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Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

15 juin 2021 2 15 /06 /juin /2021 12:34

Audiolib 2021 (Actes Sud) - 14 h 57 - lu par Vincent Schmitt

La quatrième de couverture :

"Pour les besoins d’une thèse sur « la vie à la campagne au XXIe siècle », l’apprenti ethnologue David Mazon a quitté Paris et pris ses quartiers dans un modeste village fictif au bord du Marais poitevin. Logé à la ferme, bientôt pourvu d’une mob propice à ses investigations, s’alimentant au Café-Épicerie-Pêche et puisant le savoir local auprès de l’aimable Maire – également fossoyeur –, le nouveau venu entame un journal de terrain, consigne petits faits vrais et moeurs autochtones, bien décidé à circonscrire et quintessencier la ruralité.
Mais déjà le Maire s’active à préparer le Banquet annuel de sa confrérie – gargantuesque ripaille de trois jours durant lesquels la Mort fait trêve pour que se régalent sans scrupule les fossoyeurs – et les lecteurs – dans une fabuleuse opulence de nourriture, de libations et de langage. Car les saveurs de la langue, sa rémanence et sa métamorphose, sont l’épicentre de ce remuement des siècles et de ce roman hors normes, aussi empli de truculence qu’il est épris de culture  populaire, riche de mémoire, fertile en fraternité."

Une fois n'est pas coutume, je vous livre la quatrième de couverture. Ayant abandonné le roman en cours d'écoute, je ne me sens pas capable d'en faire un résumé complet. Mon écoute était pourtant bien partie. Je me suis plongée rapidement dans le roman et suivi avec intérêt l'installation de l'ethnologue dans sa location à la ferme. J'ai aimé recueillir ses premières impressions sur le village et sur ses habitants.  Le lecteur, Vincent Schmitt, utilise un ton enjoué qui donne envie d'en savoir plus. J'avais apprécié sa prestation d'interprète dans "Jeux de miroirs" mais aussi dans "Immortelle randonnée".

Hélas, j'ai déclaré forfait au bout de deux heures environ, écoutant en complément quelques extraits  par-ci, par-là, histoire de ne pas avoir de regrets. Je n'ai pas eu la patience d'écouter la description détaillée du fameux banquet annuel des fossoyeurs "façon Rabelais" ni les nombreuses digressions sur réincarnation des âmes, assez déroutantes. C'est dommage car j'étais curieuse de découvrir la méthode de travail d'un ethnologue et l'étude sur les mœurs rurales aurait pu m'intéresser. Je reconnais que Mathias Enard est érudit mais je le préfère de loin dans un registre moins élitiste. Je pense notamment à "Rue des voleurs" , que j'avais adoré.

Un abandon !  J'avais abandonné également "Boussole", le précédent roman de l'auteur...

Lu dans le cadre du Prix Audiolib 2021.

 

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18 avril 2021 7 18 /04 /avril /2021 13:25

Audiolib 2021 (Grasset) lu par l'autrice - 8 h 24

Ziad, 10 ans, découvre que son père trompe sa mère avec la voisine du dessus. Le jeune garçon décide d'avoir une discussion avec la jeune femme, Muriel, qu'il ne connait pas. Troublée par la démarche de Ziad, Muriel fait le choix de rompre. Nous quittons la famille de Ziad pour découvrir l'histoire de Muriel, qui travaille dans le cinéma. Cette partie du roman est l'occasion pour Isabelle Carré d'évoquer les dérives d'un milieu qu'elle connait bien. Il est question d'abus sexuel à l'encontre d'une jeune actrice. Nous revenons ensuite à l'histoire de Ziad et de sa famille qui prend un nouveau tournant : le papa de Ziad est victime d'un AVC...

"Du côté des indiens" ne m'a pas séduite pour différentes raisons parmi lesquelles je citerai tout d'abord l'interprétation. Isabelle Carré est une actrice que j'aime beaucoup au cinéma mais je n'ai pas apprécié sa prestation audio. J'aurais voulu qu'elle module davantage sa voix en fonction des situations et de la personnalité des différents personnages, afin de rendre le récit plus vivant. J'avoue que je me m'endormais en écoutant ce livre audio.

L'écriture et l'histoire ne m'ont pas davantage emballée. Trop de thèmes sont abordés et l'histoire part dans tous les sens. J'ai eu l'impression que l'autrice avait voulu réunir, dans un même roman, tous les sujets qui lui tiennent à cœur. Une construction adroite aurait peut-être permis de créer un ensemble cohérent mais ce n'est pas le cas.  Aux trois quarts du roman, j'en ai eu assez et j'ai écouté les derniers chapitres en diagonale. Je suis d'autant plus déçue par cette lecture que j'avais aimé "les rêveurs", le premier roman de l'autrice.

