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Chers visiteurs, bonjour !

Vous êtes sur le blog d'une lectrice passionnée qui aime partager ses lectures. N'hésitez pas à laisser un commentaire, que vous soyez vous-même blogueur ou pas. Vous pouvez aussi me contacter : sylir@orange.fr

 

Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 00:57

   

Elyzad 2013 - 149 pages

Quand j'ai choisi ce livre dans la sélection proposée par Libfly pour l'opération "La voix des indes" (dont le but est de promouvoir les maisons d'éditions peu médiatisées), j'avais au moins deux bonnes raisons de choisir "Tunisie Carnets d'incertitude". Le nom de la maison d'édition, dont j'avais entendu le plus grand bien et le nom de l'auteure, Cécile Oumhani, dont j'ai lu et beaucoup aimé plusieurs romans (avant d'ouvrir mon blog). 

Cécile Oumhani est née en Belgique et vit actuellement en France. Très ouverte sur les cultures méditérranéennes, elle entretient une relation privilégiée, depuis de nombreuses années, avec la Tunisie. Elle a vécu la révolution tunisienne intensément, prenant le temps de noter au cours de l'année 2011 le bonheur, l'euphorie puis la déception et l'inquiétude quand les résultats de l'élection d'octobre sont tombés. Elle a repris la plume en février 2013 pour exprimer sa peur quand la violence faisait rage en Tunisie.  

J'ai lu ces carnets l'espace d'une soirée et bien apprécié le regard à la fois proche et extérieur de Cécile Oumhani sur la révolution tunisienne. Par ailleurs, comme j'avais lu la chance de rencontrer l'écrivaine en 2005 à l'occasion de sa participation au Prix Cézam pour "Un jardin à la Marsa"(elle avait obtenu le Prix), j'ai eu un peu l'impression, en lisant ses carnets, de prendre de ses nouvelles.   

Une précision : le livre en tant qu'objet est très beau (une très belle qualité de papier notamment).     

 

Un grand merci aux Editions Elyzad et à Libfly Ce livre rentre dans le cadre du challenge 1 % - rentrée littéraire 2013 (7/12)

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 00:34

Denoel août 2013 - 202 pages

Une journaliste arrive sur les lieux de son reportage : une région du Québec ravagée au début du XXième siècle par de gigantesques incendies de forêt. La jeune femme est à la recherche d'un survivant des incendies pour écrire un article sur le sujet mais elle arrive trop tard, l'homme vient de mourir. Elle se lie d'amitié avec les camarades du vieil homme, des marginaux qui vivent dans les bois, chacun dans sa cabane.

L'intrusion de la journaliste bouleverse le quotidien des deux hommes mais pas autant que l'arrivée presque irréelle dans les parages d'une autre femme, très âgée et un peu déboussolée, Marie Desneige. Deux autres personnages ont leur importance dans l'histoire : le gérant d'un hôtel proche des lieux et un de ses amis. Tout ce petit monde se côtoie dans la bonne humeur et la journaliste mène son son travail d'investigation, qui va prendre une dimension inespérée grâce à la découverte de toiles incroyables dans la cabane du vieil homme décédé...

Ce livre n'est pas facile à résumer car il n'y a pas une mais plusieurs histoires qui se recoupent et se rejoignent. Chaque personnage a sa propre histoire, plus ou moins douloureuse. Tous ont en commun la recherche d'une forme de sérénité. L'amitié est LA valeur sûre de cette improbable communauté. Jocelyne Saucier nous offre une image positive de la vieillesse. Elle veut nous montrer que la mort s'apprivoise et que, cerise sur le gâteau, il est possible à tout âge de renouer avec l'amour. 

C'est un livre plein d'humanité sans être mièvre pour autant. L'histoire, qui prend parfois la tournure d'un conte, revêt également une dimension artistique grâce à la découverte des toiles du 3ème compère, celui qui vient de mourir. Tout cela donne un roman riche, plein de fantaisie et de poésie mais toutefois bien ancré dans le réel grâce à l'enquête de la journaliste sur les feux de forêt. Un très harmonieux mélange des genres.

