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Chers visiteurs, bonjour !

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Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 00:47

Audiolib (décembre 2012) - Lu par Sébastien Hebrant - 15 h 53 de lecture

Le personnage principal du roman n'est pas Ernesto G (qui n'apparaît qu'au cours de la seconde partie du roman) mais Joseph Kaplan, médecin juif pragois né en 1910, dont on suit le parcours durant un siècle. Après une enfance à Prague, on le retrouve Paris puis en Algérie durant la seconde guerre mondiale. A Alger, il est employé par l'institut pasteur en tant que chercheur puis il doit s'exiler dans un coin retiré d'Algérie, où il connaît une grande solitude.

Plus tard, il rentre à Prague accompagné de Christine, qu'il a rencontrée à Alger et qui sera le grand amour de sa vie. Joseph s'engage en politique, défendant l'idéologie communiste à laquelle il croit dur comme fer. Nous assistons à une période d'euphorie, où Joseph, sa famille et leurs amis oeuvrent pour l'avènement d'une société nouvelle. Peu à peu, c'est le désenchantement, les arrestations en masse et les exécutions arbitraires. Joseph finit par prendre du recul et se recentre sur son métier de médecin. La grande histoire se rappelle à lui quand on lui demande de prendre en charge une éminente personnalité politique mondiale presque mourante. C'est alors qu'intervient le fameux Ernesto G...

Ce roman historique m'a occupée une bonne dizaine de jours et j'ai bien apprécié d'être en vacances pour pour pouvoir le finir sereinement (près de 16 heures d'écoute tout de même - ce qui correspond à 544 pages). C'est un roman qui m'a captivée avec un bémol toutefois. Je suis réservée sur l'intrusion dans l'histoire de l'icône "Ernesto G" (je fais le choix de ne pas citer son nom entier). L'idée de ré-inventer un pan entier la vie d'un personnage historique me gêne sur le principe, même si le résultat est au final sympathique et permet de donner une image différente (juste ou pas) de la personne. J'ai fait quelques recherches pour démêler le vrai du faux.

Je dirai pour conclure que j'ai passé un bon moment à écouter ce livre. Joseph Kaplan est un personnage attachant. J'ai beaucoup aimé sa droiture, sa modestie et son caractère optimiste. J'ai aimé voyager avec lui (même, et peut-être surtout, au fin fond du désert algérien). Cette histoire donne une idée de la façon dont les peuples de l'Est ont pu vivre au quotidien l'idéologie communiste jusqu'à la chute de Berlin. 

    J'ai beaucoup aimé ! 

Lu dans le cadre de free-road-trip-games-audio-book 

organisé par Valérie - consacré ce mois-ci aux livres de la rentrée littéraire

L'avis de Enna (coup, de coeur) - Sandrine (enthousiaste) Chaplum (elle a moins aimé)

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 00:23

 

Cette fois, trois DVD que j'ai aimés ! 

nullGood Bye Lenin !  (2002) - Un film de Wolfgang Becker

 La mère d'Alex est victime d'un accident cardiaque et se trouve plongée dans le coma, quelques minutes avant la chute du mur de Berlin...

Quelques mois ont passé quand elle revient à elle. La ville a radicalement changé. Alex craint de lui créer un trop grand choc en lui annonçant ce qui s'est passé. Le médecin les a mis en garde contre contre une très probable rechute à la moindre émotion. Alex la ramène à la maison et met en place une stratégie ahurissante pour reconstituer autour d'elle l'environnement d'avant la chute du mur. Il faut préciser que sa mère était une fervente militante du précédent régime, totalement aveuglée par son idéologie ! 

 le démarrage est un peu confus mais au final j'ai beaucoup apprécié ce film. Le sujet est traité avec originalité, finesse et un certain humour. J'ai beaucoup aimé également la tendre relation entre le jeune homme et sa mère. 

Une bonne façon de re-visiter cette période de l'histoire contemporaine ! 

