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Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

7 mai 2019 2 07 /05 /mai /2019 23:44

Le tripode - avril 2019 - 96 pages

Cet ouvrage n'est pas vraiment une BD mais plutôt un recueil illustré de saynètes de la vie ordinaire (couple, famille, travail...). Il est aussi question de sujets de société (écologie, réseaux sociaux...). L'ouvrage peut se parcourir en une petite heure, ce que j'ai fait. On peut aussi picorer quelques planches de temps à autre.

Grâce à un humour caustique, Germain Huby nous fait sourire (parfois rire) plutôt "jaune". En effet, les situations décrites sont à la fois drôles et cruelles, parfois absurdes. Le regard décalé sur notre société m'a beaucoup plu, me faisant penser à celui de Fabcaro. Je ne connaissais par du tout Germain Huby, artiste plasticien français et touche à tout (vidéo, photo, dessin, texte). Son oeuvre la plus connue est paraît-il la série "Germain fait la télé", que je ne connais pas (je suis totalement ignare en matière de séries).

Dans le recueil, le texte prend plus de place que le dessin, qui vient en appui aux dialogues. L'objet-livre est très soigné. Le grain de papier est agréable à l’œil et au toucher. Les bulles sont bien lisibles et le choix des couleurs harmonieux. ll faut dire que j'adore le turquoise, qui prédomine dans l'ouvrage.

C'est un recueil à laisser sur la table du salon pour en faire profiter les amis et la famille (ce que je vais m'empresser de faire).

Voici une des planches :

A découvrir !

La BD de la semaine, c'est chez Moka

 

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 23:52

Dupuis 2016 - 116 pages

En 1958, en pleine guerre d'Algérie, douze membres de l'équipe de France de Football quittent clandestinement la France pour rejoindre le FLN. Ils ont dans l'idée de créer une équipe de foot algérienne et de faire le tour de monde pour défendre l'indépendance de leur pays. 

Je n'aime pas le foot et en dehors de la finale de la coupe du monde je ne regarde jamais un match. Alors pourquoi ai-je aimé cette BD ? Parce qu'il est question avant tout d'une aventure humaine. Si compétition il y a, c'est dans le but faire avancer un idéal. Et quand un ballon rond remplace les armes, je dis bravo !

Rey, Gallic et Kris nous relatent une page d'histoire passionnante que je ne connaissais absolument pas. Nous voyageons à travers le monde tout en suivant les joies et les peines de ces jeunes gens. Ils ont su se serrer les coudes pour un idéal commun, mettant entre parenthèses une brillante carrière pour aller vers l'inconnu. Nous découvrons que l'épopée n'est pas un long fleuve tranquille, loin des familles et d'un avenir tout tracé.

Je connaissais déjà le dessin de Javi Rey (découvert dans Intempérie). J'ai retrouvé dans "un maillot pour l'Algérie" la même justesse dans la représentation des visages, très expressifs. 

A découvrir, même si vous n'êtes pas pas un fan de foot !

La BD de la semaine, c'est chez Stephie

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 23:21

Futuropolis - 79 pages - 2018

Si vous avez besoin d'une brassée de bonne humeur, montez sur le tracteur de Didier et vous m'en direz des nouvelles.  L'histoire se passe à la campagne et serait intemporelle sans le rôle joué par "Meetic.fr". En effet, le site de rencontre vient perturber quelque peu la vie bien huilée de Didier et de sa sœur Soazic.  Didier est un rêveur, bon vivant et d'une gentillesse sans limites (ou presque). Pas trop courageux, il se repose sur sa frangine qui a de l'énergie à revendre et dirige la ferme d'une main de maître. Je n'ai pas envie d'en dire plus car il faut vraiment se laisser surprendre. Voici ce qui met le feu aux poudres :

J'ai lu la première page (juste pour voir) avant de me coucher et j'ai été happée par l'histoire sans m'en rendre compte. Ce n'est qu'une fois arrivée à la fin, que je me suis rappelée que je ne voulais lire que le début (et zut pour les cernes du lendemain) !

Voici une petite idée de l'allure de Didier et de sa sœur (le type sur la roue du tracteur n'est pas mal non plus, dans son genre) . Ils sont craquants, non ? 