Un rendez-vous manqué.

Lu dans le cadre du Prix Audiolib 2021

Challenge Ecoutons un livre

 

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31 mai 2020 7 31 /05 /mai /2020 20:50

Audiolib 2020 (Les éditions de Minuit) - 4 h 28 - lu par Dominique Pinon

Au début du confinement, j'avais tenté d'écouter ce roman, espérant qu'un peu de fantaisie me permettrait d'adoucir le climat anxiogène du moment. Je partais plutôt confiante, après avoir lu précédemment deux titres de l'auteur. Hélas, j'ai écouté la première heure du CD deux fois de suite, sans capter grand chose à l'histoire. Je suis passée à un autre titre avec l'idée de reprendre plus tard mon écoute mais la troisième tentative n'a pas été plus concluante. Je n'ai pas réussi à me laisser embarquer par Gérard, ancien steward (raté), qui s'installe comme détective privé pour tenter de gagner sa vie.

Comme compagnon de balade (je lis audio en marchant), Gérard s'est révélé barbant. Je ne dirai pas qu'il ne m'a pas fait sourire de temps en temps, mais je l'ai trouvé le plus souvent creux, à l'image de l'histoire, que je n'ai d'ailleurs pas finie. Je ne saurai pas comment se termine l'enquête foireuse dans laquelle Gérard s'est engagé après qu'une météorite soit tombée dans son quartier (je ne crois pas qu'il y ait de relation de cause à effet). Je doute que Gérard soit un grand détective et qu'il ait fait des miracles mais comme nous ne sommes pas dans la vraie vie, tout est possible !

Ma déception n'est nullement imputable au lecteur, Dominique Pinon, qui est tout à fait à l'aise dans ce type d'interprétation.  Mon abandon n'est pas non plus en lien avec le style de l'auteur, que j'avais découvert et beaucoup apprécié dans "14" .  Je crois tout simplement que la "loufoquerie" me lasse très vite et que ce livre n'était pas fait pour moi.

L'avis de Enna (pas plus enthousiaste que moi)

Lu dans le cadre du Prix Audiolib 2020

challenge "Écoutons un livre"

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24 février 2020 1 24 /02 /février /2020 14:12

 Dérive des âmes et des continents - Shubhangi Swarup 

Editions Métaillé- mars 2020 - 362 pages - Traduit de l'anglais (Inde) par Céline Schwaller

J'avais recueilli des avis très positifs sur Goodreads (voir ici) avant de sélectionner cet ouvrage dans la liste  proposée par Babelio lors de sa dernière opération "Masse critique". Que s'est-il passé pour que je jette l'éponge à la 99ème page alors que j'aime découvrir des univers variés et que j'abandonne rarement un livre, trouvant toujours un intérêt à continuer ma lecture ? 

Il faut reconnaître que l'univers de cet auteur est assez éloigné de mes lectures habituelles. Nous suivons deux jeunes mariés qui viennent de s'installer sur les îles Adaman. Girija est un scientifique qui étudie les phénomènes naturels de l'archipel. Sa femme, Chanda, parle aux arbres et aux fantômes. Elle est fortement impactée par ces conversations pour le moins surprenantes.

Une grande partie du roman est consacrée à la découverte de l'île : son histoire, sa flore et sa faune. J'ai bien aimé me faire une idée des lieux mais ce côté très descriptif du roman m'a éloignée de l'histoire. Je n'ai pas compris où nous conduisait l'auteur et ne suis pas parvenue à me mettre dans la peau des personnages. Lassée de bailler à chaque page, je suis passée à autre chose.  

Je crois que c'est la première fois que j'abandonne un livre choisi dans une opération Masse Critique de Babelio. Je suis vraiment déçue de ne pas être parvenue à m'intéresser à ce roman indien pourtant prometteur.

 

Une semaine et un jour - Marijosé Alie

Editions HC Chopin - 1er trim 2020 - 345 pages 

Autre abandon :

Nous suivons parallèlement deux jeunes femmes tout juste "débarquées" à Paris : l'une en 1788 et l'autre à notre époque. Nous savons qu'un lien de parenté unit ces deux personnes et que toutes deux ont quitté les Antilles.

