10/18 (fleuve noir) - 1996 - traduit de l'américain - 191 pages
Rafael vit avec sa jeune femme et ses deux enfants dans un coin sordide des Etats-Unis, une sorte de décharge publique. Le jour où il apprend contre toute attente que sa vie vaut de l’argent et qu’il peut sauver sa famille de la misère, il n’hésite pas un instant et pose sa candidature pour tourner dans un Snuff movie…
Ca commence très fort, si fort que j’ai failli déclarer forfait à la page 30. Un avertissement au début du livre précise ce chapitre est particulièrement éprouvant, que l’on peut éventuellement s’en passer (mais que c’est dommage). Après l’avoir lu, j’étais trop tard pour me sortir certaines images de la tête, j’ai donc choisi de continuer ma lecture et au final je ne le regrette pas, la suite de l’histoire n’aurait sans doute pas eu la même intensité sans ces quelques pages.
C’est un livre extrêmement éprouvant, qui jette à la figure des lecteurs les terribles conséquences de la misère humaine et l'exploitation qui peut en être faite. Je n’oublierai pas le courage et l’abnégation de Rafael et je remercie Anne ne m’avoir permis de faire sa connaissance. Je ne sais pas si ce phénomène des Snuff movies existe vraiment. J’ose espérer que non. Ce qui est certain en revanche, c'est que la cruauté humaine n'a pas de limites.
Les avis de : Incoldblog - Laure