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Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 23:05

Flammarion - 2007
(roman paru pour la première fois en 1838)



 



Pauline est l'un des tous premiers romans d'Alexandre Dumas. Je ne connaissais de cet auteur que les titres les plus connus, comme Le comte de Monte-Cristo  ou Les Trois mousquetaires. Les premiers chapitres m'ont demandé petit effort d'adaptation à l'écriture du XIXème que je ne suis guère habituée à lire, mais assez vite j'ai pris goût au style élégant et raffiné de Monsieur Dumas.  

Trois narrateurs se succèdent pour raconter le cauchemar de Pauline, jeune fille de la bonne société. Le premier est Alexandre Dumas lui-même. Il reçoit les confidences d'un ami, Alfred de Nerval, qui a accompagné la jeune fille durant les dernières années de sa vie. Ce dernier a lui même reçu le récit de la jeune fille. Ce sont donc trois récits qui s'emboîtent.

Lors d'un bal, la jeune Pauline fait la connaissance du séduisant mais non moins inquiétant comte Horace de Beuzeval. Fascinée, elle accepte de l'épouser en dépit d'une forte appréhension qu'elle ne parvient pas à s'expliquer. La suite des événements lui montrera que ce pressentiment était hélas fondé. Très vite, elle découvre la face cachée de son époux et se trouve entraînée dans d'effrayantes aventures pour lesquelles elle est bien mal préparée.

La préface du livre, intéressante, restitue le roman dans le contexte littéraire  de l'époque. Nous sommes en plein romantisme. Comme les femmes de sa classe sociale, Pauline mène une vie désœuvrée, propice à la mélancolie et au mal être. Elle ne vit pas l'amour, elle le rêve et l'idéalise. Elle ne se bat pas quand les difficultés se présentent mais se laisse porter par la fatalité.  
 

Il est difficile aujourd'hui de se projeter dans le personnage de Pauline, ce qui explique peut-être que l'on ne tremble pas vraiment à la lecture de ses aventures, mais on peut penser qu'à l'époque où elle a été écrite, cette histoire pouvait en effrayer plus d'un ! On peut imaginer aussi la fascination que le personnage d'Horace de Beuzeval, diabolique et aventurier, pouvait exercer sur les hommes de la haute société, désœuvrés et en mal de sensations fortes.
 

Pour conclure je dirai que cette lecture m'a donné envie de lire quelques classiques de temps en temps et pourquoi pas dans le cadre du blogoclub ?

De retour de vacances voici les liens vers les autres billets (merci Lisa pour le recensement)
Belledenuit, Antigone, Arlette, Karine, Gambadou, Cathe, Kattylou, Nina Sassenach, Jumy, patacaisse, Kathel, Martine, Florinette, Ori, Jules, Sandrounette, Taylor, Lou, Malice, Béatrix
,Lisa, Catherine, Chimère, Papillon, Suzel Valériane, Cimméria

Elles ont lu un autre titre de l'auteur: Kali a lu Les trois mousquetaires, Grominou a lu Le chevalier de Maison-Rouge, 
ou un autre classique :
Clochette a lu un Zola

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25 avril 2008 5 25 /04 /avril /2008 23:04

Zulma 2008 175 pages

 

Il s'appelle Gabriel comme l'ange. Il arrive dans une petite ville de Bretagne, qui pourrait être la mienne, s'installe à l'hôtel et sympathise avec quelques personnes, au hasard de ses rencontres. Il est gentil, dévoué, un vrai ange gardien et excellent cuisinier, ce qui ne gâche rien. L'ami parfait pour un cafetier presque veuf, une célibataire en mal d'amour et un couple un peu paumé. On ne sait rien de lui, du moins au début, ni pourquoi il est là, ni ce qu'il cherche. Tout cela est bien mystérieux mais se dévoile peu à peu…

L'histoire se lit d'une traite. On a hâte de comprendre. C'est bien construit, bien écrit, avec une pincée d'humour noir et une bonne dose de désespoir.

