Le livre de poche 2011 (Albin Michel 2009) - 729 pages
Cette histoire est avant tout celle d'une époque, les années 60. C'est une période de l'histoire qui me fascine, la révolution culturelle et sociétale, notamment. J'ai donc suivi avec beaucoup d'intérêt la jeunesse de Michel Marini, qui avait 13 ans en 1960 et que nous suivons jusqu'à la fin de son adolescence. Je me suis trouvé quelques similitudes avec Michel, notamment sa boulimie de lecture mais je crois qu'en ce domaine il me bat dans la mesure où je n'ai jamais marché avec un livre à la main, contrairement à lui (Cela-dit, avec la lecture audio, il m'arrive aujourd'hui de lire en marchant !).
Michel est un gros lecteur mais il a une réelle aversion pour les maths (autre point commun avec moi), ce qui lui crée quelques soucis à l'école. Il adore le baby-foot et c'est en fréquentant un café pour y jouer, qu'il fait la connaissance d'un groupe d'intellectuels de l'Est. Ces gens ont tous quitté leur pays pour cause idéologique. La fréquentation de ces hommes, blessés au plus profond de leur âme mais résolument optimistes (d'où le titre du livre), enrichit peu à peu sa vision des choses et le console de ses chagrins familiaux (ses parents ne s'entendent pas). Nous découvrons, au fil des pages, des histoires personnelles aussi passionnantes que terribles. Il est fait également référence à la guerre d'Algérie, que Michel évoque au travers de l'expérience de son grand frère et d'un ami de celui-ci.
Roman d'initiation et d'aventure, ce roman est passionnant par sa dimension historique. Je vous conseille toutefois d'en prévoir la lecture quand vous avez un peu de temps devant vous (plus de 700 pages tout de même...).
Un bon pavé pour l'été !
Je vous conseille également de l'auteur "la vie rêvée d'Ernesto G", que j'ai lu cet hiver en version audio.
Une lecture commune avec Valérie - Fersenette - Awa
Ce livre rentre dans le cadre de plusieurs challenges auquels je me suis inscrite :
A noter qu'il a obtenu en 2009, le Prix Goncourt des Lycéens