Audiolib 2023 - traduit de l'anglais par Sarah Gurcel (Canada) - 14 h 35
"Lorsque le dernier arbre" nous conduit en Colombie-Britannique (Canada), sur une période s'étalant de 1934 à 2038. La narration n'étant pas chronologique, il faut être attentif pour ne pas se perdre entre les différentes époques. J'ai décidé assez vite de prendre quelques notes afin de les consulter si besoin, au fil de mon écoute. Quand on lit audio, il est plus compliqué de revenir en arrière. Grâce à ces quelques notes et une construction très maitrisée du roman, j'ai réussi à ne pas me perdre dans les méandres de l'histoire.
L'auteur choisit de commencer la narration par la période la plus récente, à savoir 2038. Nous faisons la connaissance de Jacinda Greenwood, qui occupe le métier de guide forestière dans une île miraculeusement préservée suite "au grand dépérissement", phénomène qui a décimé les arbres et réduit le pays en un désert de poussière. La jeune fille apprend que cette île appartenait à sa famille et qu'il existe une possibilité de la récupérer. Afin de nous faire découvrir l'histoire de la famille de Jacinda, l'auteur remonte le temps à la rencontre des ancêtres de la jeune femme. Nous comprenons peu à peu comment s'est constituée la fortune familiale et pourquoi Jacinda n'en a pas bénéficié.
"Lorsque le dernier arbre" réunit plusieurs genres : saga familiale et historique et dystopie écologique. J'ai bien aimé suivre la famille sur plusieurs générations mais je dois dire que le côté très romanesque de l'ouvrage dilue un peu le message écologique. Nous comprenons toutefois comment le capitalisme, poussé à outrance, a conduit à une catastrophe irrémédiable. Depuis la fin de l'été, j'ai lu plusieurs romans sur le sujet écologique. Chacun aborde la thématique différemment. Celui-ci, par sa portée romanesque, s'adresse à un public assez large.
Une lecture distrayante qui a le mérite d'aborder un thème d'actualité brulant.
Lu dans le cadre d'une opération "Masse critique" de Babelio.