Le livre de poche (grasset 2005) - 125 pages
Le narrateur, à la suite d’une mauvaise grippe, est sujet à des hallucinations qui le ramènent en 1953. Comme vous pouvez l’imaginer, ces moments de délire sont des expériences troublantes. Un jour, l’homme bascule carrément dans le passé et se retrouve largué dans le Paris de son enfance. Réduit à l’état de vagabond, il trouve un travail de plongeur dans un restaurant. A ce moment de l’histoire, il est adulte et analyse les années 50 avec son regard des années 2000. Il peine à s’intégrer, sa connaissance de l’avenir biaisant son rapport aux autres. Il éprouve alors le besoin de partir à la recherche du jeune garçon qu’il était en 1953. Il retourne dans le quartier de son enfance et retrouve l’enfant qu’il était…
« Ah, si c’était à refaire ! » Voilà une réflexion que l'on entend souvent. S'il était possible de tout reprendre à zéro, nombreux sont ceux qui choisiraient d'autres chemins. Dans cette fantaisie romanesque (c’est le sous-titre du roman), l’auteur se penche sur cette idée. La balade dans un Paris d'antan enchantera certainement les nostalgiques des années 50. A titre personnel, n’ayant pas connu cette époque, j’ai apprécié la promenade, sans plus. C’est bien écrit mais l’histoire m’a paru un peu « tirée par les cheveux ». Je me demande d'ailleurs si j’ai bien cerné le message que voulait faire passer l’auteur…
Plaisant, mais sans plus.
Laurence est plus enthousiaste que moi.