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Chers visiteurs, bonjour !

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Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 15:43

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Michel Lafon - 2009 - traduit de l'anglais (Etats-Unis) - 304 pages


Quand on m’a proposé ce livre, j’ai quelque peu hésité à accepter, l’histoire me paraissant un peu « nucuche ». Mais la perspective des vacances (envie de lectures plus légères) et l’avis de Clarabel m’ont incitée à accepter l’offre. Bien m’en a pris car ce fut une lecture parfaite pour flemmarder au bord d’une piscine, en Tunisie.

 

Lila, jeune new-yorkaise travaillant dans la pub voit son destin basculer grâce à l’achat d’une plante exotique sur un marché. Elle nous entraîne dans de folles aventures qui nous mènent de Manhattan au Yucatan (Mexique), région dans laquelle j’ai eu la chance de passer quelques jours il y presque 20 ans. Mais contrairement à Lila, je n’ai pas eu l’opportunité de déambuler seule en pleine jungle, à la recherche de plantes magiques sensées m’apporter le bonheur absolu pour le restant de mes jours.  C’est sans doute mieux ainsi car je ne suis pas certaine d’être armée pour faire face à une panthère noire, des serpents venimeux ou autre charmante bestiole qui fréquentent les lieux. Tandis que Lila…

 

Il n’est pas indispensable d’être un passionné de plantes pour apprécier cette lecture (mais si c’est le cas, vous serez comblé !). Si vous avez envie de vous vider la tête, de voir la vie en rose l’espace de quelques heures, ce livre est pour vous. Rien à voir toutefois avec les halequinades du défi bloguesque de cet été ! C'est plus subtil et mieux écrit. A noter que Julia Roberts a acheté les droits du livre, en partenariat avec la compagnie Columbia Pictures et qu’elle interprètera le rôle de Lila. A suivre … 


Les avis enthousiastes de Lily - Cathulu

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 18:18



Editions stock 2009 -170 pages

Emma vit seule à la campagne. Elle est vétérinaire et se dévoue corps et âme à son métier. Sa solitude, elle ne l’a pas vraiment choisie. Une déception amoureuse suivie de la mort de ses parents l’ont profondément meurtrie. Elle se raccroche à cette nature qu’elle aime, aux animaux qui nécessitent ses soins. Les années ont passé. Elle a quarante-trois ans, un âge où on est ni jeune, ni vieille. Quand débarque chez elle à l’improviste le jeune fils de son amour d’autrefois, elle fond littéralement. Giovanni s’approche de ses quinze ans, c’est presque qu’un homme. Entre eux, on le sait dès le départ, vont se nouer des liens inavouables mais qui pourtant seront dévoilés au grand jour…

 

Il me faut tout d’abord préciser que j’ai un peu de mal à comprendre que l’on tombe amoureuse d’un si jeune homme quand on a l’âge d’Emma. Je ne juge pas, je ne condamne pas non plus. Ce qui m’a un peu dérangée, c’est que Simonetta Greggio ne s’étende pas un peu plus cette relation  pour qu’on puisse la comprendre. C’est un peu dommage car cette liaison hors norme, par défaut de développement, manque à mon sens de crédibilité.

 

J’ai toutefois passé un bon moment avec Emma, dans ce cadre de vie proche de la nature. Le ton intimiste m’a séduite dès les premières lignes. J’ai ressenti de la compassion pour cette femme lorsque son village l’a jugée et rejetée.  J’ai aimé recueillir ses confidences : la perte de ses parents, son amitié avec le vieux vétérinaire qui lui a appris son métier mais aussi la perte de l’être cher, pour une autre. Je relirai volontiers d’autres romans de Simonetta  Greggio. J’ai cru lire ici ou là que celui-ci n’était pas son meilleur.


 L'avis de Calepin ; Clarabel ; Alice ; Papillon ; Fashion


J’ai fini la lecture du prix Landerneau. Samedi, je vous livre mon palmarès...

