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Phébus - mars 2025 - 219 pages
Elsa vient d'avoir 18 ans. Nous sommes à la fin des années 90, l'ordinateur domestique est à ses débuts. Elsa échange par email avec ses amis et parfois avec des copains d'amis. C'est ainsi qu'elle fait la connaissance de Yann, avec lequel elle flirte à distance. Quand ce dernier lui propose de le rejoindre en Bretagne pendant les vacances d'été, elle accepte. Yann est plus âgé qu'elle. Il vit dans une caravane et fréquente des marginaux. Avec lui, Elsa fait des virées en bateau et côtoie l'univers punk.
"L'été à l'œuvre" est présenté comme un roman sur l'émancipation et c'est effectivement ainsi que je le qualifierai. L'ouvrage est composé de trois parties, qui correspondent à des périodes distinctes de la vie d'Elsa : "La traversée", "Contre-courant", "Amarrée". Nous découvrons, au fil de son introspection, à quel point cet été des 18 ans aura été fondateur pour la jeune fille.
J'ai aimé faire la connaissance d'Elsa. Plus mature que moi au même âge, elle fait preuve d'un certain discernement dans le choix de ses relations. Nous découvrons une galerie de personnages atypiques et attachants qui interagissent avec elle. L'écriture est fluide et addictive bien qu'il n'y ait pas de rebondissements spectaculaires.
J'ai lu cet ouvrage cadre d'une opération "Masse critique privilégiée" organisée par Babelio. C'est le nom de la maison d'édition qui m'a incitée à accepter la proposition. Les éditions Phébus sont pour moi gage de qualité. Ce n'est peut-être pas une lecture qui restera ancrée dans ma mémoire mais c'est un roman intéressant d'un point de vue sociologique et très agréable à lire.
Un roman qui vaut le détour.
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