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Chers visiteurs, bonjour !

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Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

28 novembre 2021 7 28 /11 /novembre /2021 22:31

Voici les écoutes du mois :

Gambadou :

En finir avec Eddy Bellegueule - Edouard Louis

Géraldine : 

Le suspendu de Conakry, de Jean Christophe Rufin

Kinderzimmer, de Valentine Goby

Itzamna :

Sans famille - Hector Malot

Sylire :

Anne la maison aux pignons verts - Lucie Maud Montgomery

Rendez-vous le 28 décembre pour le prochaine rendez-vous.

Les liens sont à déposer ici, si vous souhaitez participer.

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22 novembre 2021 1 22 /11 /novembre /2021 23:09

10 h 46 - Lu par Catherine Proulx-Lemay -source : radio-canada

Avant propos :

Comme vous l'avez sans doute constaté, mon blog tourne au ralenti en ce moment, attendant que l'envie revienne. J'ai lu ce roman l'an passé dans le cadre de Québec en novembre. Mon billet est resté en mode brouillon car j'ai dû faire une pause-blog à cette époque. Je profite du Québec en novembre 2021 (si j'ai bien compris le dernier) pour mettre cet article en ligne. Dans quelques jours, publierai un autre billet, rédigé également l'an passé.

Mon billet :

Anne Shirley est une jeune orpheline qui a la chance d'être adoptée, sur un malentendu, par un frère et une sœur qui partagent la même maison. Matthew et Marilla Cuthbert, chacun à sa façon, apprennent à aimer la jeune fille qui le leur rend bien. Un peu sauvageonne mais avec de belles valeurs et une grande fraicheur, Anne grandit sous l'œil bienveillant de ses nouveaux parents. Elle apprend de ses (nombreuses) erreurs et finit par devenir la jeune fille que tout parent rêve d'avoir.

Le petit côté désuet de l'histoire n'a pas été pour me déplaire. Nous sommes plongés dans une autre époque, celle où la nature offrait aux enfants leurs plus belles distractions : jouer au bord d'une rivière, paresser dans un verger, cueillir des fleurs sauvages dans de petits chemins plein de charme... La nature occupe une grande place dans le roman. Nous voyons la jeune fille grandir aux rythmes des saisons. Les hivers sont rudes et le printemps un ravissement pour les yeux. L'île du Prince d'Edouard (au sud du Canada) est un lieu que je rêve désormais de visiter. 

J'ai beaucoup aimé les personnages de Matthiew et Marilla, si différents mais complémentaires. La fermeté de Marilla et la gentillesse de Matthiew, qui sait faire fléchir sa soeur quand il le faut. De beaux personnages que j'ai appris à connaitre et dont j'ai partagé les joies et les tourments. Je les ai quittés à regret, tout comme Anne.

Voilà un roman jeunesse plein de charme que j'ai pris beaucoup de plaisir à écouter. L'interprétation de la lectrice est tout à fait en accord avec la fougue et la spontanéité de la jeune Anne. Je vais certainement continuer à découvrir la série en version audio.

Une chouette découverte !

chez Karine et Yueyin 

 

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27 octobre 2021 3 27 /10 /octobre /2021 23:27

 

Voici les lectures du mois (c'est varié !)

Enna :

La troisième vengeance de Robert Poutifard  - Jean-Claude Mourlevat (billet co-écrit avec Bastien)

Revenir à toi - Léonor de Récondo 

Hamnet - Maggie O’Farrell 
 

Sylire  :

Tout n'est pas perdu - Wendy Walker

 

Gambadou :

Les Hauts de Hurle-Vent - Emily Bronte 

 

Géraldine :

La grâce des brigands de Véronique Ovaldé 

La commedia des ratés de Tonino Benacquista

Les huit montagnes, de Paulo Cognetti

 

Philisine :

La familia Grande - Camille Kouchner

 

Violette :

La où chantent les écrevisses - Delia Owens
 

Rendez-vous le 28 novembre pour le prochaine rendez-vous.

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27 octobre 2021 3 27 /10 /octobre /2021 22:14

Lizzie 2018 (Sonatine) - Lu par Benoît Grimmiaux - 10 h et 12 minutes

Nous sommes dans le cabinet d'Alan Forrester, qui exerce le métier de thérapeute dans une petite ville des USA où tout le monde se connait, ou presque. Quand la jeune Jenny Kramer se présente au cabinet d'Alan, elle n'est plus la même après le viol qu'elle a subi il y a quelques mois. Elle a pourtant reçu, immédiatement après le viol, un traitement post-traumatique censé lui faire oublier l'agression. Si les faits se sont effectivement effacés de sa mémoire, un énorme malaise subsiste, l'empêchant de reprendre sa vie en main. Persuadé qu'il détient la solution pour qu'elle aille mieux, Alan Forrester entreprend de renverser le processus d'oubli afin de l'aider à retrouver la mémoire des faits.