Lu pour          

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 23:39


   Philippe Rey - 2009 - 210 pages

J’ai entendu cette semaine dans une émission de radio, que les français se passionnaient pour la philosophie (enfin, dès lors qu’ils ont quitté l’école – l’année du bac, c’est une autre histoire). Paul Vacca serait donc dans l’air du temps en publiant ce roman philosophique. A ceux qui sont fâchés avec la philo, pas de panique. Ici point de théorie rébarbative mais une sorte d’aventure philosophique menée par deux hommes : un philosophe nommé Jean-Philippe Botul et un jeune homme, Sébastien, empêtré dans un chagrin d’amour.

 

Parmi les différentes travaux de Jean-Philippe Botul (1896 – 1947), figure une étude sur la supposée chasteté du philosophe allemand Emmanuel Kant. En 1946, Botul a donné une conférence sur le sujet, au Paraguay. S’inspirant de cette conférence, Paul Vacca nous propose une histoire assez étonnante. Imaginez une cité ou l’on vit à manière de Kant : une vie très régulière et raisonnable, point d’excès, ni de fantaisie et une question fondamentale : « sexe ou pas sexe ? » Appelé à la rescousse pour résoudre l’épineux problème, Jean-Philippe Botul réfléchit, tandis que Sébastien se croit débarqué chez les fous...

Un extrait (qui montre bien le ton) :

"Sébastien poussa le vice jusqu'à faire la promenade rituelle dans le plus simple appareil, avec pour seul vêtement quelques plumes de paon fichées dans le postérieur. Mais personne, là encore, n'y prêta la moindre attention. Sébastien dut se rendre à l'évidence : ses provocations zazoues n'avaient strictement aucun effet.
Les membres de la communauté conservaient un calme absolu, un self-contrôle impressionnant. Le sens de la mesure en toute chose.
Que faire ? il n'allait quand même pas s'immoler ou se faire seppuku pour tester leur résistance émotionnelle ! Il n'était même pas certain qu'ils s'affoleraient pour autant."


C’est une lecture qui se déguste le sourire aux lèvres. Après La petite cloche au son grêle,  Paul Vacca change totalement de registre et c’est réussi ! (Mon cœur penche toutefois du côté de la petite cloche). 
 

Je me demande où va bien pouvoir nous emmener Paul Vacca la prochaine fois…


   De nombreux avis sur la blogosphère :
   Amanda ; Bellesahi ; Cathulu ; Clarabel ; Keisha ; Aifelle ; Cathe

   Une critique approndie chez Biblioblog : on y apprend des choses très intéressantes sur ce fameux Botul....
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 23:22

Les Amants de la Mer Rouge

Flammarion 2009- 352 pages - traduit de l'anglais

Quelques mots sur l’auteur (source : site de Flammarion)

Sulaiman Addonia est né en Érythrée, d'un père éthiopien et d'une mère érythréenne. Jeune, il a longtemps vécu dans un camp de réfugiés soudanais après le massacre de Om Hajar en 1976. À l'âge de dix ans, il s'est installé à Djeddah, en Arabie Saoudite. Sulaiman réside à Londres depuis 1990. The Consequences of Love est son premier roman.

 

Nous sommes dans les années 80. Nasser est un jeune réfugié erythéen qui a fui son pays en guerre pour rejoindre l’Arabie Saoudite. Il avait dix ans quand sa mère a fait le choix de le confier, ainsi que son petit frère, à un oncle qui proposait de les élever dans un lieu qui leur offrait une perspective d' avenir.
 

Le jeune garçon grandit tant bien que mal dans un monde exclusivement masculin. Les femmes se cachent derrière la carapace noire qu’on leur impose, regardant droit devant elles pour ne croiser aucun regard masculin. La police religieuse sévit au moindre écart, fermant pourtant les yeux sur le comportement de certains hommes qui, ne supportant pas la chasteté qui leur est imposée avant le mariage, « achètent » de jeunes garçons pour assouvir leurs pulsions. Nasser en sera la victime comme d’autres jeunes socialement défavorisés.

