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Voilà quelques années que je participe avec un très grand plaisir au Prix audiolib. Cette année encore, j'ai eu la joie d'être sélectionnée pour faire partie du Jury qui détermine les 5 titres qui seront soumis au vote du public courant juin. Je remercie chaleureusement Audiolib pour la confiance renouvelée.
J'ai lu, d'ores et déjà, en version audio "Dans la forêt". Un coup de coeur !
J'ai écouté également "Né d'aucune femme". Une belle découverte dont je vous parlerai dans quelques jours.
Actuellement, je suis plongée dans "Miroirs de nos peines" de Pierre Lemaitre. Il s'agit du 3ème tome d'une trilogie qui avait commencé par "Au revoir là-haut". J'ai retrouvé avec joie la voix de l'auteur, qui lit avec brio son texte.
Je dois dire que je suis ravie par la sélection car (je crois que c'est la première fois), tous les titres me tentent !.
Pour en savoir plus sur le Prix et la sélection, rendez-vous sur le site d'Audiolib.
Les deux livres audio que je présente dans ce billet évoquent la même époque, vécue sous deux angles bien différents. Ces écoutes datent de l'été dernier. Je n'avais pas trouvé le temps, sur le moment, d'écrire des billets. Voilà qui est fait (en condensé).
HHhH - Laurent Binet (audiolib)- 11 h 06
"Je ne peux pas raconter cette histoire telle qu'elle devrait l'être. Tout ce fatras de personnages, d'événements, de dates, et l'arborescence infinie des liens de cause à effet, et ces gens, ces vrais gens qui ont vraiment existé, avec leur vie, leurs actes et leurs pensées dont je frôle un pan infime... "
En commençant cet ouvrage, je ne connaissais rien de l'opération « Anthropoïde » qui s'est déroulée à Prague lors de la seconde guerre mondiale.
En 1942, deux parachutistes tchèques sont mandatés par Londres pour assassiner un membre de la Gestapo dont je connaissais vaguement le nom, mais pas l'histoire : Reinhard Heydrich. Bras droit d'Himmler, celui qu'on nommait "le bourreau de Prague" est le planificateur de la Solution Finale.
Au fil des pages, Laurent Binet, nous livre ses réflexions sur l'écriture de son roman : Il raconte l'enquête historique minutieuse qu'il a menée et nous fait part de ses états d'âme quand il prend le parti d'imaginer les scènes dont l'histoire n'a pas gardé de traces.
Tout m'a passionnée dans ce roman : le fait historique, la façon de le raconter et les réflexions de l'auteur sur sa démarche. J'ajoute que le lecteur, Emmanuel Dekoninck, est excellent.
Le journal d'Hélène Berr (Audiolib)
"Cela m'est un bonheur de penser que si je suis prise, Andrée aura gardé ces pages, quelque chose de moi, ce qui m'est le plus précieux, car maintenant, je ne tiens plus à rien d'autre qui soit matériel ; ce qu'il faut sauvegarder, c'est son âme et sa mémoire."
J'ai enchaîné la lecture de "HHhH" avec celle du "Journal d'Hélène Berr" et je dois dire que le parallèle entre les ouvrages est à la fois saisissant et glaçant. Pendant qu'Heydrich planifie la solution finale, Hélène Berr et sa famille, dans un Paris occupé, vivent aux aguets, craignant chaque minute une arrestation et la déportation.
Jeune et brillante étudiante en lettres à la Sorbonne, Hélène se trouve progressivement exclue des cours, puis des transports en commun, avant de devoir vivre dans la clandestinité, tentant d'aider les plus malheureux qu'elle. Hélène Berr est d'une lucidité incroyable et d'une maturité qui s'affirme au fil des pages. Ce témoignage extrêmement fort est lu de façon juste et émouvante par l'actrice Elsa Zylberstein.
Le livre audio comporte une préface écrite et lue par Patrick Modiano. A la fin du livre, il nous est proposé le témoignage de Mariette Job, la nièce d'Hélène Berr.