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  Les neiges du Kilimandjaro (2001) - Robert Guédégian

(avec les excellents JP Darroussin - et A Ascaride !)

 Fervents syndicalistes et humanistes dans l'âme, Marie-Claire et Michel sont des "gens bien" qui vivent honnêtement des fruits de leur travail. Entourés de leur famille (enfants, petits-enfants...), ils vivent leur cinquantaine bien entamée avec sérénité. Quand Michel perd son travail, ils prennent les choses avec philosophie, se disant qu'après-tout, ils ne sont pas si mal lotis. 

Dans leur petite vie tranquille et bien réglée, un évènement va venir remettre en cause leurs certitudes et leurs bons sentiments : ils sont victimes d'un vol assez violent et l'un des voleurs n'est autre qu'un jeune collègue de Michel, licencié en même temps que lui...

Cette chronique sociale est distrayante, tout en donnant à réfléchir sur la bonne conscience et l'altruisme. J'ai beaucoup aimé la fin, un peu "gentille", certes, mais comme Michel et Marie-Claire, je préfère moi-aussi penser que la haine et la vengeance ne rendent pas heureux.

Une chronique sociale plutôt bien vue ! 

 

            Polisse (2011) -  Maiwenn   

(avec Karine Viard - JoeStarr - Marina Fois / assez convaincants)                                  

De façon générale, je ne suis pas très intéressée par les enquêtes policières et les faits divers. Si ce film n'avait pas été réalisé par Maiwenn, je ne pense pas que j'aurais eu la curiosité de le regarder. C'est un film particulier, inspiré de faits réels mais tourné avec de vrais acteurs (excellents, le casting est très bon).

Le film raconte Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs). Il s'agit à la fois de raconter le travail de ces policiers mais aussi les coulisses de la brigade : les potins, "craquages" plus ou moins importants, disputes... Cet aspect-là m'a un peu déroutée par moments, il m'a semblé que la frontière entre vie familiale et professionnelle était bien mince. Mais j'imagine que la difficulté de ce qu'ils vivent au quotidien (confrontation avec des pédophiles, enfants abusés...) les rapproche.

Un film qui interpelle et remue, à voir ! 

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 00:45

Hier, nous avons fait une grande balade à Locquirec dans le Finistère (pour l'anecdote, il s'agit de la petite station balnéaire où a été tourné le film "l'hotel de la Plage" en 1978).

La côte est très sauvage et les sentiers côtiers sont agréables à parcourir (assez sportifs !). Nous n'avions pas d'appareil photo, voici donc une photo empruntée à l'office de tourisme du pays de Morlaix, pour vous donner une idée du paysage.

plage et crique à Locquirec, Bretagne {JPEG}

Après cette balade, nous sommes allés prendre un verre à Guimaëc (commune voisine), au Café-Librairie "Caplan And Co", perdu au milieu de nulle part mais très fréquenté (on se demande d'où viennent tous ces gens !).

Dans cette librairie, pas de nouveautés mais les coups de coeur des libraires. On peut y manger un plat unique (une assiette grecque), jouer au baby-foot ou à des jeux de sociétés, discuter autour de grandes tables...

C'est un endroit sympa pour petits et grands ! 

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Crédit photo : les moyens du bord 

Pour avoir une idée de l'intérieur, rendez-vous sur le site de Caplan and Co 

   Si vous passez dans le coin...

 

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 00:52

Maurice Nadeau - janvier 2013

Caracal, c'est le nom d'une île où a vécu autrefois Coline, une jeune femme solitaire. Bibliothécaire, mais peu passionnée par son travail, elle aime se rendre à la piscine où elle fait des longueurs, inlassablement. C'est dans ce lieu qu'elle rencontre Marcel, qui fait aussi des longueurs. Tout juste divorcé et englué dans le souvenir de son ancienne vie, il ne demande pas mieux que d'établir une relation avec Coline.