 

Un jour, son quotidien bascule. Une femme, dans la rue, jette à ses pieds un mot doux, puis un le lendemain un deuxième. En forte demande d’amour féminin, il tombe éperdument amoureux de la mystérieuse inconnue et accepte de prendre des risques de plus en plus insensés pour approfondir la relation… La jeune fille, qu’il surnomme Fiore se met elle aussi en grand danger, risquant sa vie pour un amour sans lendemain…

 

En raison de sa couverture un peu « tape à l’œil » je craignais une histoire un peu facile et commerciale. Le livre se lit facilement et le marketing vise sans doute un large public. Il n'empêche que j'ai été subjuguée par l’intensité et la sensualité de cet amour interdit. J'ai fini le livre tard dans la nuit, ne pouvant quitter les jeunes amants sans savoir ce qu’il adviendrait de leur sort.

 

Au delà d’une histoire d’amour tragique et romantique, c’est un témoignage intéressant sur la façon dont sont vécues les relations hommes-femmes dans un pays où l’intégrisme religieux règne en maître. Les femmes musulmanes sont ici les premières victimes du système, bien entendu, mais ce témoignage masculin nous montre qu’elles ne sont pas forcément les seules à souffrir de la situation.

Merci à
: Les avis de Keisha  Belle de nuit, Lili Galipette, Kenza, Constance, Saxaoul, Bill et Marie, Moka, Thé au jasmin, Stephie, Catherine

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 20:50

Le livre de poche  - 217 pages (Albin Michel 2003)

Après un accident de voiture qui le plonge dans le coma, Martin Harris se retrouve à l’hôpital.  Son état s’améliorant rapidement, il est autorisé à rentrer chez lui, vaguement surpris que sa femme ne se soit pas inquiétée de son sort. Arrivant à son domicile, ne retrouvant pas ses clefs, il sonne. Là, stupéfaction, son épouse ne le reconnaît pas. Et comble de l’horreur, un autre homme, installé à sa place,  prétend lui aussi s’appeler Martin Harris… Une seule solution : prouver qu’il est bien lui-même. Pas si simple…

 

"J'ai tout perdu sauf la mémoire. Il m'a volé ma femme, mon travail et mon nom. Je suis le seul à savoir qu'il n'est pas moi : j'en suis la preuve vivante. Mais pour combien de temps ? Et qui va me croire ?"

 

Martin est-il l’éminent botaniste qu’il prétend être ? Tout parait l’indiquer ! Le hic, c’est que l’autre Martin, est lui aussi très convaincant, connaissant de sa vie les moindres détails.
Martin lui-même finit par se poser des questions... 
 


Cette histoire rocambolesque est difficilement classable (policier, science-fiction ?). Sans être inoubliable, c’est un livre divertissant qui m’a fait passer un bon moment. Intriguée par la situation de cet homme qui perd soudainement son identité, j'ai tourné les pages à toute vitesse pour tenter de comprendre. Le dénouement est assez surprenant…

Je ne connaissais pas la plume de Didier Van Cauwelaert, voilà qui est fait 
!


    Les avis de : Stéphie ; Hilde

     Lecture en partenariat avec :
 et  "le livre et poche"

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 21:17



Le livre de poche 2009 - 249 pages (Editions Lattès en 2007)

Quand on est adulte, on se montre trop souvent résigné et impuissant face à certaines situations, comme celles des sans-abri. Leurs conditions de vie sont inacceptables et pourtant… bien au chaud dans nos maisons, nous arrivons à oublier ce qui se passe dehors. Les enfants et adolescents n’ont pas notre regard blasé. Leur incompréhension, leurs questionnements nous interpellent et nous bousculent, et c’est tant mieux.

 

Lou Bertignac fait partie de des adolescents qui ne veulent pas se résigner. Quand on lui demande en classe de proposer un thème pour un exposé, elle répond sans réfléchir « les sans-abri ». Cet exposé sera le point de départ de la rencontre avec No, jeune fille qui vit dans la rue et qu’elle voudra à tout prix sortir de là. Un garçon de la classe qu'elle aime beaucoup la suivra dans cette aventure.

 

Surdouée, Lou possède une capacité d’analyse hors du commun, tout en possédant la naïveté propre à son jeune âge. J’ai été surprise que ses parents la soutiennent à ce point dans son projet, même si la situation familiale  peut l’expliquer. Quand aux parents du jeune garçon, leur "quasi-inexistence" est assez étrange. Ces quelques invraisemblances à mes yeux, constituent le petit bémol que je mettrai à l’histoire.