Deux très bons livres, que je vous conseille sans hésitation.
"Nous avons tous un petit jardin secret que l'on atteint par des routes bordées d'acacias, de sureaux et de songes. Il ressemble à ces petits cimetières que l'on trouve à la sortie des villages, il protège nos plus beaux souvenirs, ce que nous avons de plus précieux. Dans ces jardins saute et gambade notre enfance, défilent tous les chagrins d'une vie."
J'ai découvert René Frégni il y a une quinzaine d'années. Depuis, j'ai lu une dizaine de ses titres (il m'en reste encore à découvrir). Chaque fois, c'est un grand plaisir de lecture. René Frégni écrit des fictions (plus exactement des polars) mais également des récits autobiographiques dans lesquels il raconte sa vie à Manosque, son amour des femmes, son admiration pour la nature... C'est dans le registre autobiographique que je le préfère.
"Je me souviens de tous mes rêves" est un de ses récits intimes. Le livre s'ouvre sur septembre et se termine en février. Je ne crois pas qu'il y ait de référence à une année précise. Disons que c'est celle où il a perdu son chat. Il avait sauvé l'animal d'une mort certaine, dix ans plus tôt, dans la prison des Baumettes où il animait un atelier d'écriture. L'auteur tenait beaucoup à "Baumette" qui était devenu, au fil du temps, son compagnon d'écriture.
L'auteur évoque diverses rencontres : un clochard, un homme qui fait des bulles sous sa fenêtre, un autre qui prend des photos pour immortaliser ce qui est jeté... Il consacre un long chapitre au libraire de Banon qui a créé "Les bleuets", cette belle librairie perdue au milieu de nulle part, dans le Lubéron. Il est aussi question d'Isabelle, la femme qu'il aime. Chaque histoire est l'occasion d'une réflexion sur la société ou sur la nature.
"...Quand j'allume la télé c'est encore plus terrifiant. Des torrents de boue envahissent les villes, midi et soir, et les terroristes sont partout.
Quand je vais chez Isabelle, le mercredi et le dimanche, je découvre une planète dont personne ne parle. Elle n'est pas médiatique, pas scandaleuse, elle ne fait pas peur. Elle est discrète et profonde. La plupart des gens veulent avoir peur. Autour de la petite ferme d'Isabelle, ils ne verraient que silence et ennui. Au bout d'une heure, ils seraient en manque de catastrophes et s'enfuiraient chez eux, retrouver un monde en flammes."
Les femmes, c'est la grande passion de René Frégni. Sa mère, sa fille Marilou et son amoureuse Isabelle sont très présentes dans ses récits, au point qu'on a l'impression de les connaître personnellement quand on lit l'auteur régulièrement. Dans le présent récit, l'auteur rend visite à Marilou à Montpellier, où elle fait ses études. Il passe de longs moments avec Isabelle dans son jardin et rend visite à sa mère décédée, pendant la nuit, quand il rêve.
"Je ne choisis pas mes rêves, ils m'apportent ce qui me manque le plus. Enfant, dans les pensions et les tristes colonies de vacances, j'attendais ma mère, tous les jours. Elle était vivante et elle ne venait pas. Maintenant elle est morte et elle vient chaque nuit."
René Frégni sait nous émouvoir mais aussi nous faire rire. J'ai particulièrement aimé l’anecdote des "seins de la femme du facteur", dont il reçoit une photo par la poste (je n'en dirai pas plus mais c'est une histoire vraiment très amusante). Un autre épisode m'a bien fait rire : la prestation de père-noël dans un costume à 6 euros dégoté à la farfouille (avec la barbe qui ne tient pas et le pantalon trop court).
Vous l'avez compris, je me suis régalée avec ce récit poétique qui fait passer du rire aux larmes, de la mélancolie à la joie de vivre. Si vous ne connaissez pas la plume de René Frégni, vous passez à côté d'un auteur talentueux et attachant.
