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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 17:21

 

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                                                                                   Stock - 266 pages - aout 2011

 

Nous suivons dans "Pas d'inquiétude" le parcours d’un père qui accompagne son enfant sur le chemin de la maladie, une grave maladie dont l’issue peut etre fatale. On ne sait pas d’emblée à qui s’adresse le récit. Etrangement, le narrateur ne parle de son épouse qu’en la nommant « ma femme ».  On comprend par la suite qu’il s’adresse au médecin de l’hôpital qui a suivi le jeune Medhi. Un médecin qui, durant cette période, va faire la pluie et le beau-temps dans la famille, par les nouvelles qu’il annonce.

Dès le début de la maladie, la famille comprend qu’il y a eu un avant qui ne ressemblera jamais à l’après. Tous les petits soucis quotidiens de l’avant paraissent désormais futiles. Comme toujours dans ce cas, tous se reprochent de ne pas avoir su profiter du bonheur quand il était là.  La maman de Medhi  n’apparait que sous le regard du père. Elle vient de changer de travail, de métier même et toute son énergie lui est nécessaire pour y faire face. C’est donc le papa qui prend en change le quotidien de Medhi. On le suit dans ses moments de découragement, d’agacement, d’abattement.  Et puis arrive la solidarité des collègues de boulot qui offrent leurs  journées de RTT et les sentiments partagés du père du Medhi devant cet élan de solidarité.

 Il est question de l'enfant malade dans le roman, bien entendu, mais au travers des autres uniquement. Le personnage central n’est autre que la maladie. De la façon dont l’enfant vit les choses, nous ne saurons rien.

Après quelques pages de «Pas d’inquiétude», j’ai eu l’envie l’espace de quelques instants d’abandonner cette lecture. L’immersion dans le quotidien d’une famille dont l’enfant était malade me coûtait, je l’avoue. J’ai continué parce que j’aime beaucoup l’écriture de Brigitte Giraud et que je me trouvais lâche de ne pas affronter cette histoire.  Je n’ai pas regretté d’avoir persévéré car texte m’a semblé d’une grande justesse et plein d’humanité. L’écriture de Brigitte Giraud est remarquable, d’une grande précision dans le choix des mots. Elle va très loin dans l’analyse du ressenti de ce père et de ce que devient, dans cette sorte de chaos,  le  couple et la famille.

Fort, très fort…1pour_cent_litt_raire_2011

                                                                                                        10/14

Clara -  Antigone et Fransoaz ont beaucoup aimé.

Yv est moins enthousiaste

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commentaires

G
<br /> J'avoue que le sujet me parait un peu trop lourd pour moi. Mais je vais découvrir l'auteur bientôt avec l'année étrangère !<br />
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V
<br /> j'ai beaucoup de mal avec ce genre de récit...<br />
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Y
<br /> J'ai aimé, mais il faut bien avouer que par moments, il y des longueurs.<br />
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S
<br /> <br /> @YV : sincèrement, je n'ai pas trouvé de longueurs.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Je le note, même si effectivement ce n'est pas une lecture facile. <br />
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S
<br /> <br /> @Leiloona : il en vaut la peine...<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Un sujet pas afacile. Je ne sais pas si j'ai bien envie de lire une telle histoire en ce moment. A voir et alisser mûrir.<br />
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S
<br /> <br /> @Alex : je te rassure, il n'y a rien de larmoyant dans ce livre malgré son thème.<br /> <br /> <br /> <br />