Le livre de poche (Albin Michel 2000) - 286 pages - traduit de l'anglais (Etats-unis)
Nous sommes à New York à la fin du XIXème siècle, une époque où tout homme qui a le sens des affaires peut faire fortune. Martin Dressler est le fils d’un marchand de cigares. Très tôt il manifeste de grandes dispositions pour le commerce. Engagé dans un hôtel comme chasseur, il gravit presque tous les échelons, jusqu’à ce que l’envie d’avoir sa propre affaire se manifeste. Travailleur infatigable, il est insatiable et visionnaire. Quand il réussit à monter une chaîne de restaurants, il se lance très vite dans la rénovation puis dans la construction d’un hôtel, puis d’un deuxième… Nous suivons parallèlement sa vie privée et notamment son mariage avec un "ensemble" constitué de 2 sœurs et de leur mère. Une des sœurs (la plus belle) est celle qu'il a épousée mais elle est ennuyeuse à mourir. La seconde femme lui apporte une aide efficace dans ses affaires, quant à la mère, elle est incontournable.
La première partie du roman m’a captivée : la progression de Martin dans le contexte euphorique d’un New York qui se développe à vue d’œil est très prenante. J’ai aimé imaginer les rues se dessiner et les constructions prendre forme pour devenir le New York que nous connaissons aujourd’hui. Mais dans la deuxième partie, la description des hôtels imaginés par Martin (aussi extraordinaires soient-ils) m’a semblée bien trop détaillée et lassante. Par ailleurs sa vie sentimentale s’enlise, la léthargie de sa femme étant incurable. La fin du roman nous montre que du côté des affaires, il traverse également une mauvaise passe...
Au final c’est donc un avis un peu mitigé qui se dégage de ma lecture.
L'avis de Keisha - Cuné - Diddy -