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Calmann Levy 2021 - 343 pages
Nous sommes dans les Corbières en compagnie d'une famille un peu décalée qui vit dans le château de ses ancêtres, sans avoir les moyens de l'entretenir. Les parents s'accrochent à leur propriété, insufflant à leurs enfants l'amour de la terre de leurs ancêtres. Ce qui paraît être une bonne idée de prime abord ne l'est pas forcément en réalité mais avant d'arriver (éventuellement) à ce constat, nous suivons le quotidien de la famille, qui vit en marge des habitants du village. Le père, Léon, est épuisé par une lutte incessante pour garder ses terres. Sa femme le soutient du mieux qu'elle peut, tout comme leurs enfants-adolescents, qui sont très attachés à leur terrain de jeux.
Voilà un ouvrage pour lequel j'ai bien du mal à donner un avis. J'ai eu l'impression durant les trois premiers quarts du roman de lire un roman d'aventures pour la jeunesse avant que l'histoire ne prenne une dimension dramatique qui donne au roman une tonalité différente. La narration est assez classique. L'auteur suit l'ordre chronologique des évènements. Je dois avouer que j'ai eu quelques petits coups de mou durant ma lecture. J'ai préféré le dernier quart du roman, qui ménage plus de suspens.
Si je ne suis pas totalement emballée par ce roman, je lui reconnais toutefois des qualités. J'ai été touchée par le destin des deux enfants de l'histoire, victimes à la fois de l'entêtement de leurs parents et de la cupidité de certains habitants du village. Nous sortons de cette lecture soulagés de ne pas avoir hérités à titre personnel d'une telle propriété, qui représente un véritable fardeau pour les descendants.
Comme vous pouvez le constater, je suis assez partagée sur ce livre. Mais il semblerait que je sois un cas isolé car ce roman a de très bonnes critiques sur Babelio (voir ici).