Publié pour la première fois en 1909 - Le livre de poche 313 pages
L’objectif du blogoclub est de proposer des lectures qui sortent des sentiers battus, en permettant aux participants de lire des ouvrages qu’ils n’auraient pas lus spontanément. L’œuvre de Maurice Leblanc venant tout juste de tomber dans le domaine public, nous avons pensé que ce serait une bonne idée de partir à la découverte de cet auteur un peu oublié.
Il me semble avoir déjà lu Arsène Lupin mais il y a si longtemps que je n’ai pas le souvenir de mon ressenti de l’époque. Quand au feuilleton télévisé, il m’en reste un vague souvenir... J’ai choisi « l’aiguille creuse » car j’avais vaguement en mémoire que l’intrigue était en lien avec l’aiguille d’Etretat, que j’ai admirée pour la première fois l’an passé, lors d’un séjour dans la région. Autant le dire toute suite, il n’est question de l’aiguille d’Etretat qu’à la toute fin du livre (ce qui m’a un peu déçue d’ailleurs).
Le personnage le plus en avant dans cet opus n’est pas Arsène Lupin mais Isodore Beautrelet, élève en rhétorique et détective amateur dans ses moments perdus. Nous découvrons au fil de l’énigme que c’est un excellent détective, bien plus efficace que le commissaire chargé de l’enquête.
La trame du récit est complexe, je ne me risquerai pas à la résumer (d’ailleurs ai-je bien tout compris ?). Je peux simplement vous dire qu’il est question de rechercher le trésor des rois de France, détenu par Arsène Lupin, malin comme pas un, brouillant les pistes et menant en bateau les personnes qui se lancent sur ses traces. Le jeune Beautrelet, bien que très futé, se fait avoir comme un bleu par le gentleman cambrioleur … Il ne pouvait pas en être autrement, n'est-ce pas ?
Ai-je aimé cette lecture ? Oui et non. Distrayant, mais un peu suranné tout de même. J’ai trouvé que l' histoire traînait un peu en longueur, mis à part le dernier chapitre où tout s’accélère. Arsène Lupin devient alors la vedette et c’est plus jouissif.
Disons que c’est… une curiosité !
Durant toute ma lecture, j’ai fredonné (dans ma tête) : « c’est le plus grand des voleurs… »