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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 19:57

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    Gallimard 2009 - 148 pages

Ce récit très intime d’Eric Fottorino est centré sur la perte de son père adoptif qui un jour a décidé d’en finir avec la vie, laissant ses fils dans une immense peine. J’étais presque certaine avant même d’en lire les premières pages, d'aimer ce livre tout autant que « Korsakov » et « Caresse de rouge », lus précédemment. J’aime la plume de cet auteur et l’émotion qu’il fait passer dans ses textes.

 

L’hommage poignant qu’Eric Fottorino rend à son père est à la hauteur de l’admiration et de la reconnaissance qu’il éprouve pour l’homme qui l’a aidé à grandir. «...Mon père m’a appris le vélo, à lutter, à ne jamais abandonner, à serrer les dents, à ne pas se plaindre de la malchance, des côtes, du vent, à ne pas me décourager ... à vélo il m’appris la vie...». Il dresse le portrait d’un homme passionné par son métier de kinésithérapeute et dévoué à ses patients. Son père, c’est aussi la Tunisie et sa culture, il était originaire de là-bas.

 

Eric Fottorino ne passe pas sous silence les faiblesses de l’homme : des blessures datant de l’enfance, puis de la guerre d’Algérie mais aussi une phobie maladive de la paperasse… des failles qui l’affaiblissaient et qui peut-être expliquent son geste ultime. Son père parti, Eric Fottorino doit vivre avec le chagrin et cette question, qui tourmente les personnes dont un proche s’est suicidé : « Aurais-je pu l’empêcher ? Cette question me taraudera toujours ».  Il ne pourra pas y répondre. Il ne lui reste comme consolation que des pages blanches à remplir pour continuer à faire vivre cet homme qu'il aimait profondément et qui l'aimait aussi "sans effusion, comme on murmure pour ne pas troubler l'ordre des choses ».

 

22eme édition du Prix Goncourt des lycéensCe n’est pas un livre impudique bien qu’il soit très personnel. Tout n’est pas dit et c'est bien ainsi. Nous ne saurons pas, par exemple ce que contenait la lettre adressée à l’auteur par son père avant de se donner la mort.
J’ai lu ce livre dans le cadre du Prix Goncourt des Lycéens. C’est un livre abordable qui je pense saura les toucher.

Elles ont beaucoup aimé ce livre aussi : Jules - Cathulu

J'avais classé ce livre dans mon challenge "rentrée littéraire 2009", persuadée qu'il venait de sortir ! Mais grâce à Valérie, mon erreur est corrigée (je ne suis pas une tricheuse ! Non non non !)

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commentaires

M
<br /> Très belle critique !<br />
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S
<br /> <br /> Merci Manu !<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Et un de plus sur la LAL !<br /> <br /> <br />
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E
<br /> J'avais entendu l'auteur en parler et cela m'avais convaincu de le lire, un de ces jour. Ton avis m'encourage encore plus à m'y plonger. Merci. Bises<br /> <br /> <br />
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S
<br /> @Ellcrys : il en parle visiblement aussi bien qu'il l'a écrit. J'ai entendu aussi un extrait d'entretien.<br /> <br /> <br />
S
<br /> Ton envie renforce mon envie<br /> <br /> <br />
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S
<br /> @Stéphie : je pense que tu aimeras, enfin  je l'espère !<br /> <br /> <br />
M
<br /> J'ai découvert Eric Fottorino (en tant qu'auteur) avec B"aisers de cinéma" et j'ai été charmée par son écriture. J'espère rapidement mettre la main sur ce dernier titre !<br /> <br /> <br />
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S
<br /> @Midola : alors tu aimeras très certainement celui-ci également. Comme je le disais à Nanne, je compte bien lire "baisers de cinéma", moi aussi.<br /> <br /> <br />