Je dois avouer qu'aucune des deux femmes ne m'a donné l'envie de dépasser les cent premières pages. Je les ai donc abandonnées à leur destin, l'une dans un quartier mal famé d'un Paris pré-révolutionnaire et l'autre dans une errance physique et psychologique inquiétante.

Voilà un autre roman pour lequel je ne saurai jamais si j'ai eu raison ou pas de déclarer forfait. Le risque, quand on cumule les abandons, c'est qu'une "panne de lecture" s'installe. Fort heureusement, j'avais au même moment une lecture-audio prenante qui compensait mes déboires "papier".

On peut trouver sur Babelio des avis plus enthousiastes que le mien (voir ici)

Ces deux romans auront, je l'espère, plus de chance dans une deuxième vie. Je les ai déposés dans une boite à livres. 

 

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31 octobre 2018 3 31 /10 /octobre /2018 23:14

Viviane Hamy - aout 2018 - 304 pages 

Le narrateur du roman, Jeff Valeda, passait ses vacances à Davos avec sa tante, dans les années 70. C'est une période de sa vie qu'il avait plus ou moins oubliée jusqu'au jour où il reçoit, dans sa boite aux lettres, une carte postale de l'hôtel, puis une deuxième. On peut lire, au dos des cartes, quelques phrases laconiques en mauvais français, qui intriguent suffisamment le destinataire pour qu'il ait envie de rencontrer l'expéditeur. La rencontre a lieu dans un lieu neutre. C'est une belle femme d'environ 45 ans, allemande, qui se présente à lui. Elle lui reproche d'avoir été mêlé à une histoire ancienne, en lien avec son père. Ce dernier, docteur en histoire, avait fui l’Allemagne de l'Est pendant la guerre froide puis il s'était engagé dans un réseau visant à faire sortir secrètement des confrères de la RDA.

Le début du roman raconte les vacances (plus ou moins insipides) de Jeff Valeda à Davos.  Nous découvrons les les clients de l'hôtel et les interactions entre eux . Le narrateur fait appel à sa mémoire, forcément sélective. Il a retenu les faits qui pouvaient intéresser un adolescent de l'époque mais il est complètement passé à côté de ce qui se tramait dans l'hôtel.

J'abandonne environ un livre par an. Je suis une coriace, je mets un point d'honneur à persévérer, me persuadant que l'histoire va finir par décoller.  Avec "Hotel Waldheim" j'ai tenu 120 pages (plus d'un tiers du livre) et j'ai déclaré forfait. Je m'ennuyais à mourir. L'aspect historique du roman aurait dû m'accrocher mais il arrive tard et se trouve délayé dans une intrigue que j'ai trouvé confuse et inintéressante. Je suis sans doute passée à côté des subtilités de l'histoire et surtout de la façon de la raconter. Le seul élément qui ma intéressée est relatif à la Stasi. Je ne savais pas que leurs archives avaient été déchirées en petit morceaux et qu'ils constituaient encore aujourd'hui un  puzzle géant. Quelques recherches sur internet m'ont permis d'en savoir plus sur cette affaire  (notamment cet article).

J'ai, dans ma Pile à Lire, un autre roman de l'auteur : Les soeurs Brelan". Il y a fort à parier que je ne le sortirai pas de sitôt...

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique organisée  par Babelio. Il est en lice pour le Goncourt. Je serais surprise qu'il l'obtienne...

Un rendez-vous manqué.

Babelio
11 / 12

 

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7 juin 2018 4 07 /06 /juin /2018 23:29

Audiolib 2018 - traduit de l'allemand par C. Tresca - lu par Thilbault de Montalembert - 7 h 06

Une fois n'est pas coutume, voici la quatrième de couverture :

Dans ce livre plein de grâce, acclamé dans le monde entier, le forestier Peter Wohlleben nous apprend comment s'organise la société des arbres. Les forêts ressemblent à des communautés humaines. Les parents vivent avec leurs enfants, et les aident à grandir. Les arbres répondent avec ingéniosité aux dangers. Leur système radiculaire, semblable à un réseau internet végétal, leur permet de partager des nutriments avec les arbres malades mais aussi de communiquer entre eux. Et leurs racines peuvent perdurer plus de dix mille ans… Prodigieux conteur, Wohlleben s'appuie sur les dernières connaissances scientifiques et multiplie les anecdotes fascinantes pour nous faire partager sa passion des arbres.