C’est une belle histoire d’amitié qui se lit d’une traite. On voudrait tant que No s’en sorte. On voudrait aussi que la vie soit plus gaie pour Lou, dont la maman va très mal depuis la perte d’un enfant, il y a de cela plusieurs années. L'une des deux jeunes filles sortira de l'aventure plus mûre et plus sûre d’elle. Pour l'autre les choses ne sont pas si simples...

 

Une lecture qui bouscule les adultes blasés que nous sommes et qui plaira sans nul doute aux adolescents.

 Les avis de :

Alice (qui n'a pas aimé du tout); Joëlle ; Clarabel ;Lily; Anne ; Alain ; Gambadou



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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 23:29


Les éditions Noir sur Blanc - 2008 - Traduit du Tchèque - 143 pages


















Quelques mots sur l’auteur
 : Agée de 82 ans au moment de la publication,
Kvéta Legàtovà  a obtenu un vif succès dans son pays (La république Tchèque) avec ce premier roman.

 

Nous sommes en Tchécoslovaquie durant la seconde guerre mondiale. Eliska a pris des risques en s’impliquant dans le mouvement d’opposition au nazisme. Il lui faut fuir rapidement. La solution trouvée est en lien avec Joza, patient un peu simple d’esprit qu’elle a soigné (elle est médecin). Désormais guéri, il s’apprête à rejoindre son village, situé dans les montagnes reculées de Moravie. Eliska accepte de le suivre et de l’épouser pour écarter tout soupçon sur elle.

 

Les premières semaines sont éprouvantes pour la jeune femme, qui découvre dans ce village loin de tout, des mentalités d’un autre temps. Il lui est par ailleurs difficile de trouver la relation adéquate avec Joza, pour lequel elle éprouve de l’amitié, mais aucune attirance physique. Le contraste avec sa vie « d’avant » lui parait insurmontable.  Pourtant,  peu à peu elle prend goût à cette vie simple et proche de la nature et trouve bonheur et sérénité auprès de Joza…

 

Seuls des évènements exceptionnels peuvent réunir dans une vie de couple des êtres si différents. Contre toute attente leur union fonctionne. Une union peu conventionnelle, platonique, mais  merveilleuse par le respect que chacun porte à l’autre. Nous n’avons que le point de vue de la jeune femme mais tout porte à croire que Joza y trouve son compte, lui aussi. Un tel amour est il possible ? Je ne sais pas. Que chacun s’accommode de cette situation un peu « contre nature » me parait difficile, mais beau.

 

Outre l’histoire, originale, j’ai aimé l’immersion dans le village de Moldavie, la description des paysages majestueux… Un bémol toutefois pour l’écriture. Le texte manque de fluidité et la traduction m’a souvent semblée maladroite.

L'avis de Yvon - Yves - Joelle
J’ai lu ce livre dans le cadre du le Prix-Inter CE (Cézam).

 

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 23:10


Michel Lafon - 2009 - traduit de de l'anglais (Etats-Unis) - 416 pages


A Cap Cod (Côte Est des Etats-Unis), dans une demeure familiale,  les McKotch et leurs enfants passent leurs vacances au bord de la mer, comme chaque été. En dépit de quelques tensions, le climat est relativement serein entre les différentes familles réunies. Une ombre se dessine au tableau du dernier été passé ensemble en ce lieu. La fille cadette des McKotch semble anormalement petite pour son âge. Durant l’hiver qui suit, le verdict tombera : elle est atteinte du syndrome de Turner.  

 

Vingt ans plus tard, on retrouve la famille Mckotch, qui a explosé peu de temps après ce dernier été à Cap Cod. Les parents ont divorcé et leurs enfants se sont éloignés d'eux, pour des raisons propres à chacun. Gwen, mal dans sa tête et dans sa peau, supporte mal l’hyper protection de sa mère. Son frère aîné, cardialogue,  veut camoufler son homosexualité, la considérant "inavouable". Le plus jeune frère fait "tâche" dans le standing familial. Il a souffert d'hyperactivité étant enfant et ne parvient pas à mener une vie qui le satisfait.

