Calmann-Levy 2009 - 246 pages
Avant propos :
L’avant dernière chance a été écrit dans le cadre du prix « Nouveau Talent - Fondation Bouygues Telecom – Metro ». Avec la collaboration des Editions Calmann-Lévy, ce prix récompense un roman écrit en langue française et dont la particularité est d’intégrer le langage SMS et des messageries instantanées, à la trame du récit. Il doit s’agir d’un premier roman. Tous les genres sont acceptés.
Caroline Vermalle a obtenu ce prix en 2009.
Adèle fréquente peu son grand-père, c'est le moins que l'on puisse dire. Elle ne l’a pas vu depuis dix ans ! Quand sa mère, habituellement très présente auprès du papy, décide de se couper du monde pendant deux mois, Adèle se sent soudainement responsable du vieil homme et décide de veiller sur lui. Mais voilà : le grand-père, libéré de la présence étouffante de sa fille, a un projet qui déconcerte la jeune fille : faire le tour de France en voiture avec son voisin. Adèle lui fait promettre de donner régulièrement de ses nouvelles via un téléphone portable (dont il n'a pas l'habitude de se servir)…
J’ai bien aimé la balade en Bretagne, sur des lieux que je connais bien. Le dénouement est intéressant, les personnages se dévoilent et nous incitent à les regarder autrement. On ne peut qu’être interpellé par les relations entre le grand-père et sa petite fille, par ce décalage intergénérationnel que nous connaissons tous, plus ou moins. Le postulat de départ est bien respecté et l’histoire ne fait pas trop « fabriqué autour », comme je le craignais.
Je trouve des qualités à ce roman, pourtant il ne m’a totalement emballée. Une histoire un peu trop facile, peut-être ? Un peu trop de bons sentiments ? Il n’en reste pas moins que c’est une lecture agréable et reposante.
Merci à Caroline Vermalle de m’avoir proposé la découverte de son roman, dont vous pouvez lire la suite sous forme d’épisodes ici
Les avis de : Saxaoul ; Lune ; Dasola ; Lo ; Anne