Editions Zulma - 2010 - traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson - 326 pages
Arnljotur est un jeune homme un peu particulier, d’une candeur et une fraîcheur qui pourraient presque le faire passer un simple d’esprit. Pourtant, il est loin de l’être ! On le trouve même fort intelligent quand on a compris comment il fonctionne. Il vit sa vie comme bon lui semble, en essayant de ne pas faire de mal aux autres car c’est quelqu’un de foncièrement gentil.
Secoué par la mort de sa mère dont il était très proche, le jeune homme décide de quitter son père et son frère autiste pour voler de ses propres ailes. Avec dans la poche la photo de la petite fille qu’il a eue « accidentellement » avec une jeune fille, il quitte la région volcanique d’Islande dans laquelle il habite pour se rendre dans un monastère. Les moines qui y vivent cherchent un jardinier capable de mettre de l’ordre dans une roseraie en friche. Il faut préciser que la maman d’Arnljotur lui a transmis la passion des fleurs. Le jeune homme se rend donc au monastère, qui n est pas tout près de son domicile. Une fois installé dans sa nouvelle vie, la maman de la petite Flora Sol reprend contact avec lui. Elle aimerait bien lui confier l’enfant pendant quelques temps…
Beaucoup de billets ont déjà été écrits sur « Rosa Candida », tous élogieux (ou presque). Je ne ferai pas exception à la règle. C’est un de ces romans « doudou » que l’on quitte à regret tant les personnages sont attachants. J’ai le sentiment de l’avoir lu trop vite. J’avais tellement hâte de savoir si Arnljotur allait s’en sortir dans son rôle de papa et comment ses relations avec la maman de la petite allaient évoluer, que j’ai tourné les pages à toute vitesse. C’est un roman que je relirai plus tard, pour le plaisir de retrouver les personnages.
Un joli conte des temps modernes (ou d’un autre temps ?) au charme indéfinissable
De nouveau un coup de coeur (j'en distribue beaucoup ces temps-ci )
Pour d'autres avis, si nombreux que je renonce à les lister, vous pouvez aller ici.
Lu dans le cadre du Prix Cézam