24 janvier 2010
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Pol 2006 - 170 pages
Un extrait :
"Un immeuble de verre et de métal avec un nom de fleur (court). Deux vigiles (noirs). Des tourniquets (électroniques). Où est votre badge ? Comment ça vous n’avez pas de badge ? Qui c’est celle-là ? Présentez-vous à l’accueil ! Vous vous présentez. Plantée près d’un bouquet une jeune femme blonde vérifie votre identité. Vous interroge sévère. Vous fait répéter. Hésite. Insiste. Persévère (ça promet). Comme si vous aviez l’air de quelqu’une qui pourrait venir dans un tel endroit sans y être forcée (l’argent, l’urgence, la raison, etc.). Vexant. Et (préparez-vous) ça va être pareil tous les jours. Tant que vous n’aurez pas de badge. Même suspicion. Mêmes gestes. Même regard. Même blondeur près de nouvelles fleurs. Tous les jours. Ouvrables. Pendant des mois (bon courage). Qui c’est celle-là ? Comment ça pas de badge. Tout le monde a un badge. (Voyons !) Tout le monde veut un badge. (Voyons !) Qui c’est celle-là qui n’en veut pas ?"
J’ai souhaité lire ce roman suite aux billets élogieux de blogueuses dont je partage souvent les coups de cœur. Mais je n’ai pas pu aller au bout tant le style m’a déplu. Sur quelques lignes, je fais un effort, je me concentre. Au bout d’une dizaine de pages je n’en peux plus, j’ai besoin de respirer et voilà... je décroche. Je crois que je suis définitivement hermétique à ce style haché qui use et abuse (selon moi) de la ponctuation.
Je ne voudrais pas vous dissuader de tenter cette lecture. Voici quelques phrases extraites des billets de mes camarades blogueuses qui montent à quel point les avis sur ce livre sont contrastés :
Anne : "L'écriture de Louise Desbrusses est extraordinaire, et cet adjectif n'est même pas assez fort. Elle ne ressemble à aucune autre : phrases non construites qui deviennent nos propres pensées, entrecoupées de parenthèses qui sont comme la petite voix raisonnant en nous, quand on se ment."
Aifelle : Quel livre coup de poing ! J'ai été subjuguée par l'écriture qui rend à la perfection l'état dans lequel se retrouve la narratrice
Cathulu : Un récit hypnotique et salvateur simultanément. Une écriture à découvrir de toute urgence
Antigone : Il entre de plein pied dans la catégorie des livres "qui font avancer", "réfléchir" et "se poser les bonnes questions".
Laure, en revanche (ouf je me sens moins seule) a abandonné à la page 45, pour les mêmes raisons que moi.
26 novembre 2009
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Festin de miettes - Le Livre de poche (Lattès 2008) - 314 pages
Deux ex-amies d’origines sociales opposées, Sophie et Deya, se retrouvent à l’initiative de Deya, plusieurs années après avoir coupé les ponts de façon brutale. Les jeunes filles avaient pour point commun d’avoir une famille qui les délaissait. Livrées à elles-mêmes, elles vivaient dans une annexe de la demeure bourgeoise de la famille de Deya. Quand plusieurs années après s’être quittées, Sophie débarque chez Deya, elle y trouve un enfant seul, sale et visiblement affamé. Son amie n’apparaît qu’au petit matin…
Ces retrouvailles m’ont laissée perplexe. Deya, qui laisse son enfant seul, comptant sur l’arrivée de sa copine pour prendre le relais (heureusement, cette dernière arrive à l'heure), n’a pas d’emblée gagné ma sympathie, pas plus que Sophie qui semble s’accrocher coûte que coûte à une copine qui visiblement n'en vaut pas la peine. J’étais curieuse d’en savoir plus, mais très vite la vie des habitants de cette propriété bourgeoise m’a semblée irréaliste. J’ai définitivement décroché quand les deux jeunes femmes ont décidé de partir en Afrique avec le jeune enfant, sur un coup de tête et sans préparation, dans le but de retrouver la mère de Deya. L’histoire prend alors une tournure totalement rocambolesque et perd le peu de crédibilité que je lui accordais encore. Je me suis un peu forcée à lire la seconde partie (en diagonale je l’avoue) pour connaître la chute, qui n’a fait que m’agacer davantage. J’ai quitté les deux filles et leurs aventures abracadabrantesques avec un certain soulagement.
Ce livre n’était pas pour moi, de toute évidence...
Laure, Cathulu et Clarabel ont tout autre regard sur ce roman. Je vous incite à lire leur billet qui fait contrepoids avec le mien.
