C'est l'histoire (vraie) d'un groupe d'ouvrières anglaises de l'usine automobile Ford qui, en en 1968, va être à l'origine de la lutte pour l'égalité salariale des hommes et des femmes en Angleterre.
Après un début qui m'a paru un peu brouillon, le film nous entraîne dans le sillon de ces d'ouvrières courageuses et déterminées qui retroussent leurs manches pour crier à l'injustice. Aucune loi n'impose alors de payer une femme au même salaire qu'un homme pour un poste équivalent. Avec intelligence, mais non sans peine, les ouvrières trouvent les mots pour convaincre les syndicats de rallier leur cause. Le gouvernement leur donnera même un coup de pouce, grâce à une secrétaire d'état convaincue du bien-fondé des revendications.
Le film montre également, en second plan, les relations entre les hommes et les femmes dans les années 60. J'ai beaucoup aimé cet aspect du fim. Etonnament, on sent les ouvrières plus libérées que la jeune femme du patron, coincée et frustrée dans un rôle de potiche, alors qu'elle a fait de belles et longues études.
En matière d'égalité hommes-femmes, on ne peut que constater une évolution positive depuis les années 60. Il reste du chemin à parcourir mais les différences sont plus subtiles que dans ces années-là, donc plus difficiles à corriger...
A noter que le sujet, bien que sérieux, est traité de façon distrayante. Ces ouvrières sont gaies et dynamiques et on sort du film avec la pêche.