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Chers visiteurs, bonjour !

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Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 00:39

Editions Dialogues - 2011 - 226 pages

 

Imaginez-vous partir à l’étranger pendant quatre ans et découvrir à votre retour que la France n’est plus celle que vous aviez quittée. Les français prennent désormais la vie du bon coté. Ils s’amusent sans penser au lendemain, usant et abusant de la bonne chair. Ils sont devenus grivois, s’adonnant aux plaisirs en tous genres, sans complexes. Physiquement, ils se rapprochent du cochon, devenu l’emblème de la société. Les porcelets sont désormais des animaux de compagnie. On les adopte et malheur à celui qui continue à manger du porc !

Avant votre départ à l’étranger, des phénomènes inquiétants vous avaient alerté : une partie de la population subissait des déformations physiques inexplicables et fort peu esthétiques : un nez qui se transforme en groin, un pied qui évolue au point de ressembler à un pied de cochon. Tout cela dans un contexte de propagande pour la vaccination anti-grippale, avec un gouvernement qui cachait cette sorte d’épidémie pour ne pas affoler la population. Autre phénomène inquiétant, le gouvernement s'était mis à organiser des jeux ressemblant aux jeux de gladiateurs d’une autre époque…

Inquiet de la situation avant votre départ à l'étranger, vous vous adaptez assez vite au retour, observateur amusé, ne sachant pas vraiment que penser de tout cela...

La lecture est fluide, l’histoire distrayante et le ton plutôt léger. Les pages se tournent toutes seules.  S’il y a un message au travers des lignes, il ne saute pas aux yeux. Mais cette évolution pour le moins surprenante de la société donne à réfléchir une fois le livre refermé et c’est sans doute le but recherché par la romancière qui ne porte pas de jugement sur l’évolution qu’elle imagine, pas plus qu’elle n’en fait porter aux principaux protagonistes de l’histoire.

Etrange aventure que la lecture de cet ouvrage...

Les avis de Minou et Livrogne

1pour_cent_litt_raire_2011                                                                                             6/7

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 13:11

Je pestais parce qu’il avait été écarté de la 2ème sélection du Goncourt mais j’apprends qu’il vient d’obtenir le Renaudot pour "Limonov". Je suis donc satisfaite ! 

Mon billet :Ici

Pour en savoir plus...

 

Quant au Goncourt, il a été attribué à Alexis Jenni pour un premier roman (étonnant !) : « l’art français de la guerre » chez Gallimard, apparemment très bien et abordable, ce qui n’est pas le cas de tous les Goncourt.

Alex en parle ici

 

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 21:46

  

En raison d’un petit souci domestique, je suis arrivée un peu en retard. A l’entrée de la salle, un comité d’accueil (Gwenaëlle et Nicole) attendait les retardataires. Nous étions en petit nombre cette année avec la consolation d’avoir plus de temps pour échanger avec chacun. Les discussions ne sont toutefois jamais aisées dans ce genre d’endroit en raison du bruit de « poulailler » qui y règne. Le soir, j’étais aphone ! (bon il est vrai que je suis un peu bavarde…). Je connaissais presque tout le monde : Yvon, Nicole (son épouse), Brigitte (alias Moustafette) et Gwenaëlle. J’ai fait la connaissance de Mireille, fidèle lectrice de blogs.

Avant le déjeuner, j’ai retrouvé avec grand plaisir Marie Sizun, que je suis depuis ses débuts et qui me compte parmi ses plus fidèles lectrices. C’est toute heureuse (plaisir partagé !) qu’elle m’a annoncé la sortie prochaine de son 6ème livre  « un léger déplacement », chez Arléa.  La parution est prévue pour Janvier. Arléa le présente en quelques mots sur son site (ici). Je profite de l’occasion pour signaler aux Bretons que Marie sera à la médiathèque de Plourin-Les-Morlaix vendredi soir (4 novembre) à 18 heures 30.

Nous avons déjeuné à la « cantine » des auteurs (grâce à un bon plan d’Yvon), ce qui nous a évité de reprendre les voitures pour nous rendre au centre ville, comme nous le faisions les autres années. A 14 heures, nous avons refait un tour de salon et fait quelques achats, raisonnables en ce qui me concerne.  Comme je n’ai lu qu’un seul des trois livres achetés l’an passé au salon (mais le plus épais toutefois), je n’ai fait qu’une seule acquisition «Le ciel de Birkenau » d’Isabelle Blondel-Hamon des Editions « Diabase », maison d’édition bretonne dont la ligne éditoriale me plait bien.  

Nous avons fini l’après-midi à la buvette du salon pour papoter un peu avant de nous quitter.

