
L’histoire se passe à Strasbourg. Alessandro, veuf d’origine italienne, élève sa fille de quinze ans. Son frère, anarchiste et feignant, vit à ses crochets. Le trio atypique traverse une crise liée à l’adolescence de la fille d’Alessandro. Ce dernier refuse de voir que sa fille a grandi. Alessandro est un être attachant. Professeur de musique baroque, il a une vie sociale bien remplie mais une vie amoureuse inexistante. Il vit avec le souvenir de sa femme, morte accidentellement alors que leur fille était encore un bébé.
Et si le bonheur lui souriait à nouveau...
Le scénario est gentillet et d’une naïveté qui tranche avec les romans de Philippe Claudel, mais une incroyable bonne humeur et joie de vivre se dégagent du film et c’est ce que j’en retiendrai. La musique y est certainement pour quelque chose. Je l’écoute en boucle depuis ! Les personnages des deux frères sont un peu caricaturaux mais si attachants ! J’ai littéralement craqué pour Alessandro et son sourire ravageur… Quant à son frère Crampone, quel phénomène ! Les copains bobo sont croqués de façon assez caricaturale également mais le regard gentiment moqueur que Claudel porte sur eux est assez jouissif ! Les relations entre le père et la fille, qui constituent la trame principale du scénario, n’ont rien de très original et au final m’ont semblé accessoires. L’essentiel n’est pas dans l’histoire et c’est peut-être ce qui rend ce film étonnant.
A voir !
La bande annonce donne une bonne idée de l'ambiance...