 

Sur un ton gentiment moqueur et décalé, cette BD nous offre une version drôle et poétique de l'amour à la campagne (pour ne pas dire dans le pré). Le texte et les dessins s'accordent si bien qu'on a peine à croire que deux personnes ont travaillé sur l'album. 

J'ai eu la chance de rencontrer le dessinateur, François Ravard, à salon du livre de Binic et j'ai été conquise par sa gentillesse et sa bonne humeur (à l'image de ses personnages). J'espère bien qu'ils continueront, Rabaté et lui, à travailler en duo sur d'autres albums. Celui-ci est une vraie réussite.

Je me suis bien amusée avec Didier et compagnie. Une belle parenthèse humoristique !

 

La BD de la semaine, c'est chez Stephie

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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 23:14

Dargaud 2018 - 59 pages

J'ai lu le premier tome de cette série en 2007.  Dans mon billet de l'époque, je me promettais de lire les opus suivants mais il m'aura fallu douze ans et quelques rides pour renouer avec ce chat un peu particulier puisqu'il est doté de la parole. J'ai retrouvé avec plaisir la langue bien pendue du félin et son impertinence bien ciblée quand il s'agit de se moquer les humains. La religion (juive) est le domaine dans lequel il déploie le mieux son art. L'histoire n'est au fond qu'un prétexte pour pointer du doigt l'absurdité des relations entre l'homme et la religion, quelle qu'elle soit.

La fille du rabbin a pour mission d'éduquer une jeune catholique qui doit se marier avec un juif. La fiancée met du cœur à l'ouvrage pour s'approprier les rites de son futur mari mais mais elle n'est pas soutenue par grand monde (pas même par son fiancé).  Le chat va mettre les pieds dans le plat et dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Le félin va également semer la zizanie en s'arrangeant pour que l'intérêt que porte le fiancé à une autre jeune femme soit connu de tous (notamment de la fiancée).

Le dessin est plus efficace qu'esthétique. Il ne s'agit pas de faire joli mais de croquer au mieux les personnages en mettant en évidence leurs traits de de caractère. Les dialogues sont assez drôles et l'ouvrage se parcourt avec plaisir, même si l'écriture demande un petit effort de déchiffrage. 

Je conseille de lire au moins un opus car ce chat philosophe et moqueur est un personnage qu'il serait dommage de ne pas connaitre. Pour autant, je ne me précipiterai pas sur un autre tome immédiatement car il me semble que tous les opus se ressemblent plus ou moins.

Une série à connaître (même si on se limite à un ou deux tomes).

La BD de la semaine - chez Noukette

Lu grâce une opération organisée par Rakuten "La BD fait son festival"

 

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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 00:53

Dargaud - 2000 - Tome 1

Tous les personnages de cet album sont anthropomorphes mais tous ne rendent pas hommage à l'espèce humaine... Dès la première page, nous découvrons une scène de crime. Une jeune femme a été assassinée dans son lit. Blacksad (un détective privé à l'apparence de chat) est sur les lieux ainsi que le commissaire chargé de l'affaire. La jeune femme, une actrice de cinéma, est l'une de ses anciennes conquêtes.  Blacksad est prié de ne pas s'occuper de l'enquête mais, bien-entendu, il va s'empresser de faire le contraire en se jetant à corps perdu à la recherche du coupable. 

On ne sait pas quel est le passé du détective mais visiblement, il n'est plus l'homme qu'il était jadis :

Quand il s'agit de venger son ex et que l'enquête le mène dans les plus hautes sphères de la société, Blacksad est à son affaire. Il ne prive pas de rabattre le caquet de celui qui se croit tout permis sous prétexte qu'il a le pouvoir et l'argent. Et comme il finit par avoir la bénédiction du commissaire (qui ne peut pas agir par lui-même vu le contexte), le détective n'hésite pas à jouer les justiciers.

 

Cette BD, dont je vous présente aujourd'hui le premier tome, est une série culte que j'ai croisée plusieurs fois sur les blogs et que j'avais très envie de découvrir. Voilà chose faite et c'est vrai un coup de coeur. J'ai autant aimé le graphisme que le scénario, digne d'un bon polar. A peine terminé, j'ai relu l'ouvrage dans la foulée, m'arrêtant cette fois plus attentivement sur l'expression des visages (je n'ai pas envie de dire les gueules) mais aussi sur les décors, très soignés. L'histoire se passe dans une ville des Etat-Unis (New-York je suppose).

