Denoel 2005 - 101 pages
Trois hommes ont été débarqués dans un village par un camion de cirque. Ils se sont installés dans une cabane de chantier, à la périphérie de ce village. Ils vivent en vase clos, ressassant un épisode tragique de leur vie, la mort de la femme qu'ils aimaient. Elle était trapéziste, ils étaient magicien, clown et soigneur de fauves. Ils ne se sont jamais remis de cette mort, s'adonnant à de macabres cérémonies, pour rendre hommage à la jeune trapéziste.
Ces hommes, exclusivement tournés vers le passé, ont déjà un pied dans la tombe. Ils vivent côte à côte sans partager grand chose : "Les peines ne se croisent pas. Ce ne sont que les vies qui se partagent." Quel triste constat ! J'aurais aimé que Jeanne Benameur nous donne l'espoir qu'un peu de bonheur éclairerait encore la vie de ces hommes. On retrouve dans ce livre la poésie de Jeanne Benameur, c'est certain, mais je n'ai pas aimé l'histoire, triste et macabre.
Une déception, donc... (la première en ce qui me concerne, avec Jeanne Benameur).
1/12
Ce livre s'est trouvé dans ma PAL suite à un échange avec Gambadou il y a un petit moment déjà.