11 octobre 2007
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Un homme raconte avec nostalgie les trois années qu'il a vécues aux côtés de son grand-père, quand il était enfant. Le vieil homme tenait Le Café de "l'Excelsior". L'enfant y côtoyait des personnages hauts en couleur auprès desquels il apprenait la vie des gens simples. La relation avec son grand-père était faite de tendresse et de complicité.
Ces douces années resteront à jamais gravées dans sa mémoire, comme la souffrance liée à leur fin brutale dont il ne guérira jamais vraiment :
"Nous délaissent sans prévenir les plus beaux de nos jours et les larmes viennent après, dans les après-midi rejouées de solitude et de remords, quand nous avons atteint l'âge du regret et celui des retours. Les visages et les gestes que nous traquons dans l'ombre des puits de nos mémoires, les rires, les bouquets, les caresses, les silences boudeurs, les taloches aimantes, l'amour et le don de ceux qui nous mènent au seuil de la vie creusent notre souffrance autant qu'ils nous apaisent."
Ce livre de moins de cent pages m'a fait penser au livre de Jeanne Benameur "les démeurées" Les deux histoires n'ont rien à voir l'une avec l'autre mais les deux textes sont des concentrés d'émotion et de poésie.
Ils ont beaucoup aimé :