Après avoir découvert les secrets de ces géants terrestres, par bien des côtés plus résistants et plus inventifs que les humains, votre promenade dans les bois ne sera plus jamais la même.Peter Wohlleben a été forestier plus de vingt ans en Allemagne. Il dirige maintenant une forêt écologique. Son livre a été numéro un des ventes en Allemagne et est devenu un étonnant best-seller aux États-Unis, et maintenant en France.

 

Mon avis :
 

Si une balade en forêt avec un connaisseur peut me passionner, parcourir (ou écouter) un livre sur le sujet ne m'attire pas. J'ai essayé plusieurs fois d'écouter ce texte mais mon esprit vagabondait très vite, s'envolant vers d'autres cimes. J'avais pourtant une prédisposition pour aimer ce titre. Mon prénom (Sylvie) vient du latin Silvia, féminin de Silvius, dérivé du mot silva qui veut dire "forêt".

J'aime beaucoup la voix de Thibault de Montalembert, ce qui me rend doublement triste de ne pas avoir réussi à me passionner pour cet ouvrage.

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21 novembre 2016 1 21 /11 /novembre /2016 00:37

Babel 2011 (Léméac 1978) - 180 pages

Une fois n'est pas coutume, je vous livre la quatrième de couverture :

"Tu commences une histoire au bord du fleuve à Cap-Rouge autour d'un feu scientifique et tu gagnes le large tranquillement comme le marquis de Carabas qui s'avance de plus en plus loin dans la rivière et ton bateau se promène un bout de temps entre Québec et Lévis et à cause d'une grande barge noire avec des lumières aux deux bouts il se met à dériver jusqu'à l'île d'Orléans et plus loin jusqu'à la Côte Nord et la Gaspésie où le fleuve est assez large pour les grosses tempêtes qui donnent le mal de mer et où il y en a qui peuvent se noyer comme le marquis de Carabas qui perd pied tandis que le Chat botté court comme un fou vers le carrosse du roi et tu ne sais plus très bien où ton bateau en est rendu..."

Ce que j'en ai pensé :

A l'occasion de du challenge "Québec en novembre", j'ai sorti ce roman de ma pile à lire, certaine de passer un bon moment, comme toujours avec Jacques Poulin. Hélas, je n'ai pas compris grand chose à cette histoire, que l'on suit au travers des yeux d'un enfant. Il est question d'un petit garçon qui habite une maison sur pilotis près d'un lac. Il raconte ses relations avec ses parents, les voisins et des amis imaginaires. C'est à peu près tout ce que je peux en dire.
 
Il est difficile de distinguer, dans le récit, ce qui est réel de ce qui relève de l'affabulation. La quatrième de couverture donne le ton, j'aurais du me méfier. Comme le livre est court, je me suis accrochée jusqu'à la moitié puis j'ai déclaré forfait, lassée des divagations de Jimmy.
 
Je vais m'empresser de d'oublier ce roman de Jacques Poulin (qui compte parmi ses tous premiers).
 
Si vous souhaitez découvrir l'auteur, je vous conseille plutôt :
La tournée d'automne ou Volkswagen Blues (ou d'autres titres. Jusqu'ici, j'avais tout aimé).

Lecture dans le cadre de Québec en novembre, organisé par Karine etYueyin

Je participe aussi, avec ce titre, au challenge objectif PAL chez Antigone et Anne.

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21 mai 2016 6 21 /05 /mai /2016 14:21

Je termine ma présentation des livres du Prix Audiolib 2016 par les deux ouvrages que j'ai abandonnés, pour des raisons différentes.

L'assassin qui rêvait d'une place au paradis - Jonass Jonasson

Audiolib 2016 - lu par Féodor Atkine - 8 h 25
Audiolib 2016 - lu par Féodor Atkine - 8 h 25

Présentation de l'éditeur :

Après trente ans de prison, Johan Andersson, alias Dédé le Meurtrier, est enfin libre. Mais ses vieux démons le rattrapent vite : il s’associe à Per Persson, réceptionniste sans le sou, et à Johanna Kjellander, pasteur défroqué, pour monter une agence de châtiments corporels. Des criminels ont besoin d’un homme de main ? Dédé accourt ! Per et Johanna, eux, amassent les billets. Alors, le jour où Dédé découvre la Bible et renonce à la violence, ses deux acolytes décident de prendre les choses en main et de le détourner du droit chemin… Après son vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, son aanalphabète qui savait compter, c’est à un malfrat repenti que Jonas Jonasson donne une seconde chance.