Des questions essentielles sur la famille sont posées : Comment garder une distance "de sécurité" sans se priver de la valeur refuge que constitue la famille ? Jusqu’où faut-il aller pour aider ses enfants une fois qu'ils sont devenus adultes (notamment s'ils nous paraissent insuffisamment armés pour voler de leurs propres ailes) ? Comment aider l’enfant qui semble le plus vulnérable, sans défavoriser les autres ? 
 

Voilà une saga familiale intéressante, bien qu’un peu caricaturale : Les enfants que l’on met au monde ne sont pas forcément ceux dont on a rêvés, mais sur trois enfants, un fils homosexuel,  une fille handicapée et letroisième enfant qui souffre d’instabilité, c’est peut-être un peu "too much" pour la même famille... J’ai toutefois apprécié l’analyse psychologique assez fine des personnages et de leur comportement face au handicap de Gwen, personnage auquel on s’attache au fil des pages. L’écriture n’offre pas d’originalité particulière mais la lecture est fluide et plaisante.

 

Les avis de Lily - Cuné -Cathulu - Géraldine


 

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 00:37



Editions Absalon - traduit de l'allemand - 2009 - 122 pages
  

Je ne suis pas une adepte des nouvelles, pourtant il m’arrive de temps à autre d’en lire, et de les apprécier. C’est le cas de « Murs de papier ». J’ai lu cet étonnant recueil la semaine dernière, une à deux nouvelles chaque soir. Je suis incapable d’en lire plusieurs à suivre, j’ai trop de mal à quitter une histoire pour me plonger dans une autre. 
 

Chaque histoire (sauf une) évoque la relation d’un enfant avec ses parents. L’enfant est chaque fois un être surdoué, capable d’analyser finement et froidement le comportement de ses parents. Les géniteurs, quant à eux, entretiennent avec leur enfant une relation extrême. Dans « Expérience », par exemple, ils poussent leur rôle d’éducateur à l’absurde, considérant leur rejeton comme un sujet d’étude. Dans « Jours ouvrables », des parents dont le fils a été renvoyé de l’école, laissent l’enfant quitter le domicile le matin pour revenir le soir, histoire de ne pas perdre la face vis-à-vis des voisins…

 

Les nouvelles sont toutes surprenantes. Leur chute est inattendue et souvent cocasse, parfois affligeante. Un mot aussi sur la seule nouvelle qui donne la parole à un adulte : un monsieur est poursuivi dans un grand magasin par un enfant obsédé sexuel, situation assez surréaliste… Ces nouvelles sont intéressantes par leur originalité, mais aussi parce qu’elles font  réfléchir au comportement parental, absurde parfois (mais moins que dans les histoires de Millesi, du moins je l'espère ! ).

L'avis de Cuné et Lily

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 00:59

Gallimard - 2007

Il s'appelle Jean, il a six ans et sa maman est en voyage, depuis un bon moment déjà. Sans être vraiment malheureux de la situation (il ne se rappelle plus trop d'elle), il souffre du regard des autres. Pas facile à l'école de justifier une absence aussi longue…et la pitié des adultes l'insupporte. Son papa est "patron" et rentre tard le soir, ta tête pleine de soucis. C'est une jeune fille qui s'occupe de lui et de son jeune frère. Un jour une carte de sa maman arrive chez sa jeune voisine à son attention, puis une deuxième…

 

Chaque chapitre est consacré à une personne de l'entourage du jeune garçon. L'histoire de la maman se devine peu à peu. Le dernier chapitre lui est consacré. C'est un livre à la fois drôle, tendre et cruel qui évoque merveilleusement bien le petit monde de l'enfance avec ses rêves et ses désillusions. Tout comme ma fille de onze ans, j'ai beaucoup aimé cette BD que je conseille aux grands comme aux moins grands. Le graphisme est agréable et la police de caractère très plaisante à lire, c'est un élément auquel je suis sensible dans les BD.



Les avis unanimes de : Clochette - Laure - Philippe
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