L’an prochain, nous espérons que plus de blogueurs bretons feront le déplacement !

Les comptes rendus de Gwenaëlle (petite mise en garde : ne croyez pas tout ce qu’elle dit !) et de Moustafette. 

Et... : une photo (Mille mercis à Gwen pour le don et à Mireille, pour l'avoir prise !).

Zut, on ne voit pas les chaussures d'Yvon, assorties à son T-shirt !

 

P1020312

:DSC03350         Carhaix, c'est le pied !

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 23:30

 

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                                                                           Editions POL - 488 pages - aout 2011

 

J’avais été bousculée par "Un roman russe", bluffée par "D’autres vies que la mienne", j’attendais donc beaucoup de "Limonov" ...

Comme dans ses trois précédentes œuvres, Emmanuel Carrère nous propose une œuvre d’un genre atypique, entre le roman et l’essai. Au centre du projet un homme, d’origine russe et dont le pseudo est "Limonov". Cet homme est né dans les années 40 et sa vie est pour le moins tumultueuse.  Après avoir été une sorte de petite frappe durant sa jeunesse en Ukraine, il a fait partie de "l’underground" soviétique à l’époque de Brejnev. Voyant qu'il n’avait pas de perspective pour s’épanouir en URSS de la façon dont il l’entendait,  il a choisi de tenter sa chance aux Etats-Unis où il a touché le fond, multipliant les aventures en tous genres (y compris sexuelles) avant de remonter la pente avec toute l’énergie dont il est capable. Il s’est mis à écrire des poèmes et a obtenu un petit succès.  Après les USA, c’est en France qu’il a tenté sa chance. A Paris, il a fréquenté une certaine faune intellectuelle (des gens comme Jean-Edern Allier). Il gagnait sa vie modestement en publiant des récits autobiographiques. Mais bien vite, il s'est ennuyé et s'est lancé dans une nouvelle aventure : faire la guerre dans les Balkans aux cotés des Serbes…  On le retrouve plusieurs années plus tard en Russie, de nouveau,  endossant cette fois le rôle d’un militant actif du Parti National Bolchevique (sorte de parti néo-nazi)…  Vous l’aurez compris, Limonov est un être difficile à cerner, capable du meilleur comme du pire. On peut l’admirer à certains moments, le détester à d’autres. Il ne laissera sans doute pas une grande trace dans l’histoire, ce qui lui fait dire qu’il a eu"une vie de merde" mais le moins que l'on puisse dire, c'est que sa vie n'est pas banale.

 Comme dans les précédents ouvrages, dès le début de la lecture, une proximité avec l’auteur s’installe. On pourrait presque employer le mot "intimité". Ce qui est passionnant également dans ce livre, c’est le mélange des genres.  Roman d’aventure, histoire de la Russie depuis la fin de la seconde guerre mondiale, c’est aussi le regard d'Emmanuel Carrère sur un pays, la Russie. Le challenge de l'auteur était d’aborder de façon simple et compréhensible par le plus grand nombre, cette période de l’histoire. J’ai refermé le livre en ayant le sentiment d’avoir compris ce qu'avait été la Russie de ces cinquante dernières années, ce qui n’est pas rien !  C’est donc un challenge parfaitement réussi en ce qui me concerne. J'ajouterai que l'ouvrage est suffisamment distrayant pour que les pages se tournent toutes seules.  Ce livre mériterait une seconde lecture,  plus attentive,  en prenant des notes, en réfléchissant.  Mais ce sera pour plus tard, d’autres lectures m’attendent...  

                                                                               

 Mais pourquoi l’a-t-on éjecté du Goncourt ? Je proteste ! 

                                                                                                         

Un ouvrage fascinant…

 

 

      5/7

1pour_cent_litt_raire_2011                          

 

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 23:40

 

 

Film américain, sorti en 2004

Extrait du Synopsis (source allo-ciné.com) « Atteinte de la maladie d'Alzheimer, Allie vit en maison de retraite. Chaque jour, Noah lui lit le même livre. Il s'agit du carnet où Allie a consigné sa propre histoire, lorsqu'elle a appris sa maladie. Pour ne pas oublier ses sentiments, elle a écrit, Noah, inlassablement, lui relit ses propres mots… »

Quand ma fille de 14 ans m’a proposé de regarder avec elle ce DVD, me disant qu’elle l’avait vu avec une amie et que c’était formidable, j’avoue avoir un petit doute sur le fait qu’il pourrait me plaire. La pochette me faisait craindre une histoire un peu gentillette…

On ne peut pas nier la dimension mélodramatique du film mais l’histoire est vraiment émouvante  et les acteurs formidables. J’ai plongé avec grand plaisir dans l’ambiance de l’Amérique des années 30 aux années d'après-guerre. L’esthétique du film est très agréable.  A noter qu’il s’agit d’une adaptation d’un Best Sellers de Nicolas Sparks. Ce n’est pas un auteur que je lis, je ne sais pas ce que vaut le roman, mais le film qui en est tiré est vraiment une réussite.