De fil en aiguille, sans que rien ne se soit concrétisé entre eux, Coline propose à Marcel de l'accompagner dans son île natale, pour un séjour de quelques jours. Marcel se laisse séduire par l'idée mais décèle, dans la présentation que fait Coline des lieux de son enfance, quelque chose qui sonne faux... Saura t'il convaincre Coline de se laisser aller aux confidences ?

L'enfance de Coline, nous l'apprenons par bribes, avant que Marcel en ait connaissance lui-même. Nous assistons au rapprochement des deux écorchés de la vie, espérant qu'ils sauront s'entraider pour surmonter leurs traumatismes.

J'ai lu ce roman avec intérêt mais je suis restée sur ma faim. J'aurais aimé cotoyer les personnages un peu plus longtemps et pourquoi pas, les accompagner jusqu'à Caracal, qui reste bien mystérieuse... 

 L'avis enthousiaste de Cathulu

Avec cette île imaginaire, je commence (enfin ) le challenge "Des livres et des îles" auquel je me suis inscrite chez Géraldine !

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 00:03

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Sabine Wespieser - 169 pages - janvier 2013

 

L'histoire est celle d'un couple et de leurs enfants qui se trouvent contraints de fuir leur pays durant la guerre d'Espagne. Les oncles sont activistes et c'est toute la famille qui est menacée. Il est question de la fuite, puis de l'exil en France. La famille s'installe au pays Basque français dans un premier temps puis dans une ferme isolée des landes. A la campagne, loin de tout et dans un pays en guerre, leurs conditions de vie sont précaires. Le contraste avec leur vie d'avant est saisissant. 

 Au récit de la vie quotidienne de la famille, s'intercalent des extraits du journal d'Ama, la mère de famille. Cette femme douce et courageuse confie ses états d'âme à son journal. Elle ne veut pas se laisser aller devant les autres membres de la famille, dont elle est le pilier. Tous ont le mal du pays mais ils se consolent en se disant que l'essentiel est de pouvoir rester ensemble... 

L'histoire qui nous est contée n'est très gaie. Pourtant, il se dégage de ce roman douceur et sérénité. J'ai particulièrement apprécié les extraits du journal d'Ama, personnage très attachant qu'on quitte à regret.

Un bien joli roman...

lu dans le cadre de : null

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 19:57

    PicMonkey Collage!!!-copie-1

Photos prises par Fi-fille cette après-midi au Diben et à Port-Blanc (Plougasnou - Finistère). De dos, c'est moi !

Il fait beau en Bretagne. C'est le paradis.

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 00:47

 

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Plon - 2012 -

Un lycéen bourgeois, issu de la droite conservatrice et bien imprégné des idées de papa tombe amoureux de la "punk" de la classe, celle dont tout le monde se moque (mais qui s'en fiche bien). La jeune fille, intelligente et rebelle ne méprise pas son camarade amoureux, le considérant comme une sorte de mascotte qu'elle traîne partout. Peu à peu, contre toute attente, ils deviennent inséparables, puis amants. Il a mis au rancard ses idées de droite, sans avoir toutefois adopté les idées d'extrême-gauche de la jeune fille. Il a en quelque sorte, "le cul entre deux chaises". Aveuglé par son amour, il ne se pose pas de question sur l'étrangeté de leur relation. Ils finissent par se marier pour le meilleur et pour le pire... 

J'ai beaucoup aimé la première partie, qui nous plonge dans les années Mitterand (des années que j'ai traversées à peu près au même âge que le narrateur). J'ai tourné les pages avec enthousiasme et une certaine fébrilité jusqu'au milieu du roman. A partir du moment où la vie des deux jeunes gens bascule, j'ai trouvé le livre nettement moins intéressant. Les états d'âmes du jeune homme m'ont un peu ennuyée, je dois l'avouer. Bien que compatissant à son malheur (je ne suis pas sans coeur), j'ai été agaçée par son manque de combativité. Je crois que j'aurais préféré, dans la seconde partie, que le jeune homme mène une enquête sur les motivations de la jeune fille, qu'il soit dans l'action et pas uniquement dans l'abattement, à ruminer ses malheurs en picolant. Mais cela aurait été un autre livre et j'ai bien compris que le livre était centré sur ce jeune mâle pas franchement à l'aise en milieu hostile... 