Une très belle lecture.
Ce livre dormait depuis près de deux ans dans ma Pile à Lire.
J'ai choisi cette BD car je l'avais repérée sur un blog. Le contexte du roman, à savoir la réunification des deux Allemagne, est un sujet qui m'intéresse beaucoup. J'ai étudié l'Allemand au lycée (avant 90) et j'aimais beaucoup étudier des textes qui évoquaient la civilisation et l'histoire contemporaine de l'Allemagne.
Nous suivons, dans son quotidien, une jeune rameuse de l'Ouest prénommée Wiebke. Le sport occupe une grande partie de son temps mais ce n'est pas vraiment une passion. Elle suit sa sœur aînée, douée pour l'aviron. Au bout d'un certain temps, les deux sœurs ne rament plus ensemble. La nouvelle partenaire de Wiebke est une jeune fille "anciennement de l'Est". Nous sommes dans les années 90. La réunification vient tout juste d'avoir lieu et ne se fait pas sans peine. Après une si longue séparation, il n'est pas aisé de ne faire qu'un, du jour au lendemain. Les divergences entre l'Est et l'Ouest se retrouvent aussi dans le sport. L’Allemagne de l'Est (comme tous les pays de l'Est) avait une culture sportive très développée. Il n'en est pas de même pour l'Allemagne de l'Ouest, plus "cool" dans les entraînements.
Si le sport intéresse la jeune femme, le sujet des garçons occupe également son esprit. Nous suivons les aventures amoureuses et sexuelles de Wiebke que j'ai trouvé assez libérée pour l'époque, notamment dans la façon d'évoquer le sujet avec ses parents.
Quelques planches sont strictement documentaires afin de nous donner quelques éléments de compréhension des thèmes évoques. Les planches qui traitent de la technique de l'aviron ne m'ont pas particulièrement passionnée, je l'avoue, contrairement à celles qui traitent de la réunification allemande.
J'ai beaucoup aimé l'esthétique de la BD, très soignée. Le noir et blanc prime sur la couleur mais sans austérité. Le trait est précis, les visages expressifs. Dans les bulles, la taille des caractères aurait peut-être pu être un peu plus grande.
Bien que je ne sois pas une grande sportive, j'ai bien aimé suivre les entraînements et le championnat du monde, dernier épisode de ce roman graphique. Je dois dire toutefois que ce sont les aspects culturels et historiques qui m'ont intéressée le plus.
"C’est un spectacle qu’il faut avoir vu une fois dans sa vie : la Terre bâille une langue énorme, crevassée, se lèche avec curiosité et attrape au passage, si elle y parvient, les alpinistes qui osent s’y risquer. Plus d’une histoire s’est effondrée là, dans un grand craquement bleu, dans le silence dur de cette mer sans poissons."
Si, pour commencer l'année, vous voulez être embarqué dans une aventure hors du commun, je vous propose de rejoindre l'équipe de paléontologues de "cent millions d'années et un jour", menée par Stan, un professeur en fin de carrière. Stan ne veut pas quitter ce monde sans avoir été au bout du rêve qui le hante depuis de nombreuses années. Il s'est mis dans l'idée de retrouver le squelette (d'un Brontosaure ?) aperçu par un enfant, il y plus de cinquante ans.
Pour l'accompagner dans son expédition, Stan sollicite Umberto, un de ses collègues, qui accepte le challenge et le rejoint sur les lieux, accompagné de Peter, son assistant. Aidé par un guide, les hommes entament leur ascension, qui ne sera pas sans risque, les entraînant dans une aventure aussi périlleuse pour leur santé physique que mentale. Les rapports entre les protagonistes se tendent au fil d'une aventure humaine dont personne ne sortira indemne, pas même le lecteur
"Je suis à cet instant charnière de la vie d’un homme, le point fou où plus personne ne croit en lui. Il peut reculer, une décision dont tout le monde sans exception, louera la sagesse. Ou aller de l’avant, au nom de ses convictions. S’il a tort, il deviendra synonyme d’arrogance et d’aveuglement. Il sera à jamais celui qui n’a pas su s’arrêter. S’il a raison on chantera son génie et son entêtement face à l’adversité.