    Une très jolie découverte ! 

Les avis (enthousiastes) de : Aifelle - Antigone  

Merci à Babelio et son opération Masse critique

J'atteins avec ce livre la première marche du challenge 1 %. J'ai lu 1 % des livres de cette rentrée (soit 6 livres)

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 00:06

 

 

Pour la 6ème année consécutive, je me suis rendue dimanche dernier au salon du livre de Carhaix. J'y retrouvais plusieurs blogueurs : Yvon (et son épouse Nicole), Gwenaëlle, Majanissa (et sa petite fille), Margotte, Moustafette et Gambadou. Je n'oublierai pas de citer Mireille, qui fréquente beaucoup les blogs (sans en avoir un).

C'est un salon très régional, je dirai même très bretonnant, ce qui a surpris Gambadou qui se joignait à nous pour la première fois. On entend parler breton dans les allées, au début ça surprend. Lisant peu de littérature régionale, j'avoue que j'y vais surtout pour retrouver les blogueurs. Nous avons déjeuné ensemble avant de déambuler dans les allées.  

Les auteurs présents sur ce salon sont principalement des auteurs régionaux mais il y a aussi quelques auteurs "nationaux". Cette année, j'ai eu le plaisir d'échanger (pour la 3ème fois sur ce salon) avec Marie Sizun. J'ai acheté son dernier livre "un jour par la forêt". Je la suis depuis ses débuts et un lien s'est créé entre nous.

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai discuté un bon petit moment avec Fabienne Juhel, que j'avais rencontrée également sur ce salon il y a deux ou trois ans. Je n'ai lu d'elle que "A l'angle du renard", que j'avais beaucoup aimé. Je n'en resterai donc pas là. Si je n'ai pas acheté de livre de Fabienne Juhel (il faut bien faire des choix - je les trouverai à la bibliothèque), j'ai craqué pour un livre qu'elle défend corps et âme. Celui de la jeune auteure Liza Kerivel "remonter les rivières",  publié chez Diabase.

La journée s'est terminée par une petite séance de papotage au café du salon, avant de reprendre nos voitures pour regagner, sous une pluie  battante, nos domiciles respectifs.

Tout se perd, nous n'avons même pas fait de photo de groupe cette année !

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 00:38

   

Nathan - 330 pages - février 2013

Hazel et Augustus, âgés de seize et dix-sept ans, ont les mêmes préoccupations que les jeunes de leur âge, avec une particularité de taille toutefois, le cancer qui les a tous deux atteints. La maladie d'Hazel est incurable, mais pour le moment stabilisée. Son état de santé est fragile et sa vie quotidienne très compliquée. Augustus est en rémission et sa relative bonne santé pourrait laisser oublier qu'il a une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Une histoire d'amitié va se nouer entre les deux jeunes gens. Au fil du temps, leurs relations vont évoluer vers une très belle histoire d'amour...

Le sujet peut faire peur et c'est bien normal. Nous préférons tous oublier que ce genre d'histoire n'arrive pas que chez les autres. Je mentirais en vous disant que cette histoire n'est pas triste car elle est, bien-entendu. Mais elle n'est pas que cela loin de là. Il y a dans ces personnages une énergie incroyable et une volonté de vivre chaque minute la plus intensément possible. Hazel et Augustus sont des adolescents plein d'humour et capable d'autodérision. S'ils baissent parfois les bras, c'est pour mieux repartir le lendemain, se remontant mutuellement le moral et se raccrochant à un projet commun, qui verra le jour... 

Il est beaucoup question de la famille et de la façon dont la cellule familiale vit cette épreuve. Plusieurs passages m'ont émue et interpelée mais, à mes yeux de maman, le plus beau passage est peut-être celui où Hazel, très angoissée par le devenir de sa mère après sa disparition, apprend que dernière suit en cachette une formation pour reprendre plus tard un travail. Hazel est soulagée de savoir que sa mère est capable de se projeter dans un futur sans elle.