Mon avis :

Autant le dire tout de suite, cette écoute avait très peu de chance de me plaire. Je suis très difficile en matière de littérature humoristique et j'avais abandonné du même auteur "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", lassée du côté répétitif des "loufoqueries". Je dois dire par ailleurs que je n'aime pas les auteurs qui exploitent inlassablement le même filon, ce qui est franchement le cas ici.

Sans grande surprise, j'ai donc abandonné très vite cet ouvrage, incapable de m'y intéresser. Après avoir écouté trois fois la première plage, sans parvenir à empêcher mon esprit de vagabonder, j'ai déclaré forfait. De toute évidence, Jonas Jonasson n'est pas un auteur pour moi.

Je précise que le lecteur, Fédéor Atikine, n'y est pour rien. J'avais beaucoup aimé son interprétation d'autres livres audio (le vieux qui lisait des romans d'amour, le quatrième mur...).

Les avis (tous plus que mitigés) de :Sandrine - Enna - A propos de livres - Estelle

Boussole - Mathias Enard

Audiolib 2016 - lu par l'auteur - 18 heures
Audiolib 2016 - lu par l'auteur - 18 heures

Présentation de l'éditeur :

Dans son appartement viennois, Franz Ritter, musicologue épris d’Orient, cherche en vain le sommeil, dérivant entre fièvre et mélancolie, songes et souvenirs qu’habitent les images de l’insaisissable Sarah, spécialiste de l’attraction du Grand Est sur les aventuriers, les savants, les artistes occidentaux. Ainsi se déploie un monde d’orientalistes animés d’un désir de découvertes que l’actualité contemporaine vient gifler. Et l’écho de leur élan brisé résonne dans l’âme des personnages comme il traverse le livre. Roman nocturne, enveloppant et musical, tout en érudition généreuse et humour doux-amer, Boussole est une déclaration d’admiration, une quête de l’autre en soi et une main tendue – comme un pont jeté entre l’Occident et l’Orient, bâti sur l’inventaire amoureux de siècles de fascination et d’influences indélébiles, pour tenter d’apaiser les feux du présent.

Mon avis :

Boussole avait des chances de me plaire. J'ai lu et beaucoup aimé de Mathias Enard "Parlez moi de batailles, de rois et d'éléphants" et "Rue des voleurs". Le thème évoqué, à savoir l'orientalisme, m'intéressait et j'étais curieuse d'en apprendre plus sur le sujet. Malheureusement, en dépit de ma bonne volonté, je ne suis pas parvenue à me concentrer sur cette écoute.

Je pense que le lecteur, qui n'est autre que l'auteur lui même, y est pour beaucoup. Il lit son texte de façon soporifique. Comme c'est un texte ardu, je n'ai pas réussi à passer outre ces problèmes d'intonation et de voix. La perspective de dix-huit d'heures d'écoute dans ces conditions a eu raison de ma motivation Je ne sais pas si la version papier serait parvenue à m'intéresser davantage et je ne le saurai sans doute jamais car cette tentative infructueuse m'a ôté le goût récidiver sous une autre forme.

Sandrine et Enna partagent mon avis.

Je n'ai pas de regrets par rapport à ces deux abandons. Il est normal de ne pas tout aimer quand on lit une sélection pour un Prix.

Deux abandons (livres audio)

Lu dans le cadre du Prix Audiolib 2016

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2 novembre 2015 1 02 /11 /novembre /2015 00:46
le cherche midi 2015 - 400 pages - traduit de l'anglais (américain) par JY PELLEGRIN
le cherche midi 2015 - 400 pages - traduit de l'anglais (américain) par JY PELLEGRIN

Peter Els est un compositeur de musique à la retraite. Son passe-temps favori est désormais de s'adonner à quelques inoffensives expériences scientifiques dans un laboratoire de fortune. Sa vie tranquille bascule quand une infection bactériologique dans son quartier déclenche une enquête suivie d'une perquisition dans sa maison. Paniqué, alors qu'il n'a rien à se reprocher, il prend la poudre d'escampette. Commence alors pour lui une sorte de parenthèse sociale, qu'il met à profit pour se replonger dans sa passion de toujours, la musique.

"Orféo" aurait dû me plaire, je voulais l'aimer et j'étais décidée à m'accrocher car je savais que c'était un livre difficile. Je parfais confiante car j'aime les romans où la musique tient un rôle important. Hélas, les passages trop techniques sur création musicale ont démoli peu à peu ma motivation et j'ai déclaré forfait à la moitié du livre. L'effort demandé était supérieur au plaisir retiré et je savais que, même en allant au bout, une partie du roman m'échapperait.

