19 janvier 2007
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Ce livre fait partie de la sélection du Prix Inter-Ce 2007

L'auteur :
Bernard Foglino est né à Bordeaux en 1958 dans une famille italo-française. Il travaille dans la finance et écrit des romans, le soir après le travail. Le Théâtre des rêves est son premier roman.
L'histoire :
Le narrateur, Baptiste Flammini, exerce un bien curieux métier. Il est « chercheur » en perles rares pour collectionneurs. Son champ d'activité n'a pas de limites, pourvu que la rémunération soit alléchante. Au besoin, il fait des faux. Le client n'y voit que du feu, enfin... la plupart du temps. Une de ces recherches, (trouver un poil pubien d'Elvis Presley - oui vous avez bien lu), va être le déclencheur d'une cascade d'aventures rocambolesques qui vont le mener dans le milieu du foot des années 70.
Extraits :
« J'aurais pu sacrifier une touffe de mes propres poils. Mais cela ne faisait pas sérieux. Le roi du rock ne pouvait tout de même pas avoir les ridicules bouclettes de monsieur Tout-le-monde. Il fallait du flamboyant. De l'animal du volume. Je voulais que M. Ali en ait pour son argent, et il en aurait pour son argent. »
« La raclée que j'ai reçue hier faisait partie des aléas du métier. Chaque métier a ses risques professionnels même si le mien n'est pas remboursé par la sécurité sociale. Robert est habitué, et lorsque je suis rentré le visage aplati comme un beignet, il n'a pas eu l'air étonné. Il est allé direct à l'armoire à pharmacie. »
Mon avis :
Les aventures de Baptiste paraissent, au départ, n'avoir ni queue ni tête. Il fréquente des énergumènes totalement farfelus : Un mage africain, un gardien de morgue manchot, un ancien commentateur de foot à la retraite (Thierry Fringant - plus vrai que le vrai). Il vit des aventures complètement délirantes et nous entraîne dans des lieux pittoresques comme le « Théâtre des rêves », un café où se côtoient des supporters de foot nostalgiques des années 70.
On ne s'ennuie pas un seul instant dans ce roman original aux rebondissements inattendus. Le ton est léger, bien que Baptiste ne soit pas forcément heureux dans sa vie marginale et déjantée.
Il faut attendre les derniers chapitres pour trouver un sens à tout cela et surtout pour comprendre qui est Flammini. Le dénouement est vraiment surprenant.
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Un premier roman plutôt... décoiffant !