20 octobre 2009
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Le livre de poche 2007 (Albin Michel) - 88 pages
La philosophie est un lointain souvenir pour moi … J’aimais cela et, si je me souviens de quelques noms de philosophes, je ne sais plus en revanche à qui attribuer telle ou telle théorie. Pour tenter de comprendre quelque chose à ce livre, je me suis un peu documentée sur les théories évoquées ici : celle de Spinoza qui, pour résumer à l’extrême (je vais me faire taper sur les doigts par les spécialistes), représente la joie et celle de Schopenhauer, le pessimisme.
Le personnage central de ce livre est un philosophe, spécialiste de Spinoza, qui sombre dans une profonde dépression, embarqué « Dans la luge de Schopenhauer » et reniant en quelque sorte son maître à penser. Quatre personnages de l’entourage de cet homme (dont son psychiatre) prennent la parole tour à tour pour nous livrer leur vision de la vie.
Je ne sais que penser de ce court texte que je qualifierai de burlesque. Qu’a voulu faire passer l’auteur comme message : l’absurdité de la vie, peut-être ? On y trouve des réflexions comme celles-ci, qui effectivement donnent matière à réfléchir :
« Beaucoup de choses peuvent avoir du sens et de la pertinence, c'est la vie qui n'en a pas, le tout n'a aucun sens mais chacune des parties en a. »
« La vie conjugale nous a tués, comme elle tue tout le monde, et ce n'est pas la philosophie croyez-moi qui vous donne un coup de main dans la vie conjugale, d'ailleurs je ne vois rien qui puisse vous sortir la tête de cette embarcation maudite, surtout pas la philosophie qui en gros, sous des allures plus ou moins provocantes, s'est toujours attachée à calmer les esprits, à réduire la bête sauvage, notre meilleure part [...]"
Un texte que j’ai lu sans déplaisir, mais qui me laisse perplexe. Je ne suis pas certaine d’avoir tout compris
6 septembre 2009
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Edition du Seuil, Aout 2009 - 170 pages
Au moment où je rédige ce billet, je viens tout juste de finir ma lecture. Je suis assez perplexe et pas vraiment convaincue.
Sur le style principalement. C’est une sorte de compte-rendu de voyage débridé dont le fil conducteur est difficile à suivre, c’est le moins que l’on puisse dire. Le langage est quasi-oral, les digressions s’enchaînent…
Le fond n’est pas inintéressant : un jeune anthropologue français se rend dans un célèbre campus américain pour y étudier la vie de quelques musiciens. Il cherche à comprendre le mode de communication qu'ils utilisent entre eux. Il s’immerge dans leur milieu et peu à peu dévie sur un autre sujet : le décès d’une jeune étudiante du campus, apparemment victime d’anorexie… La cause réelle de la mort de cette jeune femme, qu’il finit par cerner, est sidérante. La fin du livre nous montre à quel point elle a secoué notre anthropologue.
J’ai parcouru ces pages avec un sentiment assez particulier : curiosité, lassitude, dégoût, amusement parfois. Quant aux digressions, elles vont de la campagne électorale aux Etats-Unis à la vie sexuelle du narrateur (loin d'être "plan-plan"), en passant par la passion de son co-locataire pour la sauce bolognaise.
Je ne regrette pas ma lecture, c'est une "curiosité", mais bon… je ne relirai pas de sitôt ce type de roman.
Merci à :

D'autes avis : Cathulu - Papillon (plus emballées que moi)
Saxaoul et Doriane (n'ont pas aimé)
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14 juin 2009
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Grasset - 2009 -293 pages
L’homme barbelé est un personnage à deux facettes. La bonne, il l’a réserve aux copains. A la guerre (il en a fait deux), il n’a jamais hésité à risquer sa peau pour l’un de ses camarades. La guerre, en fin de compte, peut-être bien qu'il aime cela. L’autre facette est moins glorieuse : Ferdinand est un tyran au sein de sa propre famille, inacapable de la moindre affection envers ses proches. Le jour où la gestapo l’arrêtera, un de ses fils lâchera cette phrase terrible dans le contexte : « Enfin une journée tranquille ».
L’idée de ce portrait est intéressante, le personnage est suffisamment atypique pour qu’on ait envie de comprendre qui il est. Bâti sous forme d’enquête à la fois familiale et historique, ce livre aurait pu me captiver, comme l’a fait l’origine de la violence de Fabrice Humbert, dans un registre similaire. Mais cela n’a pas fonctionné. J’ai lu sans désintérêt les passages consacrés à la vie familiale de Ferdinand et le voyage de la narratrice à Mauthausen, mais j’ai décroché dans la longue partie consacrée à la guerre de 14-18. Trop de descriptions de la guerre, déconnectées de l'histoire de Ferdinand. Pour tout dire, j’ai sauté des pages tellement j’avais hâte d’en finir. Sur les six livres de la sélection du prix Landerneau, c’est le seul qui ne m’a pas plu.
