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Une fois n'est pas coutume, (vous allez comprendre pourquoi), je vous livre la quatrième de couverture :
"Martial Canterel, richissime opiomane, se laisse interrompre dans sa reconstitution de la fameuse bataille de Gaugamèles par son vieil ami Holmes (John Shylock). Un fabuleux diamant, l’Anankè, a été dérobé à Lady MacRae. Voilà donc Holmes et l’aristocratique dandy embarqués dans la poursuite du dangereux criminel. Par une mise en abyme jubilatoire, cette poursuite vient s’entrecroiser avec les aléas d’une fabrique de cigares du Périgord où, comme aux Caraïbes, se perpétue la tradition de la lecture, à voix haute, des aventures de Jean Valjean ou de Monte-Cristo. Mais la fabrique est bientôt reprise par le fondateur de B@bil Books, une usine de liseuses électroniques…
Cette folle équipée romanesque est aussi une réflexion sur l’art littéraire, doublée d’une critique radicale de la gouvernance anonyme qui nous aliène jusque dans nos bonheurs les plus intimes."
Mon humble avis :
Je vais être honnête avec vous, je n'ai pas compris grand-chose à cette histoire au point qu'il m'est difficile de la résumer. J'ai tenté de m'accrocher jusqu'à la moitié de l'écoute, luttant pour empêcher mon esprit de vagabonder, mais sans succès. Je crois que je n'ai jamais eu d'écoute aussi laborieuse. Je ne vous dirai pas que je n'ai pas réussi à me concentrer de temps en temps mais à la moindre digression, mon esprit s'échappait pour voguer vers d'autres aventures.
En échangeant avec d'autres blogueuses qui participent à ce prix, je me suis rendu compte que je n'étais pas la seule dans ce cas, ce qui m'a un peu consolée. C'est très perturbant d'être hermétique à un texte à ce point. Par curiosité, j'ai écouté les deux derniers chapitres, qui m'ont éclairée sur le lien entre les deux histoires du livre à savoir une enquête autour de la perte d'un diamant et l'histoire d'une fabrique de cigares où on lit à voix haute, aux ouvriers, des œuvres littéraires. Cette deuxième histoire aurait pu me captiver mais quand je commençais à me concentrer sur cette histoire, il était temps de passer à la seconde.
J'ai tout de même réussi à rire un peu durant mon écoute, ceux qui ont lu le livre me comprendront, il s'agit des moments où Madame Dieumerci tente de trouver des solutions à l'impuissance de son mari. Vous allez me dire : mais quel est le lien entre l'histoire de ce couple et les deux autres histoires ? On ne le saisi qu'à la fin du roman...
Je tiens à préciser que le lecteur Thibault De Montalembert n'y ait pour rien, sa prestation est parfaite, comme d'habitude.
Mon billet est un peu décousu ? Oui, sans doute, mais bien moins que ma lecture, je vous assure !
L'avis de Papillon sur la version papier qui me fait rager de ne pas avoir pu entrer dans ce livre :
"Un roman brillantissime et vertigineux que se doit de lire tout amoureux des livres".
Keisha a beaucoup aimé aussi la version papier
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