C’est l’heure grave de ne plus croire en rien, ou de croire en tout."
J'ai dû me faire violence pour ne pas dévorer ce livre d'une traite tant l'histoire est prenante et les rebondissements inattendus. J'ai ralenti le rythme pour apprécier à sa juste valeur les descriptions de la nature. Dès les premières lignes, j'ai été émerveillée par l'écriture absolument somptueuse.
Ce roman réunit toutes les qualités que j'attends d'un roman. C'est un gros coup de coeur !
Audiolib (Grasset 2001) - octobre 2019 - lu par l'auteure - 3 h 47 H
"Elle se sentait de mieux en mieux, plus légère, plus pure aussi. Elle devenait plus forte que la faim, plus forte que le besoin. Plus elle maigrissait, plus elle recherchait cette sensation pour mieux la dominer. A ce prix seulement elle parvenait à une forme de soulagement, d'apaisement."
"Jours sans faim" est un texte très intime que Delphine de Vigan a fait paraître en 2001 sous un pseudo. Il ne s'agit pas d'un roman mais d'un récit assez sobre dans lequel elle raconte un épisode pénible et douloureux de sa vie. L'autrice a été hospitalisée alors qu'elle était adolescente pour une anorexie à un stade qui la mettait en danger de mort. Elle ne s'étend pas sur les causes de cette anorexie mais sur les conséquences physiques de la maladie.
Pour avoir flirté avec l'anorexie dans ma jeunesse, je sais ce qu'est l'addiction au jeune et l'euphorie qu'elle procure. J'étais au début de l'engrenage quand une amie m'a ouvert les yeux. J'ai pu faire marche arrière sans trop de difficultés. Delphine de Vigan n'a eu cette possibilité. Elle était à un state de la maladie tellement avancé, qu'il lui était impossible de s'en sortir sans l'aide du corps médical.
"En manque, le corps vole au-dessus des trottoirs. Plus tard, les chutes dans la rue, dans le métro, et l'insomnie qui accompagne la faim qu'on ne sait plus reconnaître. Et puis le froid est entré en elle, inimaginable. Ce froid qui lui disait qu'elle était arrivée au bout et qu'il fallait choisir entre vivre ou mourir".
L'autrice décrit son corps décharné et sans force. Elle raconte les longues semaines à l’hôpital, les efforts surhumains qu'elle a dû déployer pour reprendre quelques grammes puis quelques kilos. Elle évoque le regard des autres, leurs remarques déplacées parce qu'ils ne connaissent pas l'anorexie. Elle raconte la relation avec le médecin qui lui a sauvé la vie, sa patience, sa gentillesse.
"Jours sans faim", à la limite du documentaire, est lu par l'autrice elle-même. Ce n'est pas l'ouvrage de Delphine de Vigan que je préfère mais c'est une pièce importante de son oeuvre. Il est intéressant de lire ce récit, que l'on peut qualifier d'initiatique, en complément de "Rien ne s'oppose à la nuit", dans lequel l'autrice évoque les relations avec sa mère.
Un témoignage a mettre entre les mains des adolescentes et de leur parents.
Je vous souhaite tout d'abord une bonne année 2020 !
Voici un petit bilan de mes lectures de 2019.
J'ai lu 62 romans (contre 59 en 2018) et 10 BD (ce qui est peu par rapport à l'objectif que je m'étais fixé).