Ce livre a obtenu de bonnes critiques de la presse, moins de la blogosphère :
Clarabel, Cathulu, Caro[line] et Papillon n'ont pas accroché.
Chris et Katell ont aimé
Lu pour le
30 avril 2009
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Folio - 196 pages (Gallimard 2003) - traduit de l'espagnol (Mexique)
Le thème de la session de ce 1er mai est consacrée à la littérature mexicaine. L'oeuvre choisie par les "blogo-participants" a été écrite par Carlos Fuentes, présenté comme le chef de file de la nouvelle littérature latino-américaine
Autant le dire tout de suite, cette lecture du blogoclub est celle qui m’a, jusqu’ici, le moins intéressée. Je vais donc tenter de vous exposer que j’ai compris (ou pas !) dans ce roman, trop ambitieux pour moi, sans doute ...
Deux histoires nous sont contées : L’histoire principale est celle de l’amour impossible entre un chef d’orchestre Gabriel Allan-Ferrara et une cantatrice, Inez Praza. Trois fois au cours de leur existence, leurs chemins se rencontrent, autour de l’interprétation de "La damnation de Faust" de Berlioz. Gabriel est fou amoureux de cette femme qui lui tient tête, mais le comportement d’Inez le déroute… Quant à Inez, je n’ai pas bien compris si elle était amoureuse ou non de Gabriel. Au début de l’histoire, elle semble plutôt s’intéresser à un inconnu qu’elle découvre sur une photo, aux côtés de Gabriel, .
La seconde histoire est celle d’une femme au destin tragique, qui a vécu il y a bien longtemps, peu avant les grandes glaciations. Cette femme, qui trouvait refuge dans le chant, semble hanter Inez, la cantatrice...
Je n’ai pas fait le lien entre les deux histoires, je dois l’avouer. L’écriture est belle, c’est incontestable mais voilà, impossible pour moi de rentrer dans l’univers de Fuentes avec ce récit symbolique, qui n’a pas su me captiver et que, très sincèrement j'avais hâte de finir.
J'ai lu à la suite une nouvelle de Carlos Fuentes (que m'a très gentiment offert Alice, à son retour du salon du livre). Cette nouvelle intitulée "Brillant" m'a davantage captivée, même si je l'ai trouvée très déroutante elle-aussi. C'est l'histoire d'une femme qui met au monde un enfant très particulier physiquement, puisqu'il brille...)
Prochaine lecture du blogoclub (sur le thème de la famille) :
Nous étions les Mulvaney de Joyce Carol Oates - Le 1er juillet
Les avis de Lou; Yvon; Papillon ; Lisa; Julien; Stéphie; Kathel; Denis; Ori; Alice; Nina; Jumy; Annie;
Keisha; Lune; Saraswati-sylvie; Soie; Thracinee; Lapinoursinet; Emilie ; Titine ; Arlette ; Chimère ; Thais ; Catherine (biblioblog) ; Cécile ; Cleanthe; Kattylou ; Manu ; Praline ; Martine ; Fanyoun; Georgeetsandet moi ; Jules ; Taylor ; Martine ; Delphine ; Béatrix ; Nanne ; Audreyzaz
Autres oeuvres de Fuentes :
En inquiétante compagnie : Grominou
Terra Nostra : Katell (premières impressions)
La frontière de verre : Cathe
Portrait dans le temps - Sandrounetta
N'hésitez pas à me signaler vos billets...
15 janvier 2009
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Editions Du rocher - 2008
Quand on accepte de reçevoir un livre proposé par une maison d'édition, on prend le risque de ne pas aimer le livre et de devoir en parler par la suite. C'est ce qui m'arrive ici. J'ai pensé dans un premier temps ne pas en parler du tout mais je me suis dit que ce serait un peu lâche, d'où ce billet.
Comme son titre le suggère, l'histoire se passe dans un château. "Monsieur le châtelain" est un homme qui a horreur du stress et des mondanités. Sa passion, c'est le jardinage. Mais "Madame sa femme" rêve pour lui d'un destin hors du commun. Elle met dans l'idée d'en faire un homme politique.
La quatrième de couverture parle de comédie déjantée. Ce n'est pas faux. On croise dans ce château quelques personnages farfelus (mais qui arrivent à mon sens dans l'histoire comme un cheveu sur la soupe). Les employés de maison sont assez spéciaux, c'est le moins que l'on puisse dire. Le (faux) majordome, par exemple, est un (vrai) psychiatre chargé par le président de la république de rédiger un rapport censé le renseigner sur le châtelain. Le procédé a de quoi surprendre, tout de même... Le fil conducteur de l'histoire est un journal intime explosif.