En repensant à ce livre, une dizaine de jours après avoir tourné la dernière page, ce n'est pas un sentiment de tristesse qui m'envahit, preuve que ce que j'ai retenu du livre ne se résume pas à cela, c'est plutôt l'envie de vivre au mieux chaque moment que la vie nous offre.

Un très beau roman, classé en littérature jeunesse, mais qui s'adresse tout autant aux adultes.

Ce livre a été élu "meilleur roman 2012" par Time magazine 

Lu dans le Cadre d'une lecture commune pour le challenge US : l'avis d'Enna  - Claire - Anne

 

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 23:48

Editions Stock - 155 pages août 2013  

 

Nous sommes en Louisiane, en 2010, dans une famille afro-américaine. Les différents membres de la famille prennent la parole successivement pour raconter leur matinée, marquée par une descente de police au domicile. Une voix domine, celle de Mary Lee, la doyenne de la famille. En visite chez sa fille, qui vit seule avec ses enfants, elle se montre inquiète pour ses petits enfants, notamment pour l'aîné, que la police est venu interroger. Elle a vécu la lutte pour les droits civiques et met un point d'honneur a se montrer irréprochable vis à vis des blancs. Elle sait que le racisme est sous-jacent et que le moindre faux-pas de la part d'un noir est lourdement sanctionné. La matinée se passe et il est temps de partir à la rivière passer une après-midi détente, avec les voisins...

La seconde partie du livre nous ramène en 1949, à l'époque de l'ouverture des premières piscines publiques aux noirs. Marie Lee, la grand-mère, a vécu de façon très cruelle cet épisode historique puisque son frère a perdu l'ouie après un linchage commis par des blancs. Il avait tout simplement voulu profiter de la piscine puisque désormais c'était possible. 

Dans la troisième partie, nous sommes de retour en 2010. Un fait divers tragique vient d'être relaté à la radio. Il concerne notre famille de Louisiane et c'est le coeur serré que nous apprenons le déroulement de l'après-midi à la rivière. Je ne vous en dirai pas plus car il faut replacer cette scène dans son contexte pour en saisir toute l'émotion, toute l'injustice. C'est une histoire terriblement poignante, qui nous montre que la ségrégation, si elle saute moins au yeux aujourd'hui que dans les années 50, est toujours présente aux Etats-Unis, en raison d'un passé qui ne se gommera pas du jour au lendemain.

    Un livre poignant.  

 

Ce livre rentre dans le cadre du "challenge US" organisé par Noc Tembule  -

C'est mon premier coup de coeur de cette rentrée (et le 5ème livre lu)

  5/6

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 23:33

 

Voici quelques livres audios que j'ai plus ou moins appréciés mais sans doute pas suffisamment pour avoir envie de leur consacrer un billet à part entière.         

 

    Ouragan - Laurent Gaudé (Thélème) 

Le décor de cette histoire est une scène d'apocalypse, dans la Nouvelle Orléans. Des personnes sont livrées à elles-mêmes, piégées par l'ouragan qui sévit. Dans un style incantatoire, Laurent Gaudé nous décrit les moments vécus par chacun des personnages.

Je n'ai pas été totalement emportée par ce texte, trop lyrique à mon goût. Je suis restée extérieure à l'histoire, sans m'attacher vraiment aux personnages. Dommage.  

 

 

L'été indien - Truman Capote - Frémeaux & Associès

Cette nouvelle raconte un épisode déchirant de l'enfance de l'auteur, quand il a dû quitter la maison de ses grands-parents, sîtuée dans un endroit reculé de Virginie, pour aller vivre avec ses parents plus près de la ville.  

C'est un texte émouvant mais vraiment trop bref pour me donner une idée de la plume de l'auteur...        

 

 

 

Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme  (Livraphone) 

Moss, un jeune homme plutôt intelligent mais qui a fait "une grosse bêtise", est poursuivi par un chasseur d'homme psychopathe... Entre les deux hommes, un vieux shérif qui voudrait arrêter Moss avant qu'il ne se fasse abattre par le tueur.