Assez spécial, mais ça change de mes lectures habituelles.

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 23:49


Deux personnes m'ont donné envie d'aller à la rencontre de ce livre, à quelques jours d'intervalle : Moustafette (ici) et Jacques Poulin (La tournée d'automne). Dans la préface, Aragon présente ce texte comme "la plus belle histoire d'amour du monde", autant vous dire que je me suis m'y suis plongée avec délectation.
  

L'histoire se passe en Asie centrale, plus précisément au Kirghizstan. Un jeune garçon raconte la naissance d'une histoire d'amour dont il a été le témoin privilégié. Les deux amoureux s'appellent Djamilia et Daniiar. Ils vivent dans un village où tous les hommes, ou presque, sont à la guerre…

 

Avec beaucoup de fraîcheur, le jeune garçon (futur peintre) brosse le portrait des deux jeunes gens, avec en toile de fond les paysages sauvages de cette très belle région entre montagne et steppe. J'ai aimé ce voyage dépaysant tout autant que l'histoire d'amour. Le contexte historique est également intéressant. L'influence de l'union soviétique est présente, avec la présence d'un Kolkhoze qui régit la vie des paysans.  

 

Une très jolie histoire, quelque part par là :

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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 23:06
Pocket 2007

undefinedNous sommes en 1969. Corentin Kermarrec sort de la prison où il est enfermé depuis 1944. Après avoir ressassé pendant des années les évènements qui ont fait son malheur, il n'a qu'une idée en tête, se venger.
 
En 39, il vivait dans une ferme du Finistère avec ses frères et sa jeune sœur. Avec la guerre, les conflits qui couvaient entre les frères ont pris de l'ampleur. L'un d'entre eux a choisi le camp de la résistance, un autre celui de l'occupant, tandis que Corentin, pacifiste, s'est concentré sur la ferme familiale. La jeune sœur, quant à-elle, a eu le malheur de tomber amoureuse d'un allemand….
 
Le contexte historique évoqué par ce livre est celui de l'occupation allemande en Bretagne pendant la guerre 39-45. Il est fait référence notamment à la collaboration de certains membres du Parti Nationaliste Breton avec les nazis. Certains d'entre eux, particulièrement zélés, servaient de rabatteurs à la milice allemande.  Je connaissais mal ces faits et j'ai trouvé très intéressant de faire quelques recherches sur cette période peu glorieuse de l'histoire des nationalistes bretons, une fois le livre terminé.
 
Si Hervé Jaouen se montre sans complaisance avec les collaborateurs, il pointe aussi du doigt une catégorie de résistants, opportuniste et sans scrupule. Il n'omet pas d'évoquer les graves débordements commis à la libération : justice expéditive, femmes tondues…
 
La ferme familiale de Corentin se situe à Huelgoat, en centre Finistère. Mes grands-parents tenaient une ferme dans la région à la même époque. J'ai donc pensé à eux tout au long de ma lecture. Le livre est truffé d'expressions en breton que j'avais un peu oubliées et que j'ai eu grand plaisir à retrouver.
 
J'ai beaucoup apprécié le rythme de ce roman, qui tient en haleine et contribue à faire de cette histoire une saga familiale très réussie.  

Vous trouverez également ce livre chez Yvon, que je remercie au passage de m'avoir conseillé ce livre.

Le site d'hervé Jaouen : http://www.hervejaouen.fr/index.php

 

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 12:50
Roman jeunesse - Editions Magnier 2005 
 
Suite à la visite d'une romancière dans sa classe, Arthur, élève de collège, a soudainement envie d'écrire un livre. Il s'entoure de ses deux meilleurs amis, une fille du genre "intello" et un garçon bourré d'imagination.
On suit pas à pas l'écriture du roman : la recherche d'une idée (originale si possible), la documentation (importante surtout quand le choix se porte sur un roman historique), le style…. Il faut aussi apprendre à travailler en équipe!
 
