Régulièrement, la bibliothèque de ma ville organise des petits-déjeuners, en conviant des personnalités du monde littéraire ou culturel. Je m'efforce d'être présente car les invités sont soigneusement choisis par Cécile, notre bibliothècaire (et elle a très bon goût !).
Voilà tout juste une semaine, c'était le romancier Denis Labayle qui était notre invité et de nombreux lecteurs (enfin surtout des lectrices) s'étaient déplacés pour l'occasion. Il faut dire que nous suivons cet auteur depuis plusieurs années. En ce qui me concerne, je l'avais découvert avec "Rouge majeur" un très beau roman qui imagine un épisode de la vie Nicolas De Staël.
Le romancier nous a d'abord présenté le recueil de nouvelles qu'il vient de publier aux Editions Dialogues 'Nouvelles sur ordonnance" (mon billet : ici ). J'avais eu la chance de découvrir ce recueil en avant première, j'ai donc apprécié de pouvoir poser quelques questions et de livrer mes impressions. Inspirées de son vécu, ces histoires comportent une part de fiction (on s'en doutait un peu...).
La rencontre s'est déroulée de façon très détendue. Denis Labayle nous à fait rire avec ses déboires en matière de publication. Entre la maison d'édition fermée pour fabrication de faux billets et celle qui a fait l'objet d'une liquidation judiciaire une semaine après la publication de "Rouge majeur", il faut dire qu'il n'a pas eu de chance. Sans parler de ses déboires avec une maison d'édition renommée que je ne citerai pas. Par chance, il a rencontré Charles Kermarrec et les Editions Dialogues et maintenant tout va bien. Il aimerait bien vendre un plus grand nombre d'ouvrages mais ne perd pas espoir d'y arriver un jour !
Denis Labaye a exercé le métier de médecin avec un dévouement total durant toute sa carrière mais il nous a avoué que son grand regret était de ne pas avoir pu vivre de sa plume. Il a toujours écrit (par chance il était insomniaque). Désormais, il plus de temps à consacrer à l'écriture et s'en réjouit. Il travaille beaucoup ses textes et ne fait pas partie de ces auteurs qui écrivent d'une traite. Personnellement j'aime beaucoup son écriture, d'une grande fluididé. Il a la volonté de ne jamais ennuyer le lecteur. Le pari est réussi en ce qui me concerne.
Un grand merci à Cécile pour l'organisation de ce petit déjeuner (et pour les photos). Merci aussi à Monsieur Labayle, à qui on ne peut que souhaiter une longue et belle carrière d'écrivain. Il ne nous reste plus qu'à attendre le prochain livre maintenant...
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Dans la vie, Hervé vend des pâtes devant la gare de Rennes (il faut bien nourrir son homme) , son rêve étant de pouvoir libérer du temps pour se consacrer davantage à l’écriture./http%3A%2F%2Fwww.adijes.com%2Fmodules%2Factualites%2Fupload%2FAffiche%20site.jpg)
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Le premier manuscrit n’a été accepté par aucune maison d’édition. Se basant sur les quelques réponses argumentées qu'elle a reçues, elle a retravaillé son texte en l’allégeant, après l’avoir laissé reposer pendant quelques années. La deuxième tentative de publication a été plus ciblée. Entre-temps Liliana s’était documentée afin de sélectionner les maisons d’édition les plus adaptées à son roman. Elle s’est tournée vers
Avant l’été, j’ai participé à une rencontre littéraire organisée dans le cadre du Prix Inter-CE. Problème de communication ou désintérêt des gens pour ce genre de rencontres, nous n’étions que deux lecteurs (lectrices en l’occurrence) à avoir fait le déplacement, dans la petite commune rurale qui recevait l’auteur. Pas un lecteur de la commune n’était présent ( ! ? ). Un peu dommage pour l’auteur tout de même…
L’échange s’est déroulé de façon informel en raison du petit nombre de participants. Marie-Sabine Roger nous a parlé de sa carrière d’auteur (elle est publiée depuis plus de 20 ans, notamment en jeunesse), et plus précisément de La tête en friche, livre en lice pour le Prix Inter CE 2009. 
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