Traduit de l'Anglais (Etats Unis) par Christine Lafferière - Août 2012
Un homme rentre de la guerre, brisé. Sa soeur a quitté la maison familiale durant son absence et vécu une histoire également très pénible. Tous deux vont se retrouver. Il est difficile d'en dire plus sur l'histoire, sans trahir l'esprit du livre car rien d'important n'est dit explicitement dans ce texte, tout se devine. Il est question de ségrégation raciale, d'expériences eugénistes et de reconstruction après un traumatisme.
L'histoire est bouleversante, les personnages très attachants. Plusieurs passages se lisent le coeur serré. Je pense à l'histoire évoquant la petite coréenne, par exemple. Ceux qui ont lu le roman me comprendront. La scène qui débute de livre est terrible, celle qui la clos est magnifique.
On a beaucoup parlé de ce livre, dans les médias, sur les blogs, en parlant de chef-d'oeuvre. Je m'attendais donc à un coup de coeur et ce n'est pas tout à fait le cas. C'est un livre très fort, abordant des thèmes graves et profonds mais je l'ai trouvé trop dense. J'aime être emportée dans une histoire, je n'ai pas eu le temps de l'être car il m'a fallu 80 pages (sur 150) pour être vraiment "dedans". J'aurais aimé quelques pages de plus pour être récompensée des efforts du début, pour prendre la pleine mesure des messages que veut faire passer l'auteur.
Une petite frustration, je serais malhonnête de vous le cacher, mais j'ai beaucoup aimé cet ouvrage toutefois. C'était ma première approche de l'oeuvre de Toni Morrison, ce ne sera pas la dernière.
Je me sens très proche du ressenti de Stephie
A lire, le billet très complet d'Incoldblog et celui, très enthousiaste de Géraldine
Et des tas d'autres...
Lu dans le cadre des Matchs de la rentrée Littéraire organisés par Price Minister
Ma note : 15/20 (c'est le principe... je n'aime pas trop jouer au professeur).