J'ai trouvé ce livre original et intelligent. Il donne l'occasion aux enfants de réfléchir à la conception des ouvrages qu'ils lisent, à la démarche préalable d'un auteur.
Il a toutes les chances de plaire aux enfants qui aiment l'histoire.  On y parle des rois maudits, par exemple. A titre personnel, j'ai appris qui était Jean 1er Le Posthume, héros du roman d'Arthur.
Des thèmes qui concernent les enfants d'aujourd'hui y sont abordés : l'utilisation d'Internet, la famille recomposée, les relations garçons-filles chez les pré-ados… L'humour n'est pas absent, les dialogues entre les enfants sont assez savoureux.
Ce livre convient à mon avis à des enfants à partir de 11-12 ans (ma fille de 10 ans, par exemple, ne comprendrait pas toutes les subtilités)
 
Un livre qui, peut-être, suscitera des vocations...
 
De Fabrice Vigne, que ma bibliothèque va reçevoir la semaine prochaine, j'ai déjà lu et beaucoup aimé TS et Les Giètes.
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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 00:18
Editeur : Sabine Wespieser - 2007

David vit seul dans une ferme isolée, en pleine montagne. D'habitude, il déneige les routes communales. Mais ce jour-là, il doit y renoncer car son tracteur est en panne.
Le soir venu il part à pied à la rencontre de David, son "fils de rechange". Il est inquiet pour lui, car les conditions météo sont difficiles. Pour tenir le coup, il s'occupe l'esprit, songeant à ses proches, ceux qui sont en vie et les autres…
 
Au chaud sous la couette, j'ai trouvé plutôt plaisante cette balade nocturne pleine de péripéties. L'écriture est belle et la montagne est belle, même la nuit. J'aime beaucoup le titre, très poétique et que l'on peut interpréter de différentes façons ...
 
Toutefois, je ne pense pas qu'il ne me restera grand chose de ce court roman car j'ai survolé la vie de David sans vraiment y entrer, un peu en retrait, je ne sais pas pourquoi.  C'est un peu dommage car j'ai vraiment aimé l'ambiance.
 
-
Si cela vous tente de déneiger le ciel...
Laurent, Cuné et Anne-Sophie ont aimé.
Joelle  et Chiffonnette n'ont pas aimé.
J'ai lu ce livre dans le cadre du Prix Inter-Ce
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1 janvier 2008 2 01 /01 /janvier /2008 00:01
Je connaissais cet auteur pour avoir lu  La maison des célibataires. C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé l'univers de Jorn Riel, grâce au choix du club des blogueuses pour cette session de janvier.
 
Il s'agit ici de racontars qui mettent en scène des chasseurs du Groenland. Jorn Riel a passé seize ans de sa vie sur la banquise comme esquimaulogue et ethnographe. Ce sont les années au contact de la population esquimaude qui lui ont inspiré ces histoires aussi improbables que truculentes.
 
De braves chasseurs vivent seuls ou à deux dans des cabanes en bois. Leur vie quotidienne est rude mais ils ne s'en plaignent pas, sachant rendre positive chaque situation. Dotés d'un humour à toute épreuve, ils dégagent une sympathie immédiate. Bons vivants, ils ne ratent jamais une occasion de faire la fête. Ils sont également farceurs et toujours prêts à jouer un bon tour à celui qui n'accepte pas les règles de vie qu'ils ont mises en place.
 
Il m'a semblé que les nouvelles allaient "crescendo" dans la drôlerie et l'exagération. Ce sont celles de la fin, que j'ai préférées et notamment :
 
-                        Les joyeuses funérailles : Les chasseurs se réunissent pour fêter les funérailles de l'un des leurs. Pour que le mort participe à la fête, on l'installe sur une chaise en bout de table, complètement congelé, avec sa pipe à la bouche. De temps en temps, on le met dehors pour qu'il re-congèle. Mais en fin de repas, après avoir trop bu, tout le monde se retrouve sous la table, y compris le mort, qu'on a oublié de re-congeler ! La fin de la nouvelle, assez inattendue, est vraiment irrésistible. 
 
