Audiolib août 2013 (Edtions Guerin) - 6 heures d'écoute - Lu par Vincent Schmitt
Avec beaucoup d'humour, de l'autodérision et d'un brin de moquerie vis-à-vis de certains pèlerins qui le méritent bien, Jean-Christophe Ruffin nous raconte Son chemin de Compostelle. Avec une motivation assez floue au départ, l'écrivain-médecin a pris la route "la bouche en cœur", sans trop savoir ce qui l'attendait. Le début a donc été un peu laborieux. Toutefois, il a vite compris que les fâcheux contretemps et galères diverses faisaient partie du voyage et qu'il fallait les accepter pour apprécier les bons moments à leur juste valeur. Bien que n'ayant pas entrepris ce périple pour des raisons religieuses, JC Ruffin s'est laissé gagner peu à peu par un certain sentiment mystique, une fois le chemin bien entamé.
J'ai écouté ce récit le sourire aux lèvres, assez captivée par les rencontres et expériences diverses du Jacquet (c'est ainsi qu'on appelle le pèlerin de Compostelle). Je ne doute pas que cette expérience soit fort enrichissante mais je me contenterai probablement de l'avoir vécu par procuration. Traverser des zones industrielles ou longer des autoroutes (même si c'est pour déboucher au bout d'une dizaine de kilomètres sur un paysage magique), ne me tente guère, pas plus que de croiser des bobos qui sont là pour la frime. Je n'ai pas non plus spécialement envie de me coucher entre deux ronfleurs, après avoir compté mes ampoules aux pieds. Je ne voudrais pas avoir l'air de réduire le chemin à ces petits désagréments mais je ne pense pas avoir la motivation nécessaire pour les surmonter. Quoi qu'il en soit, le sujet m'intéresse toujours autant !
La forme audio convient parfaitement à ce type de livre, notamment pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec la lecture audio. Pas de noms de personnages à mémoriser ni de construction compliquée, il suffit de se laisser porter par la voix. Et six heures, ça passe vite !
J'ai beaucoup aimé ce récit de voyage, je vous le conseille.
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