Sans nul doute, j'irai à la découverte les opus suivants. Il me tarde de retrouver le séduisant détective et ce chouette commissaire à la tête de chien. L'un comme l'autre possèdent ce qui fait la différence entre l'homme et l'animal, une conscience.

Un coup de coeur !

Lu grâce une opération organisée par Rakuten "La BD fait son festival"

Aujourd'hui c'est

La BD de la semaine, c'est chez Stephie

 

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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 00:41

Editions Le Lombard

scénario : Jean Van Hamme - dessins : Christophe Simon

"Kivu" est une BD qui mélange fiction et réalité. Mais il n'y a aucun risque de confusion entre les deux, car les premières pages nous expliquent le contexte de l'histoire, nous permettant  par la suite de faire la distinction entre le réel et le fictif.

l'histoire se passe au Congo, dans la région du Kivu, convoitée pour ses richesses et notamment le Coltan (qui sert à fabriquer les téléphones portables). Des multinationales occidentales manipulent des milices locales pour chasser les paysans de leurs terre. Ces derniers sont exploités dans les mines après que leurs femmes aient été violées et mutilées de façon abominable. Un médecin, le docteur Mukwedge répare ces femmes abîmées (notamment au niveau des organes génitaux). 

 

Un jeune homme, François, est envoyé dans cette région par son employeur qui n'est autre qu'une industrie occidentale. François a pour mission de trouver un directeur de production (autrement dit un chef de milice) pour remplacer celui en place, qui vient d'être tué "dans l'exercice de sa mission". On le voit se faire abattre par un jeune autochtone qui agit en légitime défense.

Dès le premier jour, François, par accident, renverse la sœur du jeune garçon qui a tué le chef de milice.  Il prend alors en charge cette dernière. Bien vite, le jeune homme comprend qu'il s'est fourré dans un sacré pétrin en acceptant la mission au Kivu (mais avait-il le choix ?).  Plutôt que de se rendre complice de la situation, il choisit le camp des autochtones ce qui  va, bien-entendu, lui créer beaucoup d'ennuis.

Certaines scènes sont très violentes mais sans doute bien en dessous de la réalité. En refermant l'ouvrage, on ne peut s'empêcher de ressentir de la colère contre le système mais aussi de la honte d'être complice, en tant qu'occidental, de cette violence que l'on cautionne, même si c'est de façon indirecte.

Je connaissais vaguement la situation du Congo après avoir vu des reportages au journal télévisé mais cette BD m'a sensibilisée bien plus n'importe quel reportage audiovisuel. Le mélange de fiction et de documentaire est particulièrement efficace. On pourrait reprocher à l'histoire de se terminer trop bien (le dénouement est-il réaliste ?) mais sincèrement, après tant de violence, un peu d'espoir est le bienvenu.

Merci à l'amie qui m'a prêté ce livre.

 

Pour connaitre les autres de titres de "la BD de la semaine", rendez-vous chez Stephie

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16 janvier 2019 3 16 /01 /janvier /2019 00:49

Cà et là - traduit du suédois par Florence Sisask - 221 pages

L'histoire se passe en Norvège. Jens, 17 ans, ressent pour son meilleur ami des sentiments qui vont au delà de l'amitié. Ce n'est hélas pas réciproque. Pour tenter de mettre de la distance avec cet amour à sens unique, Jens décide de d'aller passer l'été à Finnsnes, où vivent son oncle et son compagnon. Tous deux  accueillent à bras ouverts ce neveu qu'ils comprennent mieux que quiconque.

A Finnsnes, Jens fait la connaissance de jeunes gens de son âge et notamment d'Edor, qui ne lui est pas indifférent. Cette fois, c'est réciproque. Pour autant, leur relation n'est pas aisée car Edor a du mal à assumer son attirance pour un autre sexe. Il n'est pas aidé par sa famille qui ne voit pas d'un bon œil son penchant homosexuel. Pendant qu'Eldor se débat avec des sentiments contradictoires (et ne parvient pas à couper le cordon avec sa petite amie), Jens travaille la confiance en soi qui lui manque pour être un adolescent épanoui.