Je ne garderai pas un mauvais souvenir de ce livre car j'ai beaucoup apprécié certains passages comme celui qui raconte de façon très émouvante la création et la première représentation du Quatuor pour la fin des temps d’Olivier Messiaen, au stalag VIII A de Görlitz, en 1941. Par ailleurs, le personnage de Peter Els est assez attachant et j'ai pris plaisir à plonger dans ses souvenirs mais cela n'a pas suffi à me donner envie d'aller jusqu'au bout de son aventure.

Un livre à réserver, me semble-t'il aux lecteurs dotés d'une solide culture musicale;

Les avis de Keisha - Sandrine - Papillon

Orféo - Richard Powers

Lu dans le cadre de Masse Critique, de Babelio.

6/6 rentrée littéraire 2015
6/6 rentrée littéraire 2015

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26 avril 2015 7 26 /04 /avril /2015 23:17
Audiolib 2015 (Zulma 2014) - 12 h 36 - lu par Thibault De Montalembert
Audiolib 2015 (Zulma 2014) - 12 h 36 - lu par Thibault De Montalembert

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Une fois n'est pas coutume, (vous allez comprendre pourquoi), je vous livre la quatrième de couverture :

"Martial Canterel, richissime opiomane, se laisse interrompre dans sa reconstitution de la fameuse bataille de Gaugamèles par son vieil ami Holmes (John Shylock). Un fabuleux diamant, l’Anankè, a été dérobé à Lady MacRae. Voilà donc Holmes et l’aristocratique dandy embarqués dans la poursuite du dangereux criminel. Par une mise en abyme jubilatoire, cette poursuite vient s’entrecroiser avec les aléas d’une fabrique de cigares du Périgord où, comme aux Caraïbes, se perpétue la tradition de la lecture, à voix haute, des aventures de Jean Valjean ou de Monte-Cristo. Mais la fabrique est bientôt reprise par le fondateur de B@bil Books, une usine de liseuses électroniques…

Cette folle équipée romanesque est aussi une réflexion sur l’art littéraire, doublée d’une critique radicale de la gouvernance anonyme qui nous aliène jusque dans nos bonheurs les plus intimes."

Mon humble avis :

Je vais être honnête avec vous, je n'ai pas compris grand-chose à cette histoire au point qu'il m'est difficile de la résumer. J'ai tenté de m'accrocher jusqu'à la moitié de l'écoute, luttant pour empêcher mon esprit de vagabonder, mais sans succès. Je crois que je n'ai jamais eu d'écoute aussi laborieuse. Je ne vous dirai pas que je n'ai pas réussi à me concentrer de temps en temps mais à la moindre digression, mon esprit s'échappait pour voguer vers d'autres aventures.

En échangeant avec d'autres blogueuses qui participent à ce prix, je me suis rendu compte que je n'étais pas la seule dans ce cas, ce qui m'a un peu consolée. C'est très perturbant d'être hermétique à un texte à ce point. Par curiosité, j'ai écouté les deux derniers chapitres, qui m'ont éclairée sur le lien entre les deux histoires du livre à savoir une enquête autour de la perte d'un diamant et l'histoire d'une fabrique de cigares où on lit à voix haute, aux ouvriers, des œuvres littéraires. Cette deuxième histoire aurait pu me captiver mais quand je commençais à me concentrer sur cette histoire, il était temps de passer à la seconde.

J'ai tout de même réussi à rire un peu durant mon écoute, ceux qui ont lu le livre me comprendront, il s'agit des moments où Madame Dieumerci tente de trouver des solutions à l'impuissance de son mari. Vous allez me dire : mais quel est le lien entre l'histoire de ce couple et les deux autres histoires ? On ne le saisi qu'à la fin du roman...

Je tiens à préciser que le lecteur Thibault De Montalembert n'y ait pour rien, sa prestation est parfaite, comme d'habitude.

Mon billet est un peu décousu ? Oui, sans doute, mais bien moins que ma lecture, je vous assure !

L'avis de Papillon sur la version papier qui me fait rager de ne pas avoir pu entrer dans ce livre :

"Un roman brillantissime et vertigineux que se doit de lire tout amoureux des livres".

Keisha a beaucoup aimé aussi la version papier

Lu dans le cadre du prix audiolib 2015
Lu dans le cadre du prix audiolib 2015

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Challenge rentrée littéraire 2014 (18ème)
Challenge rentrée littéraire 2014 (18ème)

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