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Chers visiteurs, bonjour !

Vous êtes sur le blog d'une lectrice passionnée qui aime partager ses lectures. N'hésitez pas à laisser un commentaire, que vous soyez vous-même blogueur ou pas. Vous pouvez aussi me contacter : sylir@orange.fr

 

Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

22 avril 2024 1 22 /04 /avril /2024 21:09

Audiolib 2023 - Lu par Anne Le Coutour - 10 h 34

 

Gaelle Nohant est une autrice que je suis depuis ses débuts. Elle nous offre chaque fois des sujets différents et originaux. Cette fois, elle situe son histoire en Allemagne et nous propose de faire un bout de chemin avec Irène, une française qui travaille à l'International Tracing Service, un grand centre d'archivage sur les persécutions nazis. Irène est en charge de restituer des objets qui ont appartenu aux déportés des camps. Ce ne sont pas des objets de valeur mais à portée symbolique ou sentimentale ou comme par exemple une peluche ayant appartenue à un enfant. Nous suivons Irène dans ses longues enquêtes afin de retrouver les ancêtres des déportés. Les rencontres avec les familles sont chargées d'émotion mais pas forcément simples à organiser.

Gaelle Nohant nous offre un beau portrait de femme passionnée par sa mission. C'est un roman prenant qui explore le sujet de la shoah de façon originale et très sensible. 

Je conseille !

Pour en savoir plus : le billet  très complet de Tête de lecture 

Challenge "Ecoutons un livre"

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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 13:10

J'enchaine une série de billets concernant des livres que j'ai lus il y a un bon moment, d'où le format court.

C'est l'histoire d'un homme vivant un peu coupé du monde qui découvre par hasard qu'Alexandre, un de ses copains de lycée, a commis un crime. Stupéfait, il cherche à en savoir plus et contacte l'épouse de ce dernier, qu'il a connue également autrefois. L'histoire d'Alexandre l'obsède et prend toute la place dans son esprit. Il revisite son adolescence et finit par remettre en question sa propre vie.

L'écriture est fluide et l'ouvrage très agréable à lire. Une partie de l'histoire se déroule à la montagne. J'ai beaucoup aimé le dépaysement (je vis au bord de la mer). L'histoire m'a embarquée dès le début. J'ai aimé le processus d'introspection du narrateur et je n'ai pas ressenti les longueurs que certains membres du jury ont déplorées. Je relirai l'auteur avec plaisir et je conseille ce livre.

J'ai lu cet ouvrage dans le cadre du Prix Landerneau et c'est un de mes préférés bien qu'il n'ait pas fait l'unanimité auprès du jury.

Ps pour Géraldine : tu vois, j'ai fini par m'y remettre :-)

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31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 21:23

Voici les écoutes des participantes pour le mois de mars.

Toujours en rade de billets en ce qui me concerne mais je ne perds pas l'espoir de m'y remettre. Je continue à écouter des livres !

Géraldine :

La succession, de Jean Paul Dubois

L'embellie, d'Ava Audour Ollafsdotir

Artifices, de Claire Berest

Enna :

Le Soldat désaccordé : Gilles Marchand

Les Enfants endormis : Anthony Passeron

Manika : 

le parfum des cendres de Marie Mangez

La saignée de Sire Cédric

La ritournelle de Aurelie Valognes

Je suis l'abysse de Donato Carrisi 

Fille de Camille Laurens

L'affaire cendrillon de Mary Higgins Clark

Tête de lecture :

Veillez sur elle de Jean-Baptiste Andrea

Les naufragés du Wager de David Grann

Un chien à ma table de Claudie Hunzinger

Les trois épouses de Blake Nelson de Cate Quinn

Vipère au poing d'Hervé Bazin

Merci aux participantes et rendez-vous fin avril. 

Si vous souhaitez participer, vous pouvez déposer les liens ici ou m'envoyer un mail à sylir@orange.fr

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2 mars 2024 6 02 /03 /mars /2024 13:48

Grasset - janvier 2024 - 190 pages

Abnousse Shalmani, d'origine Iranienne, s'est exilée en France avec ses parents en 1985. Elle a appris notre langue à 8 ans en lisant "Les misérables" à l'aide d'un dictionnaire. J'ai découvert l'autrice en 2018 avec son roman "Les exilés meurent aussi d'amour". J'ai été séduite par sa double culture, qui apporte à ses écrits richesse et originalité. Abnousse est également une chroniqueuse (presse et télévision) qui défend ses convictions avec passion.

