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Chers visiteurs, bonjour !

Vous êtes sur le blog d'une lectrice passionnée qui aime partager ses lectures. N'hésitez pas à laisser un commentaire, que vous soyez vous-même blogueur ou pas. Vous pouvez aussi me contacter : sylir@orange.fr

 

Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 23:31

 

Flammarion - 177 pages - janvier 2012

Les petites Mères, ce sont les trois femmes qui se sont occupées de Rose quand elle était enfant : sa mère, sa grand-mère et son arrière grand-mère (surnommée la vieille-en-sucre). Elles n'ont pas grand chose en commun, ces femmes, sinon un élément essentiel : elles ont dû élever seule leur enfant parce que le géniteur s'était fait la malle.

Ce soir, Rose doit présenter son fiancé à ses petites mères. Prenant le contre-pied des femmes de sa lignée, elle s'est choisi un fiancé bien comme il faut. Elle vit dans un bel appartement luxueux et ne veut surtout pas d'enfant tout de suite. Le roman se déroule sur une journée. Nous découvrons tour à tour les trois petites mères de Rose. Les portraits sont assez truculents, elles nous apparaissent avec leurs qualités et leurs défauts. Toutes ont du caractère, il a bien fallu s'endurcir pour faire face aux responsabilités. On sent qu'il y a de l'amour dans cette famille mais un gros problème de communication qui gâche la vie de toutes. 

Le soir arrive et Rose se trouve enfin chez sa mère avec son fiancé. C'est sans "chichi" que la mère de Rose les reçoit et le fiancé ne semble pas très à l'aise. Il faut dire qu'il vient d'un milieu bourgeois, très éloigné de celui de Rose. Ce décalage interpelle la jeune femme... 

J'ai beaucoup aimé cette histoire de femmes, que l'on découvre un peu à la manière de poupées russes. Quelle chance pour Rose d'avoir été aussi bien entourée ! Mais quel poids de recevoir ce lourd héritage familial. Comment faire pour éviter que l'histoire ne se répète ? Faut-il prendre le contre-pied à tout prix ? C'est le chemin que semble prendre Rose. Mais est-ce vraiment le bon choix ?  

Un roman original et bien écrit sur le thème du poids de l'héritage familial dans nos choix de vie.

       Les avis de Lucie - Aifelle et Antigone

Une interview de Sandrine Roudaix   

Prix "L'autre page" 2012 (décerné par un jury de psychanalystes) 

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 23:49

Miséricorde, de Jussi Adler-Olsen, lu par Eric Herson-Macarel

Audiolib 2012 - 14 heures 34 d'écoute - lu par Eric Herson-Macarel

Sorti chez Albin Michel en 2011 et traduit du Danois par Monique Christiansen

 

Résumé de l'éditeur (une fois n'est pas coutume)

Pourquoi Merete Lyyngaard croupit-elle dans une cage depuis des années ? Pour quelle raison ses bourreaux s’acharnent-ils sur la jeune femme ? Cinq ans auparavant, la soudaine disparition de celle qui incarnait l’avenir politique du Danemark avait fait couler beaucoup d’encre. Mais, faute d’indices, la police avait classé l’affaire. Jusqu’à l’intervention des improbables Carl Mørck et Hafez el Assad du Département V, un flic sur la touche et son assistant d’origine syrienne. Pour eux, pas de cold case… Couronné par les prix scandinaves les plus prestigieux, de La Clé de Verre aux Golden Laurels des libraires, le thriller de Jussi Adler-Olsen, première enquête de l’inspecteur Mørck, est un véritable phénomène d’édition mondial.

Mon avis :

Ce livre est un roman policier, certainement excellent puisqu'il a obtenu le Grand Prix des lectrices de Elle en 2012. C'est en raison de l'obtention de ce prix (et motivée par les billets très enthousiastes des blogs) que je me suis laissé tenter malgré mon peu d'attirance pour les polars. 

