Le livre de poche (Phébus 2006) - 380 pages
Nous sommes en 1898. Un jeune professeur de dessin est embauché dans une superbe propriété de la campagne anglaise pour y enseigner la pratique de son art à deux jeunes filles de bonne famille : Juliana et Marianne Farrow. Très vite il est alerté par le comportement étrange de la plus jeune des sœurs, Marianne. Cette dernière est obnubilée par une série de sculptures réalisées par un artiste qui a quitté précipitamment la demeure, laissant son travail inachevé. Il faudra peu de temps à Samuel pour comprendre que la maison dans laquelle il a mis les pieds recèle des secrets bien cachés par ses habitants. L’histoire est racontée alternativement par le peintre et par la gouvernante des jeunes filles, Charlotte.
Ecrit par une romancière contemporaine dans la tradition des romans victoriens, ce livre est une très agréable détente. En toile de fond, une superbe campagne anglaise que l’on découvre à toutes les saisons. Les secrets révélés sont lourds et assez surprenants, je ne m’attendais pas à cela. Les pages se tournent toutes seules. On suit avec grand intérêt les enquêtes parallèles de Charlotte et Samuel qui dévoilent peu à peu la nature du scandale et son initiateur. Un épilogue nous projette 20 ans plus tard, les personnages ont fait du chemin et nous découvrons avec plaisir ce qu’ils sont devenus. A noter que le début du roman ressemble étrangement à la dame en blanc de Wilkie Collins.
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