Ecrire ce billet me demande un effort de mémoire car je l'ai écouté en juillet dernier. Fort heureusement  "tout n'est pas perdu" car cette écoute m'avait plutôt captivée. Le narrateur n'est autre que le thérapeute et j'ai aimé être à ses côtés durant la thérapie de la jeune Jenny. D'un point de vue déontologique, Alan marche sur des œufs dans la mesure où il connait personnellement les différents protagonistes de l'affaire mais aussi les suspects. Je ne vous en dirai pas plus par crainte d'en dévoiler plus qu'il n'en faut et vous gâcher le plaisir car j'ai aimé être surprise par l'intrigue, pour ne pas dire "baladée". 

J'ai bien aimé ce thriller psychologique assez original par sa narration.

Challenge écoutons un livre

 

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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 20:18

Editions de l'Olivier - 216 pages - août 2021

"J’ai besoin de donner du sens à notre histoire, de comprendre la trajectoire tragique qu’a suivie la vie de ma mère et la façon dont ma propre vie a été façonnée par cet héritage."

Nathasha Trethewey, écrivaine et poétesse américaine, nous raconte l'assassinat de sa mère il y a trente ans mais aussi et surtout le parcours de résilience qui lui a permis de prendre la plume pour raconter ce drame qui a bouleversé sa vie.

"C'est long, trois décennies, pour apprendre à reconnaître les contours de la perte, pour arriver à créer une intimité avec son propre chagrin. On s'y habitue. La plupart du temps, il reste distant, toujours à l'horizon, voguant vers moi avec sa pesante cargaison."

Nous remontons le temps pour nous plonger dans les années 60. Les parents de Natasha n'ont pas la même couleur de peau. Il n'est pas nécessaire d'en dire plus pour que vous compreniez que la situation n'est pas sans poser de nombreuses difficultés à la famille, qui vit dans un village de campagne. Heureusement, la jeune Natasha peut compter sur la bienveillance de la famille maternelle, qui l'entoure et la gâte.

Quand sa mère divorce et que toutes les deux rejoignent la ville, la vie de Natacha bascule. Rapidement elle doit composer avec un beau-père violent, qui entraîne sa mère dans la dépression. Ce sont des années de peur et d'angoisse pour elle-même et pour surtout pour sa mère, qui ne parvient pas à quitter un homme qui menace de la tuer si elle ose le quitter. Quand elle finira pas ne plus supporter les coups et la terreur journalière, la maman de Natasha décidera de partir. Vous devinez la suite.

Dès les premières pages, une proximité s'installe avec la narratrice.  Nous sommes à ses côtés durant les années de terreur mais aussi dans la reconstitution d'un passé qu'elle a tenté de mettre à distance. Durant toute ma lecture, j'ai eu envie de serrer Natasha dans mes bras pour tenter d'adoucir sa peine. A la fin du roman, la femme qu'elle est devenue a réussi apprivoiser son histoire grâce à l'écriture. C'est donc une fin apaisée que nous offre l'autrice. 

Bien que le sujet soit douloureux, je vous conseille ce roman qui traite de la violence conjugale et du processus de résiliation d'une enfant de victime.

"Bien sûr, nous sommes faits de ce que nous avons oublié, de ce que nous avons cherché à enterrer ou à retrancher. Une part d’oubli est nécessaire et l’esprit travaille à nous protéger de ce qui est trop douloureux ; cela n’empêche pas certains aspects d’un traumatisme de vivre dans notre corps et de se manifester de façon impromptue."

Un grand merci aux Editions de l'Olivier et à Léa, du Picabo River Book Club pour cette très marquante lecture.

 

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14 octobre 2021 4 14 /10 /octobre /2021 21:04

La Martinère - août 2021 - 304 pages

C'est la référence à Jean-Paul Dubois sur la couverture qui m'a donné envie de découvrir ce livre sorti en août dernier chez 'La Martinière'. Je ne me suis pas laissée impressionnée par la quatrième de couverture qui nous présente une famille où tous les membres se suicident les uns après les autres. J'ai choisi de mettre mes pas dans ceux de la famille Dugast pour le meilleur et pour le pire. Le héros (si je puis dire) s'appelle Christophe. Il a dix huit ans et autour de lui, c'est l'hécatombe. Son grand-père se suicide et dans la foulée ses trois autres grand-parents. Quand son père se donne la mort quelques semaines plus tard, Christophe décide de fuir de la maison pour (espère-t-il) échapper à son destin. Y parviendra-t-il ?