A voir !

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 23:06

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Jenull suis devenue une adepte du livre audio (en alternance avec le livre-papier) et dans ce domaine je privilégie les classiques. On trouve plusieurs sites qui proposent des livres audio gratuits. J’ai littéralement craqué pour une voix, celle de Victoria (au fil des lectures). David Copperfield faisant partie de ses propositions de lecture, j’ai sauté sur l’occasion de découvrir (enullnfin) ce grand auteur.

Pour ceux qui ne connaissent pas du tout Dickens , il s’agit d’un écrivain anglais très célèbre, qui a rencontré un grand succès de son vivant (1812 – 1870). Ses œuvres continuent à être rééditées et sont adaptées régulièrement au cinéma. David Copperfield est l’œuvre la plus connue. 

Résumer « David Copperfield » est un crève-cœur car l’oeuvre est si dense et si riche qu’on ne peut lui rendre hommage en quelques lignes.  La lecture audio dure plus de 40 heures et s’est étalée, en ce qui me concerne, sur plus d’un mois.

Pour bâtir cette histoire, Charles Dickens s’est inspiré de quelques épisodes de sa propre enfance. Le cheminement vers son métier d’écrivain se rapproche également de celui de son héros. Une grande partie de l’histoire est toutefois le fruit de sa (très fertile) imagination.

Les premières phrases : "Serai-je le héros de ma propre histoire ou quelque autre y prendra-t-il cette place ? C’est ce que ces pages vont apprendre au lecteur. Pour commencer par le commencement, je dirai donc que je suis né un vendredi, à minuit (du moins on me l’a dit, et je le crois). Et chose digne de remarque, l’horloge commença à sonner, et moi, je commençai à crier, au même instant".

La proximité avec le narrateur s’installe immédiatement. David dit « je » et s’adresse au lecteur, faisant de lui son confident pour évoquer ses souvenirs de jeunesse. Le récit est chronologique mais de temps en temps le narrateur nous fait deviner à demi-mot ce qui peut se passer ensuite. Ces allusions attisent la curiosité, sans gâcher l’effet de surprise.

Dans le petit monde de David Copperfield, nombreux sont les personnages qui  mériteraient un développement : la vieille et fidèle bonne Pegotty, la tante Betsey Trotwood (sorte de fée déjantée), Monsieur Micawber (le viel ami), Monsieur Dick (simple d’esprit dont s’occupe la tante Betsey). Il y a aussi lenulls amis de pension :  Steerforth  et Traddles, la petite Emily et son oncle... Tous ces personnages sont les protagonistes d’histoires parallèles dans lesquelles David joue un rôle.  Grâce à eux tous, David se forge une expérience de la vie et acquiert la sensibilité qui fera de lui un grand écrivain.  

On le voir affronter avec courage la mort de sa mère et la brutalité de son beau-père,  la pension et l’entrée précoce dans le monde du travail (le jeune garçon se trouve propulsé dans le monde ouvrier londonnien, bien éloigné de son milieu d’origine).  Recueilli par la tante Betsey, il est sauvé d’un avenir qui s’annonçait bien sombre pour lui. Si David fait preuve d’une grande maturité dans son enfance, le tournant de l’adolescence lui réussit moins. Il fait des choix peu judicieux, qu’il paiera cher par la suite. Heureusement pour lui, d’une certaine façon, des difficultés financières le ramènent dans le droit chemin… Peu à peu il perd sa naïveté et chemine vers la sérénité.

Je pourrais vous parler des histoires de cœur de David, de ses amis, de ses voyages… il y a tant à dire. Je relis de temps en temps quelques chapitres, en attendant de me plonger dans une autre œuvre de Dickens. Pour le moment, je n’en ai pas envie.  David est trop présent, ainsi que le petit générique qui accompagne chaque chapitre de la lecture audio (un extrait de "for the Youth - Op.39 - Waltz" de Tchaikovsky).
Monsieur Dickens, Victoria et David, merci !
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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 23:54

Je me souviens d'avoir été hypnotisée par ce duo de Tarata il y a quelques années, un des plus étonnants certainement : Dionysos et Louise Attaque - Song 2  (reprise d'un titre célèbre du groupe Britannique "Blur")

De temps en temps, j'aime bien le visionner... 