Ce roman noir et pessimiste est assez déroutant car l'auteur ne laisse aucune chance à Moss de s'en sortir. Les dés sont joués dès le départ. C'est un bon roman noir assurément mais n'ai pas ressenti la même émotion que dans "la route", du même auteur, d'où ma petite déception. 

 

Parmi ces trois ouvrages et malgré mon bémol, c'est "No country for a man" que je vous conseillerai sans hésitation.

 

Les trois histoires se passent aux USA, mon billet rentre donc dans dans le cadre du Challenge US, organisé par Noctembule

 

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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 23:43

    Editions l'Olivier 2013 - 284 pages  - août 2013

 

L'histoire est celle de Maria Christina Vaatonen, une jeune romancière à succès qui vit à Santa Monica, en Floride, en compagnie d'un chat nommé Jean-Luc Godard. Nous découvrons au fil des pages que la jeune femme a fui sa région d'origine et une famille étouffante au possible : une mère bigote, un père peu causant et une soeur un peu bizarre depuis un accident qui a son importance dans l'histoire. Peu après son arrivée en Floride, Maria Christina a travaillé comme secrétaire pour un auteur à succès, Rafael Claramunt. Cet écrivain, dont elle s'est entichée, est un bien curieux personnage, pas très net en vérité. Les autres personnes qui gravitent autour de Maria Christina ne sont pas bien nombreuses. Il y a le chauffeur de Claramunt et la bonne copie Joanne, avec laquelle elle a vécu en co-location à son arrivée à Santa-Monica. Que dire de plus sur l'histoire ? Pas grand-chose sinon qu'un enfant va venir perturber la vie sans grand intérêt (à mon sens) de Maria Christina...

 

Me voilà un peu embarrassée pour parler de ce livre avec lequel j'ai passé un bon moment mais qui m'a laissée perplexe une fois la dernière page tournée. Je n'ai pas trouvé grand intérêt cette histoire. Est-une fable ? Si oui, je n'ai pas bien compris le message de l'auteure. Reste le style de Véronique Ovaldé que j'aime beaucoup, tout comme sa fantaisie, ses univers à la marge et ses personnages un peu déjantés. Je ne regrette donc pas d'avoir lu son dernier opus mais ce n'est pas son meilleur (j'avais eu un coup un coeur pour "Ce que je sais de Vera Candida").  

Un bon moment de lecture mais une petite déception toutefois... 

Les avis de Clara - BrizeTheoma - Cathulu

4/6

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 23:00

 

Dans la banlieue de Boston vit une famille en apparence très ordinaire, Les Jones. Un matin, un rentrant du travail, Jason Jones trouve sa petite fille de 4 ans, Clarissa, seule à la maison. Sa femme, Sandra, a mystérieusement disparu (tout comme le chat, Mr Smith). Mais si l'absence du chat n'est que de courte durée, Sandra ne réapparait pas et tout le monde commence à s'inquiéter sérieusement, en commençant par le commandant de la criminelle de Boston, D.D. Warren. Aucune piste n'est écartée et deux suspects se profilent dans un premier temps : le voisin, délinquant sexuel fiché, et le mari, peu enclin à collaborer avec la police sous prétexte de protéger sa fille. Cette dernière, Clarissa, en sait sans doute beaucoup plus qu'elle ne veut bien le dire.  

Je lis peu de romans policiers. Je suis très difficile dans ce genre littéraire et souvent déçue. Mais "la maison d'à côté" m'a vraiment emballée. J'ai beaucoup aimé la façon dont le commandant Warren mène son enquête, faisant preuve de psychologie, notamment dans ses relations avec le mari et l'enfant de la jeune femme disparue. J'ai particulièrement apprécié le recueillement du témoignage de l'enfant. D.D. Warren lutte contre les préjugés, se montre respectueuse des gens qu'elle interroge... 

 Beaucoup de petits détails m'ont plu dans ce livre comme par exemple l'importance de Monsieur Smith, le chat de la famille. Autre point intéressant du roman, la partie technique concernant l'exploration de la mémoire des ordinateurs. Il est question de ce qu'on peut y trouver et comment, quand on pense avoir tout effacé.   