Ce roman se lit tout seul. L'écriture est fluide et un certains suspens nous tient en haleine jusqu'au bout. On se demande vraiment ce qui va arriver (ou pas) à ce brave Christophe. La première partie se déroule au fin fond de la France profonde. Puis, changement d'ambiance. Nous sommes à Paris chez une connaissance de la mère de Christophe (un peu originale) qui l'a recueilli en acceptant de ne pas en informer sa famille (enfin, ce qu'il en reste). Le jeune homme souffle un peu et commence à imaginer qu'il va peut-être s'en sortir. Je ne vous dirai pas dans quel lieu se situe la dernière partie du roman et encore moins ce qui s'y passe pour ménager le suspens.

Je me demandais comment allait se terminer le roman, je n'ai pas été déçue. Je ne sais pas si l'auteur souhaitait que nous tirions une leçon de la destinée de Christophe (cela ne m'a pas sauté aux yeux) où si son seul projet était de nous distraire avec un roman déjanté. Quoi qu'il en soit, j'ai passé un bon moment avec cette lecture et c'est déjà bien.

Un roman plaisant à lire (mais il se pourrait que je l'oublie assez vite). 

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27 septembre 2021 1 27 /09 /septembre /2021 21:18

Voici les lectures de la rentrée de notre petit groupe, avec une nouvelle audio-lectrice, chouette. Bienvenue à Sybilline !

Sybilline :

Les aventures de Tom Sawyer - Mark Twain

Géraldine :

Marie Curie prend un amant - Irène Frain

Une femme aimée - Andrei Makine

Enna : 

Baise-moi - Virginie Despentes

Check-Point - Jean-Christophe Ruffin

Nord-Michigan - Jim Harisson

Dans la neige - Danya Kukafka

Sylire :

Maria et Bronia, le pacte des soeurs - Natacha Henry

Dans la neige - Dany Kukafka

 

Rendez-vous le 28 octobre pour le prochaine rendez-vous.

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20 septembre 2021 1 20 /09 /septembre /2021 23:46

Lizzie (Sonatine) -  9 h et 57  - lu par : Pierre-Henri Prunel, Clara Soares, Florian Wormser

Nous avions convenu avec Enna de lire ce roman durant l'été et de le présenter ensemble pour le mois américain. Ce mois thématique n'a pas eu lieu sur les blogs, ce qui ne nous empêche pas de publier les billets programmés. Ce sera bref en ce qui me concerne. J'ai écouté ce livre durant l'été sans prendre de notes et je dois vous avouer que, bien qu'il m'ait plu sur le moment, il ne m'en reste pas grand chose.

Nous sommes dans une petite ville du Colorado où tout le monde se connait. Quand la jeune et belle Lucinda Hayes est retrouvée morte dans la neige, quelques potentiels suspects sont rapidement identifiés. Nous suivons les uns et les autres dans leur quotidien et tentons de décrypter leurs pensées jusqu'à ce que la vérité éclate au grand jour, à la fin du roman.

Le livre, sans être palpitant, se lit (ou s'écoute) aisément. Il est agréable de passer d'un personnage à l'autre en essayant de se faire sa propre opinion. Les personnages sont interprétés par des lecteurs différents. J'aime beaucoup de procédé qui rend la lecture plus vivante. "Dans la neige" est un roman psychologique que je ne qualifierai pas de thriller car on ne peut pas vraiment dire qu'il tienne en haleine. C'est un roman d'ambiance, avec en toile de fond une ville qui ressemble à beaucoup d'autres quand un drame survient. 

Ce n'est pas un incontournable mais s'il croise votre chemin, n'hésitez pas.

L'avis de Enna

 

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17 septembre 2021 5 17 /09 /septembre /2021 21:56

Hervetiq - 137 pages - septembre 2021

Le sous-titre et le dessin de couverture annoncent clairement le programme. Nous voyageons, dans le temps et dans l'espace, à la rencontre des femmes qui se sont battues pour un droit fondamental mais très récent dans l'échelle du temps. Le mouvement s'est mis en marche à compter du 18ème siècle seulement et malheureusement, n'est pas terminé. Toutes les femmes du monde n'ont pas accès au vote dans leur pays !