Un livre intéressant mais une petite déception je dois l'avouer... 

Les avis très enthousiastes de :

- Keisha (j'ai vu le clin d'oeil te concernant, la classe !)

- Clara

Livres contre critiques 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 00:06

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Babel (Actes Sud 1992)  - 416 pages  

 

Henry Bauchau est un auteur belge, mort en 2012 à l'âge 99 ans. J'ai eu un pincement au coeur en lisant l'annonce de sa mort. J'espérais qu'il aurait encore le temps d'écrire quelques années. Je le croyais presque immortel...

 Il a commencé sa carrière d'écrivain relativement tard (45 ans) mais n'a cessé d'écrire jusqu'à la fin de ses jours. Assez peu connu jusqu'en 2008, il a obtenu un franc succès avec "Le boulevard périphérique" (Prix Inter). C'est cette année-là que je l'ai découvert. Puis, j'ai lu "L'enfant bleu", un gros coup de coeur et plus récemment "Déluge", que j'ai beaucoup aimé également.

Chaque fois, Bauchau m'emporte dans son univers et je suis conquise. Très porté sur la psychanalyse, la création artistique, la folie, la mythologie, il peut dérouter le lecteur et le laisser au bord de la route. Mais quand on a la chance d'entrer dans son univers, c'est magique...   

    Et maintenant, ce que j'ai pensé d'oedipe sur la route..... 

Oedipe, désespéré d'avoir tué son père et épousé sa mère (sans avoir connaissance du lien de parenté au moment des faits) a décidé de quitter son royaume après s'être crevé les yeux. Antigone, une de ses filles, a choisi de l'accompagner sur les routes, ne pouvant se résoudre à le laisser partir seul.

Oedipe ne peut se pardonner ses fautes et ne s'épargne pas, allant jusqu'aux limites de sa résistance physique. Pour Antigone ce périple est un voyage initiatique. La jeune fille doit mendier pour gagner de quoi manger. Parfois, le père et la fille font de belles rencontres, des gens qui font un bout de chemin avec eux, les aidant à surmonter les obstacles qui se présentent à eux. Comme dans d'autres romans de l'auteur, "L'enfant bleu" ou "Déluge", par exemple, l'art occupe une place importante dans l'histoire. Oedipe et Antigone apprennent à sculpter et réalisent notamment une oeuvre gigantesque.

Tous deux cheminent dans leur monde intérieur autant que sur les routes de Grèce et sans aucun doute tous deux arriveront au bout du voyage transformés....

Ce n'est pas mon oeuvre préférée de l'auteur mais je suis très satisfaite de ma lecture. En choisissant "Oedipe sur la route", je souhaitais découvrir une autre facette de l'oeuvre de Bauchau, celle en rapport avec la mythologie. "Oedipe sur la route" est le premier opus d'une trilogie. Les deux autres volumes sont"Antigone" et "Diotime et les lions", deux titres que j'ai bien l'intention de lire maintenant. Je me suis attachée à Antigone et il me tarde de la retrouver...

Une oeuvre singulière et un auteur à découvrir !

Il existe une fondation Henry Bauchau 

Je dois dire que je suis impatiente de lire les billets des uns et des autres !  Allez-vous entrer dans l'univers de Bauchau, ou pas ?