On ne s'ennuie pas un instant car différents points de vue sur l'affaire se succèdent : celui du mari, du voisin, de l'enquêtrice... Des flash-backs nous font remonter le temps et découvrir le passé des différents protagonistes. Peu à peu l'enquête avance avec ses hésitations, ses retournements de situations... 

A noter que la lectrice, Elodie Huber, est absolument parfaite (jolie voix, intonation parfaite).

 

Un très bon roman, qui a obtenu le prix (bien mérité) des lectrices de Elle en 2011.

Les avis de Sandrine - Enna 

Lu dans le cadre de "Ecoutons un livre" proposé par Valérie

Rentre aussi dans  "Le challenge US" organisé par Noctembule

 

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Un nouveau logo :) 

 

 

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 17:40

J'ai eu la chance de faire partir du jury de blogueurs qui a choisi (parmi une présélection de 10 titres) les 5 titres soumis au vote des internautes.

Je me réjouis du résultat car "la vérité sur l'affaire Harry Québert" faisait partie de mes titres préférés de la sélection.

Un extrait de mon billet :

"Je suis vraiment ravie d'avoir eu l'opportunité de lire la version audio de ce pavé, car vu l'épaisseur, j'aurais eu beaucoup de difficultés à le lire en position allongée. Je n'ai mis qu'une bonne semaine à le dévorer. J'étais tellement impatiente d'avoir le fin mot de l'histoire que je l'ai écouté en déjeunant, en petit déjeunant, en pliant du linge, en cuisinant, en conduisant... Autre bon point pour la version audio de ce livre, le lecteur (Thibault De Montalembert) est excellent.   

Le billet complet

Pour en savoir plus sur le prix 

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 23:06

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Audiolib 2013 (Albin Michel 2012) - Lu par l'auteur

 

Cinq nouvelles composent ce recueil. Quelques mots sur mes deux favorites: 

"Ces deux messieurs de Bruxelles", donne son nom au recueil et nous présente le parcours parallèle de deux couples. Il s'agit d'une part de Geneviève et Eddy, mariés de façon officielle, et d'autre part de Jean et Laurent. Ce couple homosexuel a profité de la cérémonie de mariage de Geneviève et Eddy pour s'unir symboliquement, caché derrière un poteau.

Nous suivons le parcours croisé des deux couples... et réfléchissons au passage sur le mariage, notamment entre deux personnes du même sexe. 

"Le chien" est la nouvelle que j'ai préférée. Un homme, ancien médecin du village, vient de se donner la mort cinq jours après que son chien se soit fait tuer par un chauffard. Cet homme avait eu plusieurs chiens successifs qui tous s'appelaient Argos. Pourquoi n'a-t-il pas supporté la mort de celui-ci, précisément ? Dans une lettre posthume, il raconte à sa fille le douloureux passé qu'il avait gardé secret et qui explique son geste. 

Cette histoire est bouleversante et donne à réfléchir à ce qui distingue l'être humain de l'animal, ce dernier ayant parfois des leçons à donner à l'espèce dite "humaine"

 

Je suis sortie très enthousiaste de la lecture de ce recueil. Les deux nouvelles que je viens d'évoquer sont celles qui m'ont le plus marquée mais toutes m'ont plu, peut-être un peu moins "le ménage à trois", parce elle est un peu à part dans le recueil. Contrairement aux quatre autres, elle n'aborde pas une question éthique ou philosophique.

Mariage gay, dons d'organes, avortement thérapeutique : des thèmes abordés avec délicatesse et des histoires fort bien construites.  

Je vous conseille sans hésiter de choisir la version audio plutôt que la version papier car Eric-Emmanuel Schmitt, le lecteur de ce recueil, a un réel talent de conteur. 

Un bon recueil de nouvelles qui m'a fait renouer avec la plume d'E.E. Schmitt dont je m'étais un peu lassée.

L'avis de Sandrine (version papier) 

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