Je relirai certainement Jorn Riel dont l'univers, très riche, m'attire bien. Il me semble qu'on a beaucoup à apprendre de l'art de vivre des esquimaux, comme le souligne Jorn Riel dans une interview accordée à LIRE en 2003 :
 
Lire : Jean Malaurie a déclaré que, de son séjour dans le Grand Nord, il était revenu «esquimauisé». Est-ce votre cas aussi?
 J.R. Oui, moi aussi, je le suis.
 Lire : En quoi cela consiste-t-il précisément?
 J.R. Cela signifie que l'on a adopté les formes de vie des Esquimaux, que l'on a appris la tolérance et à ne jamais s'attarder sur ce qui va mal ou a été mal mais, au contraire, sur ce qui fait plaisir, ce qui apporte de la joie. Que l'on a appris aussi à mettre la nature au-dessus de tout.
 
Pour lire l'intégralité de l'interview, c'est ICI
 
Des personnages pittoresques et attachants, un lieu inhabituel et dépaysant et de la bonne humeur  ! Tout est réuni pour un bon moment de détente tout en prenant, mine de rien, une leçon de vie.
 
Elles ont aimé :
 
Il a aimé (premier homme à participer au club, ça se souligne, surtout que pour être accepté il s'est teint en blond et s'est engagé à porter le kilt  !) : YVON
Ont lu autre chose en rapport avec le titre :
 
Ont moins aimé ou pas du tout (et c'est bien leur droit !) :
L'avis d'Antonia :
J'ai bien apprécié ces petites histoires, entre la nouvelle et le récit. C'est tantôt drôle, tantôt étonnant et même parfois effrayant (bien qu'un ours polaire ne leur fasse pas peur) ; de toute façon dépaysant.Quand à ce groupe d'individus dans des conditions extrêmes qui sont à la fois : tolérents, vantards, jaloux, généreux, colériques et surtout philosophes.
Bref ce livre est un très bon moment de détente et très rafraîchissant !!!!!!
Si j'ai oublié quelqu'un, qu'il n'hésite pas à se manifester.
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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 23:08
Récit - Seuil - 2007
J'ai passé près de quinze jours sur ce récit, parce qu'il m'était impossible de lire plus de deux chapitres de suite.
Il s'agit de témoignages de Rwandais des deux ethnies, recueillis plus de dix ans après le génocide qui a fait plus de 800 000 morts dans le pays. C'est le dernier opus d'une trilogie qui a commencé par "Dans le nu de la vie" (témoignages de rescapés du génocide) suivi de "Une saison de machettes" (témoignages de tueurs). Dans ce troisième volet, on retrouve les protagonistes des deux premiers.
 
La genèse de ce livre est une décision du gouvernement rwandais de libérer 40 000 détenus Hutus, condamnés en grande majorité pour leur participation au génocide de 1994. Jean Hatzfeld a éprouvé le besoin de retourner voir comment était vécue cette décision.
On peut imaginer l'émoi qu'a pu susciter la libération des tueurs au sein de  la population Tutsie ! Une politique de réconciliation a été mise en place par le gouvernement mais à quel prix cette cohabitation est-elle possible ? Ces témoignages montrent à quel point il est compliqué et douloureux pour les rescapés de croiser dans la rue ou d'avoir pour voisins leurs anciens persécuteurs. Les blessures ne sont pas refermées mais il faut bien vivre ensemble ou du moins côte à côte.
 
Le livre évoque cette cohabitation mais revient aussi sur les massacres. Le point de vue des deux ethnies est exposé. On ne peut qu'être sidéré et écoeuré par ce qui s'est passé. Les survivants parlent des victimes en employant constamment le mot "coupé". C'est effrayant de lire dans un témoignage : "ma voisine et son bébé ont été coupés" ou "ils ont coupé ma soeur".
 