 

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 23:28

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                                                       Éditons Héloïse d'Ormesson - août 2011 – 233 pages

  

 

L’histoire commence avec la découverte, par une femme de chambre, d’un double meurtre. Les victimes sont éditeurs et amants de passage. Ils séjournent dans un hôtel de Francfort qui accueille des professionnels du livre à l’occasion de la Buchmesse (foire internationale du livre).

Dans ce même hôtel séjourne le narrateur, un jeune éditeur à succès nommé Florent. Il a passé la nuit avec Léna, une jeune femme assez étrange dont il vient de faire la connaissance. Florent n'est pas très à l'aise en Allemagne, en raison de son histoire familiale. Son père était un sympathisant nazi. Il a été abattu en allemagne, sans doute par un mouvement d’extrême gauche (La RAF - Fraction Armée Rouge).

De retour en France après la foire aux livres, le jeune éditeur se rend chez son ex-femme, atteinte d’une maladie incurable et dont les jours sont comptés. Elle aussi a un passé familial en lien avec l’Allemagne. Elle le prie de retourner en allemagne enquêter sur les zones d'ombre de ce passé, qu'elle voudrait éclaircir avant de mourir. Florent accepte bien volontiers...

De l’histoire, je n’ai pas envie d’en dire davantage sinon qu’elle est assez tarabiscotée. On plonge dans la seconde guerre mondiale mais aussi dans la période tourmentée qui l’a suivie. La cicatrisation des blessures du passé ne s’est pas faite sans mal, notamment en Allemagne. Des mouvements d’extrême-gauche comme la bande à Baader ont œuvré dans le sang.

Destins croisés, histoires de cœur, grande histoire, voilà les ingrédients de ce roman noir. J’ai bien aimé le contexte germanique de l’histoire, les mots allemands qui se glissent dans le texte (il m’en reste quelques souvenirs), les descriptions des paysages traversés… J’ai moins apprécié le style, très oral, trop à mon goût. Quant à l'intrigue, elle tient en haleine mais m'a paru confuse par moments. Mon avis sur ce livre est donc assez partagé.

Liliba a rencontré l'auteur

Livre chroniqué dans le cadre de l'opération Masse critique de Babelio     null                                                      1pour_cent_litt_raire_2011

                                                                                                          4/7

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 23:44

Voici quelques photos prises hier à la Pointe de Primel à Plougasnou (Nord Finistère)

Il faisait 29 degrés, une mer d'huile, des couleurs magnifiques... 

Avec un temps pareil, la Bretagne, c'est le paradis... 

(photos prises par Monsieur Sylire)

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 23:49

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Editions Le point aout 2011 (Sabine Vespieser 2010) 442 pages

 

 

L’œuvre dont il est question ici est inspirée de la propre histoire des grands-parents de Vincent BOREL, propulsés dans les tumultes de l’histoire durant la première partie du siècle dernier, en Espagne.

Antoine et nullIsabelle se sont rencontrés à Barcelone en 1925. Leurs familles respectives avaient fait le choix, dès 1917, de quitter la campagne qui ne leur offrait plus de quoi vivre. Les premiers chapitres sont consacrés à l’installation laborieuse des deux familles à Barcelone. Quand Antoine et Isabelle se marient, leurs parents sont parfaitement intégrés. L’avenir semble tendre les bras au jeune couple mais la guerre va venir briser leurs projets. Antoine s’engage auprès des républicains alors qu’Isabelle prend en charge leurs jeunes enfants. Pour Antoine ce sera le maquis puis la déportation au camp de Mauthausen, pour Isabelle l’exil en France. C’est là qu’ils se retrouveront à la fin de la guerre. Parallèlement à l’histoire du couple, nous  suivons l’évolution d’une famille de riches industriels lyonnais  « les Gilet », que la guerre n’empêchera nullement de continuer à prospérer, bien au contraire…

Je n’ai pas lu cette épopée familiale d’une traite, d’abord parce que le nombre de pages est conséquent  mais aussi parce que la place réservée à la grande histoire est importante.  Ne connaissant de l’histoire de l’Espagne que les grandes lignes, la lecture m'a souvent demandé un effort de concentration pour ne pas m’y perdre (notamment lors de l’évocation de l’histoire syndicale). J'ai abordé avec plus de facilité les chapitres moins centrés sur l'Espagne mais plus globabalement sur la seconde guerre mondiale. J'ai trouvé fort intéressante l'évocation de l'histoire industrielle de cette époque, au travers de de la famille Gilet. Le livre manque à mon sens d'un souffle romanesque, les personnages manquent d'épaisseur mais les efforts qu'exige cette lecture en valent la peine. 

Un hommage familial original et instructif.

Les avis de Lapinoursinette et Stéphanie (landibiblog)

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