Gallimard - Aout 2009 - 208 pages
L’histoire commence mal (mais ça s'arrange !) et peut se résumer en très peu de mots. Une jeune et très jolie femme se retrouve veuve brutalement. Après une période d’abattement, elle reprend son travail et se fait courtiser par son patron, qu’elle éconduit bien vite, aucun homme ne valant à ses yeux son cher disparu. Pourtant, un de ses collègues (parmi ceux que l'on imagine le moins) parviendra à la séduire… Comment ?
Plus que l’histoire, c’est l’humour et la fantaisie de l’auteur qui font le charme de ce roman truffé de petits apartés amusants. On y trouve au hasard des pages une recette de risotto, le texte d’une chanson d’Alain Souchon… et des tas de phrases qui prêtent à sourire comme celles-ci :
« Elle avait traversé l’adolescence sans heurts, respectant les passages piétons »
« On ne pouvait jamais savoir ce qu’il allait dire. Elle pensa que ses mots étaient dans son cerveau comme des boules de loto avant de sortir »
« A cause de la moquette, on n'entendait pas le bruit de ses talons aiguilles. La moquette, c'est le meurtre de la sensualité. Mais qui avait bien pu inventer la moquette ? »
Voilà un auteur que je lis toujours avec plaisir, avec une préférence jusqu’ici pour « le potentiel érotique de ma femme » qui m’avait valu quelques éclats de rire mémorables.
Pour un petit moment de détente.
Les avis de : Cuné (pas plus emballée que cela) - karine (nettement plus enthousiaste)
13/14