincèrement que tu es moins marquée que Joséphine par l'emprise maternelle.<br /> <br /> <br />
A
Un portrait, pas trop le goût en ce moment, je passe....
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S
<br /> @Alex : bonnes lectures sans portraits alors <br /> <br /> <br />