J'ai passé un bon moment en compagnie de l'inspecteur Mørck et de son étrange assistant, le syrien Assad mais je n'ai pas été tenue en haleine par l'intrigue. L'histoire de cette jeune femme, enfermée depuis cinq ans pour des raisons que nous découvrons à la fin du roman, ne m'a pas transportée autant que je l'aurais voulu : peu de rebondissements, pas de rélélations fracassantes... Ce qui m'a le plus intéressée, c'est le fonctionnement du duo formé par Mørck et Assad, fort peu crédible toutefois. Comment laisse t'on quelqu'un sans formation assister un inspecteur de police, surtout sur le terrain ? . 

J'ai lu cette histoire sans m'ennuyer mais je ne suis pas certaine d'avoir envie de retrouver l'inspecteur Mørck et son département V dans une prochaine enquête. Je dois dire, pour être honnête, que les enquêtes policières ne me passionnent que très rarement (l'exception étant la série Millenium mais ce n'est pas vraiment une série policière). Il faut vraiment que je sois totalement captivée, voire envoûtée ou que le contexte (culturel, géographique, politique ou historique) me passionne. Cela n'a pas été le cas ici même si je reconnais à ce livre des qualités.

Une lecture agréable mais pas vraiment pour moi... 

        Les avis (très enthousiastes) de : AifelleDasola - Yv - Lystig - Valérie

        Lu dans le cadre d' "écoutons un livre", organisé par Valérie. Le thème du mois d'avril : lecture d'un livre audio ayant obtenu un prix littéraire.

free-road-trip-games-audio-book 

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 23:55

La conversation amoureuse - Alice Ferney

 

  J'ai lu - 317 pages 2004 (Actes Sud 200)

 

Une femme mariée se laisse séduire par un homme qui vient de se séparer de son épouse. Jusque là, rien de plus banal. Ce qui l'est moins, c'est qu'elle est enceinte, ce qui peut étonner voire choquer. En général, c'est une période où l'on est, me semble t'il, assez peu réceptive à la drague... Mais bon, ce n'est pas le cas de cette jeune femme, qui accepte un déjeuner en tête à tête, pour commencer. Un peu sur la réserve, elle est flattée d'être courtisée par cet homme d'expérience et accepte de le revoir. Un peu de temps se passe et, retournement de situation, l'homme ne divorce plus. Il propose à la jeune femme une relation basée sur une amitié amoureuse. Frustrée, la jeune femme en demande plus...    

Autour de ces deux personnes gravitent plusieurs couples que l'on suit de loin. Toutes sortes de situations sont évoquées : unions réussies ou ratées. 

 

Alice Ferney nous propose un roman vraiment étonnant. Elle explore de façon très approfondie la palette des sentiments amoureux qui existe entre un homme et une femme. L'amour adultère est presque banalisé. La romancière aborde le sujet de façon naturelle et dénuée de morale. C'est un roman qu'il faut parcourir en prenant le temps de réfléchir au sujet, à la lumière de sa propre vie, ou de celles de personnes que vous cotoyez. C'est un livre très bavard, amateurs d'action abstenez vous ! Ce n'est pas mon livre préféré d'Alice Ferney (qui reste Grâce et dénuement, un petit bijou) mais il vaut vraiment la peine d'être lu, voire relu si l'on traverse une période de questionnement sur le sujet.  

 

Une "lecture-réflexion" tout à fait intéressante 

      

Un grand merci à la personne qui m'a offert ce livre et à laquelle j'ai beaucoup pensé durant ma lecture...

 

Une lecture commune avec George  (qui n'a pas vraiment accroché..) 

 

Quelques citations extraites du livre :

"Les mensonges sont des petits voyages dans l'au-delà de l'amour"

"Sommes-nous donc si seuls et même lorsque nous sommes aimés, que la moindre des complicités galantes nous éclaire et nous comble ?" .

"Aimer et se marier, c'est bien différent. Aimer ne suffit pas".    

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 23:34

 

 DSC00576.JPG

 

Régulièrement, la bibliothèque de ma ville organise des petits-déjeuners, en conviant des personnalités du monde littéraire ou culturel. Je m'efforce d'être présente car les invités sont soigneusement choisis par Cécile, notre bibliothècaire (et elle a très bon goût !).