Voici la répartition des romans lus :
papier
audio
total
Français
14
12
26
Etranger
21
15
36
Total
35
27
62
Ce bilan est conforme, en nombre d'ouvrages, aux années précédentes. En revanche, la répartition est différente. Je lis habituellement plus de romans français que de romans étrangers. Cette année, la tendance est inversée. J'explique cet écart par une participation plus importante aux mois thématiques (québécois et américain, notamment). Je constate également que j'ai beaucoup lu en version audio (mes balades sont accompagnées d'une histoire dans les oreilles et je marche de plus en plus...).
Voici une sélection de mes lectures les plus marquantes de l'année :
Ce superbe roman nous raconte l'histoire de la poétesse Forough Farrokhzad, née en iran dans les années 30. Cette femme n'a cessé de défendre sa liberté et le droit de vivre selon ses désirs. Le style de ce roman est remarquable tant il est en accord avec celui de la poétesse, que nous découvrons grâce aux extraits de poèmes qui agrémentent le récit.
Ce petit bijou de poésie est mon gros coup de coeur de l'année (on le trouve en poche chez Milady).
J'ai tout aimé dans cette série de cinq petites histoires, toutes reliées entre elles par un secret de famille. L'écriture est d'une grande délicatesse, la construction parfaitement maîtrisée et le contexte historique fort bien retranscrit. Nous sommes au Japon au 20ème siècle. Si le poids des secrets de famille conditionne la vie des personnages, le contexte géo-politique le fait tout autant.
Cette pentalogie est une petite merveille (on la trouve en poche dans la collection Babel d'Actes Sud).
Ce roman québécois est sans doute la lecture la plus originale de mon année 2019, grâce à son style époustouflant. Le narrateur est un jeune homme intelligent, bosseur et attachant mais il a un gros problème, il s'agit d'une addiction aux machines à sous qui lui gâche la vie. Pour éponger ses dettes, il travaille comme plongeur dans un restaurant.
Les dialogues sont savoureux et le rythme endiablé. Je conseille ce roman à ceux qui n'ont pas peur de sortir des sentiers battus (on le trouve en poche chez Le Quartanier ).
Ce livre est avant tout une satire sociale. Sans misérabilisme, l'auteur aborde le thème de la précarité. Si les personnages manquent cruellement d'argent, ils ne manquent pas de fantaisie.
Le roman de l'année qui m'a fait rire le plus (parfois jaune)
Dans "Martin Eden", Jack London raconte l'histoire fascinante d'un homme qui lui ressemble beaucoup. Tout comme Jack London, le jeune autodidacte du roman consacre sa vie à l'écriture.
Un classique absolument passionnant à découvrir si ce n'est déjà fait.
J'ai eu beaucoup de mal à faire une sélection cette année. Je constate à l'occasion de ce bilan 2019, que l'année a été année riche en belles lectures. J'espère que 2020 le sera tout autant.
Le 30 décembre 2006, j'ouvrais mon blog. Cela fait 13 ans aujourd'hui. Je vous mentirais si je vous disais que mon enthousiasme est intact. Une certaine lassitude s'installe parfois. Je repars toutefois pour une quatorzième année car je ne me vois pas fermer ce blog qui m'a tant apporté ces dernières années. Je m'autoriserai à faire des pauses plus fréquentes et, peut-être, à regrouper certaines lectures. Je laisse de côté, pour le moment, ma rubrique "des livres et quoi d'autre". J'y reviendrai quand j'aurai un peu plus de temps.
Quand j'ai commencé ce blog, les échanges se faisaient exclusivement sur les blogs. Aujourd'hui , Facebook et Instagram donnent une autre tonalité. Nous sommes dans l'instantanéité, dans le visuel. Les chroniques se trouvent noyées dans un fil d'actualité qu'on ne maîtrise pas vraiment. On croise les mêmes chroniques plusieurs fois : sur le blog, sur Facebook et Instagram. Je trouve cette redondance assez lassante.
Merci à mes visiteurs, les occasionnels et les fidèles. C'est grâce à vous que ce blog existe encore après toutes ces années. J'espère partager avec vous, en 2020, de belles lectures.
A très bientôt pour un bilan de mes lectures 2019 !