C'est une lecture certes éprouvante mais utile pour comprendre ce qu'a pu être le dernier grand génocide du XX e siècle. Il est également intéressant d'entendre les témoignages de l'après : la reconstruction et la réconciliation à la fois obligatoires et impossibles.
 
Ce n'est pas une lecture très gaie en cette période de Noël. En cours de lecture, je me suis demandée pourquoi je m'imposais cela. Je crois que si je suis allée jusqu'au bout, c'est parce je ne me sentais pas le droit d'abandonner ces rescapés. Je pouvais bien faire cet effort, comme celui d'écouter le témoignage des tueurs, pour essayer de comprendre comment une telle abomination avait été possible.
 
Un recueil de témoignages sur le génocide au Rwanda, éprouvant mais instructif.
 
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 00:59
 
Editions Zulma - 60 pages
Traduit du Russe
 
Huit femmes tadjiks évoquent tour à tour leur vie, qui n'est pas forcément toute rose : Il y en a une, par exemple, qui s'est fait "piquer" son mari par une jeunette. Une autre, chef d'entreprise, se plaint d'avoir tout sacrifié pour sa carrière. Une femme en situation très précaire avoue qu'elle utilise ses enfants pour faire la manche…
Ces femmes sont très franches, souvent drôles et assez battantes malgré un certain fatalisme, ce qui peut paraître paradoxal. Elles vivent toutes en ville  mais sont de conditions sociales différentes.
Le Tadjikistan est né du démantèlement de l'Urss. Il se situe à la frontière de l'Afghanistan et de l'Ouzbékistan. C'est un pays ravagé par l'intégrisme religieux, j'ai donc été surprise par la liberté de ton que donne l'auteur aux femmes de son pays. On pourrait entendre des propos similaires dans la bouche de femmes occidentales.
Ce recueil d'une soixantaine de pages a été écrit pour le théâtre et perd sans doute de son piquant à la lecture mais on passe un bon moment en compagnie de ses femmes.
-
Huit femmes qui n'ont pas la langue dans la poche...
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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 23:08
L'histoire :
Le personnage principal est, au début de l'histoire, un petit garçon qui a perdu la mémoire à l'âge de cinq ans. Il vit dans une famille allemande, pendant la guerre 39-45. Plus tard, il prendra le nom de son ours en peluche à l'oreille roussie, seul témoin d'un passé douloureux qu'il découvrira peu à peu.  Difficile d'en dire plus...
 
Mon avis :
J'ai bien aimé cette histoire. Je me suis vite attachée à l'enfant que j'ai vu grandir avec émotion dans un contexte familial éprouvant. Sa quête d'identité est bouleversante et son destin à la fois cruel et passionnant. J'aurais bien aimé l'accompagner jusqu'au bout de sa vie. La fin du roman m'a un peu déçue. Quel dommage de ne pas avoir écrit quelques chapitres supplémentaires, Madame Sylvie Germain !
Du même auteur, j'avais lu "le livre des nuits". J'ai trouvé beaucoup de points communs entre les deux livres : Les deux évoquent la folie meurtrière des hommes et l'atrocité de la guerre. Il est question aussi de la complexité des liens familiaux, de vies que l'on croit finies et qui offrent encore des surprises…
J'ai retrouvé avec plaisir le style très original et poétique de Sylvie Germain.
Un bémol tout de même : des poèmes, extraits musicaux et biographies de personnalités viennent s'intercaler dans l'histoire. A titre personnel, cela m'a  gênée car j'ai eu la sensation d'être coupée dans ma lecture. 
 
Une histoire émouvante.
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Moustafette / Yueyin   / Bellesahi / Malice / Emeraude / Florinette / YUEYIN / Alice ont aimé, voire beaucoup aimé.
Sophie / Laure n'ont pas accroché.
 
 
 
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