Les lectures des blogoparticipants :

Diotime et les lions : Philisine Cave  - Valérie

Antigone : Izama Ori  - Hélène

Le boulevard périphérique : Lisa - Amandine 

Déluge : Zarline  - Nathalie 

L'enfant bleu : Mirontaine 

Prochain thème : les amours contrariées...  : dans un premier temps, les participants font des suggestions de titres, puis nous votons.   LECTURE PREVUE AU 1er JUIN

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 00:44

The Menthol House - 2012 - 197 pages

Elle s'appelle Lucille et vient tout juste d'avoir 18 ans. Elle a fui le domicile familial avec l'idée de couper le cordon familal et très vite a fondé sa propre famille. On comprend qu'elle ne maîtrise pas complètement son existence, prisonnière d'une maladie mentale. Cette maladie, incontrôlable quand elle ne se soigne pas, fait d'elle un être sensible et créatif quand elle n'est pas sous camisole chimique. Son mari encourage ses talents de sculpteur mais ne peut la laisser sans soins, notamment parce qu'elle se montre alors incapable de s'occuper de leur jeune enfant...

Je vous ai résumé l'histoire de façon ordonnée (enfin, je l'espère !) mais l'intérêt et la qualité littéraire de ce roman est justement que le récit n'est ni linéaire, ni organisé. Anne Calife se met dans la tête et dans la peau de lucille, mêlant le réel et le délire. Nous voyons le monde par les yeux de Lucille et partageons son univers et ses angoisses. Le récit est très prenant et se lit comme un thriller. De temps en temps, la romancière donne la parole au mari ou à la voisine, nous permettant, l'espace de quelques pages, de reprendre notre respiration et de porter un autre point de vue sur l'histoire. J'ai juste un petit bémol à formuler sur la crédibilité d'un épisode (pour ceux qui ont lu le livre : je veux parler de ce qui s'est passé au zoo).

 Un bon roman, original et prenant. 

L'avis (enthousiaste également) de Gambadou 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 00:24

 

  Un extrait :

On arpente sa vie. On choisit un chemin. On s’y habitue. On tente de retenir la route. L’itinéraire. C’est normal, il faut un biais pour découvrir. Un plan. Le chemin devient familier. Rassurant. On élabore nos propres repères. A partir de ce que l’on connaît. Mais on ne connaît rien. Les vrais ignorants ignorent leur ignorance. C’est un peu comme voir le paysage par une petite, petite, toute petite fenêtre.Et finir par croire que le paysage se limite à ce qu’on voit par cette petite, petite, tout petite fenêtre. Au lieu d’essayer d’élargir la fenêtre. De casser les murs. On préfère réduire ce paysage. Penser qu’il n’est que ce que l’on en voit. S’en contenter. C’est plus confortable. Et puis un jour on se rend compte que le monde est plus grand que nos yeux. Et on reste là, perdus. Au bord du vertige. » (p. 47)    

 

Nous sommes en compagnie d'un jeune couple qui vient de prendre possession d'une maison, à la campagne. Les lieux ne sont pas étrangers au jeune homme. Il y a passé autrefois des moments difficiles. Le couple bricole, range et profite de la nature environnante. C'est un nouveau départ et une rupture avec la vie d'avant. La jeune femme est sereine et heureuse. Elle s'est prise d'affection pour une petite fille sourde et muette et apprend la langue des signes. Le jeune homme (le narrateur) apprend à faire la paix avec son passé, donne un coup de main à un voisin agriculteur et peu à peu trouve la sérénité.   

Lire "Ici ça va", c'est s'accorder une heure de douceur et de calme, loin de l'agitation du monde. L'écriture, poétique, est simple et limpide comme la rivière qui coule en bas de la maison. Ce petit roman, à la fausse naïveté, donne envie de profiter des  moments simples de la vie en se disant qu'au fond, rien n'est insurmontable. 

 

Un petit livre réconfortant et plein de charme    

Merci à Mirontaine pour le prêt et à Aifelle , Antigone et quelques autres pour m'avoir donné envie découvrir ce titre. Voilà un auteur qui, je le sens, va faire partie de mes auteurs fétiches !

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