Voilà tout juste une semaine, c'était le romancier Denis Labayle qui était notre invité et de nombreux lecteurs (enfin surtout des lectrices) s'étaient déplacés pour l'occasion. Il faut dire que nous suivons cet auteur depuis plusieurs années. En ce qui me concerne, je l'avais découvert avec "Rouge majeur" un très beau roman qui imagine un épisode de la vie Nicolas De Staël.  

Le romancier nous a d'abord présenté le recueil de nouvelles qu'il vient de publier aux Editions Dialogues 'Nouvelles sur ordonnance" (mon billet : ici ). J'avais eu la chance de découvrir ce recueil en avant première, j'ai donc apprécié de pouvoir poser quelques questions et de livrer mes impressions. Inspirées de son vécu, ces histoires comportent une part de fiction (on s'en doutait un peu...).

 

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La rencontre s'est déroulée de façon très détendue. Denis Labayle nous à fait rire avec ses déboires en matière de publication. Entre la maison d'édition fermée pour fabrication de faux billets et celle qui a fait l'objet d'une liquidation judiciaire une semaine après la publication de "Rouge majeur", il faut dire qu'il n'a pas eu de chance. Sans parler de ses déboires avec une maison d'édition renommée que je ne citerai pas. Par chance, il a rencontré Charles Kermarrec et les Editions Dialogues et maintenant tout va bien. Il aimerait bien vendre un plus grand nombre d'ouvrages mais ne perd pas espoir d'y arriver un jour !

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Denis Labaye a exercé le métier de médecin avec un dévouement total durant toute sa carrière mais il nous a avoué que son grand regret était de ne pas avoir pu vivre de sa plume. Il a toujours écrit (par chance il était insomniaque). Désormais, il plus de temps à consacrer à l'écriture et s'en réjouit. Il travaille beaucoup ses textes et ne fait pas partie de ces auteurs qui écrivent d'une traite. Personnellement j'aime beaucoup son écriture, d'une grande fluididé. Il a la volonté de ne jamais ennuyer le lecteur. Le pari est réussi en ce qui me concerne. 

Un grand merci à Cécile pour l'organisation de ce petit déjeuner (et pour les photos). Merci aussi à Monsieur Labayle, à qui on ne peut que souhaiter une longue et belle carrière d'écrivain. Il ne nous reste plus qu'à attendre le prochain livre maintenant... 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 23:31

Nouvelles sur ordonnance

Editions Dialogues - 151 pages - Mars 2013

 

Si, comme moi, vous n'aimez pas particulièrement la littérature qui se rapporte à la médecine, ne fuyez pas pour autant ce recueil de nouvelles car il ne risque pas de déclencher chez vous une crise d'hypocondrie, soyez rassuré.

Il est question du rapport entre le malade et le patient mais dans des situations assez pittoresques et qui montrent à quel point le médecin peut être confronté à toutes sortes de situations scabreuses durant ses heures de travail, et en dehors (une des histoire se déroule lors des vacances du médecin, dans un endroit paumé de la campagne française ou il séjourne incognito...).

Le médecin nous livre au fil de pages sa vision de son métier, ses doutes, ses remises en cause (parfois grâce aux patients eux-mêmes). Les nouvelles sont bien construites et variées. On rit, on pleure, on s'indigne... toute une variété d'émotions nous traversent et le recueil se lit à toute vitesse.

Je crois que ce qui m'a le plus impressionnée dans cette présentation atypique du métier de médecin, c'est le manque de coupure entre la vie privée et la vie professionnelle. C'est un métier qui ne peut s'exercer qu'à fond et avec passion, on le savait mais à ce point, peut-être pas...

Je n'aime pas résumer les nouvelles, alors juste quelques mots sur quatre d'entre elles :

- le ventre de Célestine : hilarante cette histoire, à la limite du crédible mais qu'importe

- Le repenti : j'adore la chute, on ne sait pas si on doit rire ou pleurer

- L'inquiétant monsieur Kervert : la chute est glaçante

- la dérive : ou comment un médecin tombe malade et s'en sort, grâce aux malades...

 

Pour réfléchir au rapport entre le médecin et le malade, tout en se distrayant !

 

Je vous livre, demain, quelques mots de mon petit déjeuner avec l'auteur.