Cette BD traite avec beaucoup de finesse le sentiment amoureux chez les adolescents et en particulier chez ceux du même sexe. L'histoire n'est pas d'une grande originalité mais le sujet est bien traité, avec beaucoup de pudeur, notamment dans les scènes d'amour.

Le dessin est assez simple et dégage beaucoup de douceur avec ses couleurs pastel. Le choix de la  simplicité dans les croquis est tout à fait en phase avec l'histoire. Le personnage de Gens avec ses cheveux roux et ses rondeurs m'a bien plu. Il porte sur son visage la gentillesse qui le caractérise. En revanche, j'ai été un peu déçue par la représentation de la nature. On ne peut pas vraiment se faire une idée des beaux paysages norvégiens car les décors sont assez minimalistes. Ce sera mon petit bémol.

Une BD que je recommande sans hésiter !

Pour connaitre les autres de titres de "la BD de la semaine", rendez-vous chez Stéphanie.

Lu dans le cadre du Masse critique special BD organisé par BABELIO

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21 novembre 2018 3 21 /11 /novembre /2018 00:36

La Martinière - octobre 2018 - 158 pages

Je devais mettre en ligne ce billet le 13 novembre dernier, jour du 3ème anniversaire de l'attentat du bataclan, mais je n'ai pas réussi à rédiger mon billet dans les délais. C'est donc aujourd'hui que je vous donne mon avis sur cette BD, écrite et dessinée par Catherine Bertrand, rescapée du terrible attentat de 2015.

Catherine Bertrand était au balcon quand les tirs ont commencé. Elle a pu sortir du théâtre miraculeusement et s'est cru indemne de toute blessure. Après la phase de déni des premiers jours et l'euphorie d'être vivante,  les symptômes du stress post-traumatique ont fait leur apparition dans sa vie et ne l'ont plus lâché d'une semelle. Elle symbolise cet état par un énorme boulet (par comparaison avec les petits boulets avec lesquels nous jonglons dans la vie quand tout va plutôt bien).

A compter du 13 novembre 2015, sa vie ressemble à cela :

La métaphore du boulet, très explicite, est le fil rouge de la BD.  Elle illustre bien la place que le traumatisme occupe  dans la vie d'un rescapé et l'impossibilité de s'en défaire.

La dessinatrice évoque, avec humour et une bonne dose d'autodérision :  les difficultés de communications, les tracasseries administratives, la difficulté de se concentrer au travail... 

Je recommande chaudement cette BD. Le sujet est bien traité, de façon originale. Ceux qui ont subi un traumatisme dans leur vie (même s'il n'est pas de cet ampleur) s'y retrouveront. Cette Bd peut également aider les proches, leur apportant des clés de compréhension de ce qu'est le stress post-traumatique.

Tirage au sort :

Comme je me retrouve en possession de deux exemplaires, j'offre avec plaisir l'un d'entre-eux. Pour participer, il suffit de me laisser un commentaire en me précisant que vous êtes intéressé par mon petit concours. Vous avez jusqu'au 28 novembre pour vous inscrire. Résultats le 29 novembre.

La gagnante est Kathel !

Kathel, j'attends tes coordonnées.

(j'avais mis l'information hier soir mais j'ai du oublier de cliquer sur "mettre à jour" ce qui explique que l'information n'apparaîsse que maintenant. Merci à Clara de m'avoir informée).

 

 

La BD de la semaine, c'est chez Stephie

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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 23:02
Cher pays de notre enfance (Enquête sur les années de plomb de la Vème république )- E. Davodeau / B. Collombat (BD)

Ce sont le titre et la photo de cette BD qui m'ont attirée. De Gaulle fut en effet le président de ma petite enfance (hum, cela ne me rajeunit pas). Je ne savais pas au juste à quoi m'attendre, sinon qu'il s'agissait d'un reportage sur la Vème république, mais j'étais confiante. Davodeau est une valeur sûre.

Des affaires dont il est question dans cette enquête, je connaissais en gros les grandes lignes. Je me souviens notamment d'images en noir et blanc relatant l'affaire du ministre Boulin ou celle du juge Renaud. En revanche, je ne savais pas grand chose du le SAC (service d'action civique), qui est au cœur de l'enquête.

