11/2013 - 460 Pages - traduit par Valérie Bourgeois (américain)
Plusieurs histoires se croisent et se recoupent dans ce roman foisonnant, impossible à résumer. L'histoire commence dans les années 50 dans un petit village afghan ou vivent la petite Pari et son grand-frère Abdullah. Leur père, veuf, n'a pas les moyens de les élever décemment tous les deux. Il se résout donc à vendre Pari à un couple de riches habitants de Kaboul. Pour Abdullah, le grand-frère, c'est un déchirement. La petite fille, âgée de seulement deux ans oublie bien vite sa première famille et ce n'est que bien plus tard qu'elle cherchera à renouer avec ses racines. Entre temps, nous la suivons de Kaboul à Paris. Parallèlement, nous suivons le destin d'autres personnages qui ont un lien plus ou moins direct avec elle. Sa mère adoptive, poétesse afghane trop évoluée pour les mentalités de son pays, son père adoptif qui voit sa vie basculer du jour au lendemain par un AVC, son oncle...
Il est principalement question dans ce livre de l'Afghanistan : son histoire depuis les années 50, ses mentalités, la difficulté pour une femme de s'y épanouir... D'autres thèmes plus universels sont abordés comme le handicap, le poids des liens familiaux... Khaled Hosseini est un excellent conteur qui sait embarquer son lecteur mais la multiplicité des personnages, des lieux, des thèmes m'a un peu gênée, je dois l'avouer. Si au final le puzzle rassemble toutes les pièces, il manque selon moi d'une cohérence de l'ensemble, un peu comme les différentes parties étaient des nouvelles. C'est un peu dommage car cette fresque familiale avait tout pour me passionner.
Je ne regrette pas d'avoir lu ce roman mais j'en attendais plus...