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 23:39

Fin de mi-temps pour le soldat Billy Lynn

Albin Michel - 402 pages - décembre 2012

Traduit de l'américain (anglais) par Michel Lederer

 

Les soldats américains de la compagnie "Bravo" sont de retour dans leur pays, accueillis comme des héros. Une de leurs intervention en Irak, particulièrement violente, a été filmée par Fox News et passe en boucle sur You Tube.                                                    

Nous suivons un jeune soldat, Billy Lynn, dans sa dernière journée de permission. Enrôlé dans l'armée malgré lui en raison de problèmes familiaux qui ont mal tourné, le jeune homme est très lucide quant à l'utilisation de ce séjour à des fins politiques. Après un passage éclair dans sa famille, Billy assiste avec les autres membres de sa compagnie à un prestigieux match de foot.

A la mi-temps, il est prévu que les '"Bravo" saluent le public aux côtés d'un célèbre groupe de rock. Ils font donc partie du spectacle et à ce titre, sont traités comme des célébrités. Poli et discipliné (ce qui n'est pas le cas de tous ses camarades), Billy joue le jeu mais n'en pense pas moins. Le jeune homme nous livre ses impressions sur cette journée hallucinante et se remémore les terribles moments passés en Irak. Nous découvrons sa vision de la guerre. Sa maturité est impressionnante. La journée du jeune soldat est également marquée par un autre évènement : il rencontre une jeune fille et finit par se demander s'il doit retourner en Irak... ou pas.  

Les réflexions de Billy m'ont captivée mais il y a un aspect du roman qui m'a vraiment déplu, ce sont les dialogues, trop nombreux à mon goût et qui rendent la lecture fatigante à la longue. C'est vraiment dommage car ce livre est par ailleurs passionnant, notamment par le regard qu'il porte sur les rapports entre l'Amérique et ses soldats, sur "l'après 11 septembre" et sur l'Amérique, en général.

 

Une lecture un peu laborieuse par moments mais que je ne regrette vraiment pas.

 

Pour Valérie, c'est un coup de coeur.  A propos de livres est enthousiaste également 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 23:16
Au bout du conte
 
Le synopsys (source : Allociné.com) :
Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui.
Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu.
Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.
Ce que j'en ai pensé ? 
    
Les amours de la jeune fille ne m'ont pas captivée, la rencontre des deux aînés davantage. Jean-Pierre Bacri, égal à lui même, interprète très bien ce moniteur d'auto-école blasé et misanthrope qui se trouve soudainement déstabilisé par la prédiction ancienne d'une voyante (il est sensé mourir dans très peu de temps et ça le perturbe d'y croire un peu !). J'ai été séduite également par le personnage joué par Agnès Jaoui, une comédienne fantasque qui n'a pas réussi à percer dans le métier. Ouverte aux autres, elle vit seule et s'en satisfait mais son manque d'assurance l'empêche de s'épanouir totalement.
 
Les dialogues sont assez piquants et j'ai souri plusieurs fois (notamment des mésaventures du moniteur d'auto-école). J'aime beaucoup le duo Jaoui-Bacri, je suis donc satistaite d'avoir vu ce film mais ce n'est leur meilleure production, c'est certain. Le choix d'utiliser le registre du conte était audacieux, il ne m'a pas convaincue, d'où mon peu d'intérêt pour l'histoire de la jeune fille et du prince charmant (et d'un autre prince bien moins charmant...). 
 
Un film sympathique mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. 
L'avis de Dasola
Un extrait :
 
 
     
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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 23:32

L'association - oct 2012 - 159 pages

Emmanuel Guilbert a rencontré, lors d'un séjour à l'île de Ré, Alan Igran Cope, un américain à la retraite, ancien soldat américain. De cette rencontre est née une solide amitié et deux bandes dessinées : "La guerre d'Alan" (en trois tomes) et "L'enfance d'Alan" que je vous présente aujourd'hui.

Alan Igran Cope est né en Californie en 1925, dans une famille modeste et aimante. En racontant cette enfance américaine, Emmanuel Guibert nous offre un portrait de l'Amérique d'avant guerre. J'ai bien apprécié ce retour en arrière permettant de se faire une idée de l'Amérique de l'époque. 