Benoit Collombat et d'Etienne Davodeau nous démontrent que de 1960 à 1981 (année de dissolution du SAC), la démocratie était bien souvent bafouée au profit d'actions réalisées en sous marin par ce fameux SAC : pressions diverses, couvertures d'affaires....Cette milice du parti gaulliste avait également pour consigne, entre autre, de donner un coup de main aux grandes entreprises pour contrer les syndicats. Les moyens utilisés étaient peu glorieux (intimidation, harcèlement...).

Nous suivons les deux auteurs dans leur périple à travers la France. Au contact des témoins de l'époque, ils tentent d'en savoir plus sur les affaires qui n'ont jamais été élucidées. Les témoins s'expriment sans trop de difficultés mais certaines vérités ne sont dites qu'à demi-mots.

Aurais-je lu un documentaire de format classique sur ce sujet ? Certainement pas. Je ne suis pas assez férue d'histoire politique pour cela. En revanche, le format BD m'a tout à fait satisfaite Une BD est vite lue et les illustrations donnent un côté ludique à la lecture. Par ailleurs, le dessin permet de mieux visualiser les scènes de crime et de retranscrire les expressions des visages. Ces expressions en disent parfois plus long que les paroles quand les témoins s'expriment à mots couverts.

Une BD passionnante sur un sujet plutôt original.

Ma note : 17/20

Cher pays de notre enfance (Enquête sur les années de plomb de la Vème république )- E. Davodeau / B. Collombat (BD)

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Cher pays de notre enfance (Enquête sur les années de plomb de la Vème république )- E. Davodeau / B. Collombat (BD)

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Cher pays de notre enfance (Enquête sur les années de plomb de la Vème république )- E. Davodeau / B. Collombat (BD)

Lu dans le cadre de "La BD fait son Festival" organisé par Price Minster

#1Blog1BD

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 00:03

Je commence à prendre goût à la lecture de bandes dessinées. Je les lis en journée le week-end, contrairement aux romans que je lis le soir, dans mon lit. Une BD, c’est coloré et vite lu, une pause détente fort agréable.  Mais je ne sais pas vraiment en parler. C'est pourquoi j’ai choisi de les regrouper par trois ou quatre, et d’en dire uniquement quelques mots. Peut-être, au fil du temps, arriverai-je à en dire plus ?

 

Cadavre exquis – Pénélope Bagieu

Le monde de l’édition est au centre de ce roman, alors que son héroïne en est très éloignée, du moins au début ! J’ai beaucoup ri des aventures de cette hôtesse d’accueil qui débarque dans la vie d’un écrivain à succès, pour le meilleur et surtout pour le pire (du moins pour lui !). Un bon moment de détente que je dois à Bladelor. 

  

  

Edlyn – Cécile

 Pour qui aime les paysages insulaires, une très jolie BD dont l’histoire se passe à l’île D’Yeu. Il est question de la relation tourmentée d’un papa marin-pêcheur et de sa petite fille. J'ai été particulièrement séduite par les illustrations.

Une BD qui s’adresse à tous les publics.

 

 

Le long voyage de Léna – André Juillard et Pierre Christin

Lena nous entraîne dans un long voyage qui la mène dans différents endroits du monde. Nous comprenons vite qu’il ne s’agit pas d’un voyage d’agrément mais il faut attendre la toute fin pour comprendre la finalité du voyage. Cette finalité m’est apparue un peu obscure, mais cela ne m’a pas empêchée d’apprécier ce voyage en compagnie d’une femme qui cache derrière sa mélancolie, une bien triste peine…  

  

 

Le bar du vieux français – Stassen-Lapière

Le bar du vieux français se trouve au Maroc, en plein désert. C’est là que vont se rencontrer deux jeunes gens, par le plus grand des hasards. La jeune fille, d’origine marocaine, a quitté la France à l’insu de ses parents pour aller à la découverte de ses origines. Le jeune garçon a fui l’Afrique noire avec l’idée de se rendre en Europe, où il s’imagine que l’herbe sera plus verte. Ils ne vont faire qu’un bout de chemin ensemble, se promettant de garder le contact, via des lettres expédiées à l’adresse du Bar du vieux français.

Il m’a fallu lire deux fois l’histoire pour bien la saisir, les histoires des deux jeunes gens se mêlant sans cesse, mais j’ai apprécié cet univers chaud et coloré aux couleurs de l’Afrique.

 

Peut-être serez-vous tenté par l'une ou l'autre de ces BD ?

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