Audiolib (Seuil 2010) - 13 h 70 - traduit par Christianne Besse - Lu par Alain Ghazal
Adam Kindred est un jeune climatologue qui vient tout juste de débarquer à Londres avec l'idée d'un nouveau départ dans la vie. Il vient de divorcer et s'est présenté le matin même à un entretien pour un emploi qui comblerait ses espérances. Mais sa journée va prendre une bien curieuse tournure...
En effet, par un concours de circonstances, il tombe sur scène d'un crime et pressent qu'il sera le premier suspect. Par instinct de survie, il prend la fuite et se cache pour réfléchir posément à la situation. Le temps passe et il se rend compte qu'effectivement, il a eu raison se fier à son instinct. Recherché à la fois par la police et par un tueur à gages, il doit déployer des trésors d'ingéniosité pour ne pas se faire prendre...
Tombé rapidement dans la clochardise parce qu'il ne possède plus un sou, il fait les bonnes rencontres, déjoue les pièges et parvient même à changer d'identité. Etonnamment, il regrette très peu sa vie d'avant, prenant sa malchance comme une aventure à vivre le mieux possible. Ne pouvant compter sur la police pour trouver l'assassin de la victime du meurtre, il décide de mener lui même l'enquête. Une enquête qui va le mener dans les dessous peu glorieux de l'industrie pharmaceutique.
Orages ordinaires est un "thriller tranquille", qui tient toutefois en haleine. C'est aussi l'histoire d'un homme qui apprend à se connaître dans l'adversité. Découvrant une autre facette de lui-même, il se rend compte qu'il n'est pas si attaché qu'il le croyait à la vie matérialiste qu'il menait auparavant. D'emblée, je me suis attachée à Adam Kindred, jeune scientifique sympathique et ouvert d'esprit. Je dois dire que je l'ai quitté à regret et que j'aurais bien aimé faire encore un bout de chemin à ses côtés.
Voilà un bon moment que je voulais découvrir la plume et l'univers de William Boyd, je ne suis pas déçue.
Rien à dire sur le lecteur, parfait !
Une lecture commune avec Mrs B et Sandrine, dans le cadre du challenge de Valérie :