L'enfance d'Alan est marquée par la grande dépression. Ses grands-parents en souffrent beaucoup, les parents d'Alan sont plutôt épargnés. Il est question de la vie quotidienne du petit garçon, de ses lieux de vie (14 maisons !). Nous découvrons également ses fréquentations, les relations familiales, certains aspects de son éducation....

Nous faisons la connaissance d'une famille unie, qui ne sera pas épargnée par le malheur. Le livre s'arrête alors que le jeune garçon a une dizaine d'années. J'ai cru comprendre qu'il y aurait une suite qui évoque l'adolescence d'Alan, je m'en réjouis. Il me faudra aussi lire "la guerre d'Alan" pour en savoir plus sur l'adulte qu'il est devenu.   

J'ai toujours beaucoup de mal à évoquer les dessins d'une BD, je n'y suis pas habituée mais je vais toutefois essayer d'en dire quelques mots. Il s'agit de dessins en noir et blanc. Il y a peu de bulles mais du texte dans le coin des dessins. Parfois le texte occupe quasiment la page (ce qui n'a pas été pour me déplaire). Les dessins sont parfois très détaillés, d'autres fois plus épurés. On découvre également quelques photos de famille. C'est un roman graphique à l'esthétique très soignée.

Les deux dernières pages m'ont beaucoup intéressée. Elles ne se résument pas, il faut les lire. Ces pages sont émouvantes car elles viennent après un épisode tragique de la vie d'Alan. Elles expliquent sa philosophie de vie. C'est une vision de l'existence qui me parle et m'interpelle. Je les relirai certainement plus tard.

     Un roman graphique à ne pas manquer !

Lu grâce au match Price Minister (à l'occasion du festival d'Angoulême)

Ma note : 17/10 (quel dilemme pour départager les deux BD que j'ai reçues et qui sont toutes deux excellentes ! J'ai mis un point de plus au "Singe de Hartlepool" pour son originalité).    

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 23:30

  Editions Delcourt - 2012 - 94 pages

Ce roman graphique nous fait remonter le temps et nous plonge en pleine guerre napoléonienne (1814). Tout commence par le naufrage d'un bateau français, qui ne compte que deux survivants : un singe déguisé (la mascotte du navire) et un jeune mousse, sauvé miraculeusement car jeté à l'eau juste avant le naufrage, pour avoir fredonné une chanson anglaise...

Le lendemain, sur les côtes anglaises, le garçon passe inaperçu alors que le singe est arrêté, pris pour un français ! Les anglais, ne sachant pas à quoi ressemblent les habitants de l'hexagone, s'imaginent qu'ils sont laids et frustres (le singe correspond assez à l'image qu'ils se font d'un français !). Commence alors pour l'animal une bien triste aventure.

Cette BD tragi-comique, très originale par son thème, a été inspirée à l'auteur par une légende anglaise. Présenté comme une sorte de fable, le livre dénonce de façon détournée le racisme et le rejet de l'autre. La démarche est bien plus efficace que n'importe quel discours visant à dénoncer l'inimaginable bêtise humaine ! 

Les visages  des personnages (et du singe) sont particulièrement expressifs et renforcent l'efficacité du message. 

        Une très chouette BD  ! 

Lu grâce au match Price Minister (à l'occasion du festival d'Angoulême)

Ma note : 18/20

 

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 23:57

Lozere-1752.jpg

                     Lozere-1748.jpg

                  Sentier côtier :    

                 De Primel à la plage de Plougasnou /Saint-Jean Du Doigt.  

                 C'est très sauvage, très peu de constructions en vue.

                 On est en pleine nature. Lozere-1759.jpg

                       Plage de Plougasnou/Saint-Jean-Du-Doigt  

Lozere 1778

                      Manoir de Ruffelic (superbement restauré et dans un cadre idyllique)

Lozere 1785

                  Champ d'artichauts (chez nous c'est encore très agricole)

Lozere 1791 

                      La plage de Primel-Trégastel 

 

                      Merci à notre photographe familial (Sylvain)

 

                      Comme vous pouvez le voir, nous avons un suberbe week-end Pascal en Bretagne !

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