Je qualifierai ce livre de "Vaudeville littéraire". C'est sûrement un bon divertissement, mais voilà, je n'ai pas trouvé l'histoire crédible du tout et l'humour ne me correspond pas. Pas de chance. Fort heureusement pour l'auteur, il y a d'autres avis, plus enthousiastes que le mien : Kathel - Géraldine - Lily
Je remercie les Editions Du Rocher
28 mai 2008
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Editions après la lune - 2007 - 395 pages

Prix des lecteurs Inter-Ce
Quatrième de couverture :
Carla Montalban, chef de groupe de la Brigade criminelle de Lyon, enquête sur des meurtres qui semblent impliquer sa propre famille, liée à l’Opus Dei. Ses investigations vont la conduire au coeur de l’affaire Matesa, le scandale politico-financier espagnol qui éclaboussa les Giscard d’Estaing dans les années 70, au temps des Républicains Indépendants et de l’assassinat du député Jean de Broglie.
De Lyon à l’Irlande en passant par l’Argentine, Camino 999 décrypte les relations troubles entre le pouvoir et l’argent au sein de la Santa Mafia, bras armé du Vatican.
Après La colère des enfants déchus, couronné par le Grand prix de littérature policière et le prix Sang d’Encre 2006, Catherine Fradier impose sa marque avec ce thriller mené tambour battant et accède au titre de reine française du crime, à l’égal de ses consoeurs anglo-saxonnes.
Impression en cours de lecture :
Page 130 : Les enquêtes de Carla Montalban, ne me captivent pas et l'écriture ne me plait pas non plus (trop familière). Je compte le nombre de page qu'il me reste à lire. 260… Décision, je passe à autre chose. J'en ai lu suffisamment pour savoir qu'il ne sera pas dans mes favoris pour le prix Inter-Ce.
Il est vrai que je suis très difficile sur les polars et qu'en ce moment j'ai moins de temps pour lire… Je n'ai pas envie de perdre trop de temps sur une lecture qui a toutes les chances de me décevoir.
C'est le petit inconvénient des prix. Il y a souvent dans la liste, des titres qui nous captivent moins, que l'on n'aurait jamais choisis spontanément. C'est le jeu, mais ce petit désagrément n'est rien en comparaison des superbes découvertes que l'on fait !
Pour en savoir plus sur ce livre, et connaître leur avis, rendez-vous chez Yvon et Joëlle
4 décembre 2007
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Ed. Verdier - 2007
Je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire de ce colporteur qui parcourt la campagne pour vendre des livres. Le contexte historique aurait pu m'intéresser (1792), le style m'accrocher (écriture très poétique) ou le personnage me toucher (Julien aime les livres bien qu'il ne sache pas lire, parce qu'autrefois on lui a raconté des histoires). Mais rien de tout cela n'a marché et je n'ai pas réussi à aller au-delà de la moitié du livre, que j'ai abandonné après avoir lu quelques passages ici ou là jusqu'à la fin, histoire de ne pas regretter mon abandon. C'est peut-être une question d'atmosphère, qui ne m'a pas convenu, qui m'a mise mal à l'aise.
Un avis plus enthousiaste : celui de Dominique Baillon-Lalande dans Encres vagabondes. Il parle d'un "grand livre". Je n'ai sans doute pas su l'apprécier à sa juste valeur.
17 octobre 2007
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Editions P.O.L -2007 - 247 pages
Une femme raconte l'intense souffrance qu'elle endure depuis la perte de son enfant de 4 ans et demi, Tom. Elle ne peut surmonter cette épreuve, malgré le temps qui passe. Les jours se suivent et se ressemblent. Elle est enfermée dans sa douleur.
J'ai pris ce livre au rayon "Nouveautés" de la bibliothèque. Son titre me disait quelque chose, sans parvenir à me souvenir si j'en avais entendu parler en bien ou en mal. Au bout d'une centaine de pages je me suis posé la question d'arrêter la lecture, tant elle me coûtait. Je me sentais mal à l'aise, sachant qu'il ne s'agissait pas d'un témoignage. J'ai tout de même choisi de le lire en diagonale pour pouvoir en parler.
Bien sûr, j'ai été touchée par ce personnage de mère, j'ai moi-même des enfants. Mais j'ai eu l'impression de lire la même page du début jusqu'à la fin, que ce livre n'était qu'un long cri de douleur. Aucun répit dans la souffrance, cette mère est comme enterrée vivante, sans espoir de voir s'atténuer un peu la douleur avec le temps. Pourquoi écrire un livre aussi noir quand on a pas vécu soi-même un tel drame ?
Par ailleurs, le concept de ce livre m'a dérangée. Ce n'est pas un récit et je n'ai pas eu l'impression de lire un roman.
Le 21/10/07 : Je me rends compte que je n'ai pas assez développé mon argumentation dans ce billet. Je vous engage donc à lire les commentaires ci-dessous, en particulier l'échange avec Lily qui m'a donné l'occasion de développer d'avantage.