L'autrice s'adresse à ses filles, qu'elle sensibilise au féminisme : "Depuis que vous êtes minuscules, nous avons questionné le rose et les poupées pour les unes, les voitures pour les autres, l'ambition qui devrait être la même pour toutes et tous. Vous avez appris à aimer le mot féminisme, ce mouvement qui n'exige rien d'autre que l'égalité". 

Un des slogans utilisés par les femmes

Avec beaucoup de pédagogie, Caroline Stevan répond aux questions aux questions suivantes :

- pourquoi les femmes ont-elles voulu voter et comment se sont-elles battues ?

- Quels sont les personnages féminins qui se sont consacrés à cette cause à travers le monde ?

- Quel est le calendrier de la "libération"  ?

- En plus d'être électrices, dans quelle mesure les femmes participent-elles à la vie politique ? 

Plusieurs femmes qui ont œuvré pour cette belle cause nous sont présentées. J'en connaissais certaines, notamment les françaises, mais beaucoup m'étaient inconnues. Quelle bonne idée de leur rendre hommage ! Voici quelques noms : Qiu Jin (Chine), Loujain Al Hathloul (Arabie Saoudite), Huda Sharawi (Egypte).  

A la fin de l'ouvrage, l'autrice ouvre le débat à d'autres domaines dans lesquels il reste du chemin à parcourir en matière d'égalité entre les hommes et les femmes. C'est le cas notamment de l'engagement en politique. Comme le montre le tableau ci-dessous que l'on pourrait transposer (en partie) au monde de l'entreprise, les raisons du non-engagement sont culturelles et familiales. Les mentalités évoluent lentement, très lentement. Caroline Stevan nous donne des pistes de réflexion sur le sujet du féminisme, encore trop souvent caricaturé et c'est bien dommage. 

J'ai trouvé cet ouvrage très bien fait et parfaitement documenté sans être trop didactique grâce aux illustrations, tableaux... qui en disent parfois plus long que les mots seuls. Un lexique mais aussi quelques idées de lectures et de films sont proposés à la fin du livre. Le public ciblé est le lectorat jeunesse mais on peut le lire à tout âge. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, bien au contraire. 

Un ouvrage à mettre entre toutes les mains ! (il a sa place dans tous les CDI de collèges et lycées !)

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13 septembre 2021 1 13 /09 /septembre /2021 05:51

L'iconoclaste - 364 pages - mars 2021

"Seuls trois laïcs travaillaient aux Confins : Grenouille, le surveillant général, Étienne, l'intendant, et Rachid, notre professeur d'éducation physique. Le temps et la distance ayant adouci mes souvenirs, je dirai que Grenouille était un salopard de première, un fumier, une crevure."

Nous faisons la connaissance d'un homme qui joue du piano dans les gares. Il attend quelqu'un qui descendra du train, un jour peut-être. Puis nous remontons le temps et accompagnons un jeune garçon que l'on conduit dans un orphelinat après la mort tragique de ces parents et de sa sœur. Rien n'a préparé l'adolescent de seize ans à la vie qui l'attend ans ce lieu sordide appelé "les confins". Maltraitance, humiliation mais aussi amitié et amour seront au programme de ces années noires où le jeune homme va côtoyer "des diables et des saints". Pour ceux qui l'ont déjà lu, j'ai fait le rapprochement durant ma lecture avec "Nickel Boys" de Colson Whitehead.

"Ils étaient durs, ils étaient drôles, ils étaient sans victoires.
Mes amis.
Les soirs de tristesse, les soirs de vin aigre, je pense encore à eux."

Jean-Baptiste Andréa aborde le sujet de la maltraitance à l'égard des enfants avec beaucoup de d'humanité et de finesse. J'ai été prise aux tripes du début jusqu'à la fin de l'histoire, particulièrement prenante. Et quelle plume ! chaque roman de Jean-Baptiste Andréa est un petit bijou. Je dois aussi évoquer la fin de ses histoires, toujours surprenantes et réussies. Ce nouvel opus n'échappe pas à la règle. 

J'ai lu que l'auteur achevait, avec ce titre, sa trilogie sur le thème de l'enfance. J'avais effectivement relevé que le point commun entre ses trois livres était l'enfance. Je suis maintenant très curieuse de découvrir quel sera le thème de son prochain ouvrage. 

Voilà un roman que j'ai lu durant l'été et qui est sans nul doute mon coup de cœur de la saison estivale. 

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