Une annonce dans un journal marque le point de départ d’une nouvelle vie pour Annette et son fils Eric. Voulant tirer un trait sur son passé et notamment sur un mariage raté, la jeune femme quitte le Nord de la France pour rejoindre Paul dans le Cantal. Quelques obstacles viennent s’interposer dans la vie couple : La sœur de Paul, célibataire endurcie et aigrie qui voit en la jeune femme une concurrente et deux vieux oncles grincheux qui boudent chaque changement dans la ferme ancestrale. Mais Annette ne se laisse pas abattre, déterminée à savourer le bonheur simple que lui propose Paul, agriculteur bien dans sa tête et désireux de faire son bonheur.
Annette fait partie des gens contemplatifs qu’un lever de soleil ou la cueillette de fruits dans un verger suffisent à combler. Il ne se passe pas grand chose durant ces presque deux cent pages, du moins rien de spectaculaire mais je l’ai lu avec plaisir, apaisée par le bonheur tranquille de cette famille recomposée, une vie qui sans doute ne me comblerait pas autant qu’Annette, mais qu’il me plait d’imaginer. La dernière partie du livre est davantage tournée vers le jeune garçon, qui lui aussi s’adapte lui à merveille à sa nouvelle vie. Ne lui manque que sa grand-mère qu’il espère voir venir habiter le Cantal très bientôt. De très jolies pages sont consacrées à son amitié avec Lola, la chienne de la ferme.
J’ai apprécié de retrouver la plume très agréable de Marie-Hélène Lafon, que j’avais découverte avec « le soir du chien », autre histoire qui se passe dans le Cantal. Cette romancière a le don de décrire fort justement la vie qui s’égrène paisiblement loin de l’agitation de nos villes. Il devrait y avoir des amateurs parmi les lecteurs de ce blog…
/http%3A%2F%2Fwww.adijes.com%2Fmodules%2Factualites%2Fupload%2FAffiche%20site.jpg)
/http%3A%2F%2Flevraoueg.files.wordpress.com%2F2009%2F08%2Fchallenge-du-1-litteraire-2009.jpg%3Fw%3D132%26h%3D150)