L'autre raison qui m'a motivée à lire cet ouvrage est le nom de la poétesse irannienne Forough Farrokhzad qui figure sur la quatrième de couverture. En 2019, j'avais lu avec ravissement une biographie romancée qui lui était consacrée : "L'oiseau captif" de Jasmin Darznic. Je ne suis pas une grande amatrice de poésie mais l'histoire de cette femme m'avait passionnée et éclairée sur l'Iran de l'époque.

Une autre femme est mise en avant par l'autrice. Il s'agit de l'écrivaine Marie de Regnier, muse de Pierre Louÿs, poète et romancier français. Un personnage imaginaire, Cyrus, fait le lien entre les deux femmes qui ont pour point commun une grande liberté de création et de mœurs.  Abnousse Shalamni va de l'une à l'autre, comparant les deux femmes et faisant ressortir leurs paricularités.  Je ne savais pas en lisant le roman que Cyrus était un personnage fictif. Je l'ai découvert en écoutant une interview de l'autrice. J'aurais préféré avoir cette information en amont de ma lecture. En effet, l'ami fictif de Forough occupe une place importante dans le roman.

J'ai toutefois apprécié cette lecture qui rend bien l'ambiance et les mœurs de l'élite culturelle de l'époque, dans chacun des pays. La Française est née en 1875 et morte en 1963. L'iranienne est née en 1935 et morte en 1967. Il faut être bien concentré durant la lecture car le récit n'est pas chronologique.

La romancière nous offre le portrait de deux femmes d'exception que j'ai aimé côtoyer dans un roman original et sensuel à l'image de la très belle plume d'Abnousse Shalmani.

Lu dans le cadre de l'opération "Masse Critique" de Babelio

 

 

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28 février 2024 3 28 /02 /février /2024 22:37

Voici les écoutes des participantes pour le mois de février. En ce qui me concerne, j'ai écouté des livres audio mais je n'ai pas eu le courage (soyons honnête) d'écrire des billets. J'espère y parvenir en mars...

Philistine Cave :

Les aérostats d'Amélie Nothomb

Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawagushi

Enna :

Petit traité du racisme en Amérique de Dany Laferrière

Arpenter la nuit de Leila Mottley 

Beignets de tomates vertes de Fannie Flagg

Géraldine :

 Le grand marin de Catherine Poulain

Le testament Français, d'Andreï Makine

Les années, d'Annie Ernaux

Sandrine :

Reste d'Adeline Dieudonné

L'histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler de Luis Sepulveda

L'architecture de la vengeance de Tochi Onyebuchi

Merci aux participantes et rendez-vous fin mars. 

Si vous souhaitez participer, vous pouvez déposer les liens ici ou m'envoyer un mail à sylir@orange.fr

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9 février 2024 5 09 /02 /février /2024 16:24

 Editions Steinkis - 109 pages - octobre 2024

Les matins doux fait partie de la collection "Dyade", publiée chez chez Steinkis. Cette collection propose des histoires d'amour dans lesquelles deux êtres s'inspirent dans leur vie créative. Dans le cas présent, il s'agit de Simone de Beauvoir et de Nelson Algren. Je dois avouer que ce dernier m'était complètement inconnu. Il s'agit d'un écrivain américain qui vivait à Chicago et dont les œuvres sont le reflet de la vie américaine de l'époque. Simone de Beauvoir m'intimide et, si j'ai l'impression de la connaitre un peu, je ne suis pas certaine de l'avoir déjà lue. En savoir un peu plus sur elle par l'intermédiaire d'une BD m'a semblé une bonne approche. 

 

En visite aux Etats Unis pour une série de conférences, Simone rencontre Nelson à Chicago. C'est le coup de foudre mais leur relation est assez houleuse car la liberté que s'octroie Simone de Beauvoir ne convient pas à Nelson, qui souffre de devoir la partager avec Jean-Paul Sartre. Sur le plan intellectuel, l'entente est parfaite. Les années durant lesquelles ils se fréquentent sont fructueuses.  Nelson ouvre les yeux de Simone de Beauvoir sur les opprimés de ce monde, parmi lesquels figurent les femmes. Les amoureux se voient de temps en temps, quand Simone fait le voyage pour le retrouver. Ils entretiennent une relation épistolaire, dont quelques extraits sont insérés dans la BD. Leur liaison démarre en 1947 et s'achève en 1964.

J'ai passé un très bon moment en compagnie de Nelson et de Simone, avec en toile de fond le Chicago de l'époque. Je suis admirative de l'incroyable avance de Simone de Beauvoir sur son temps. Elle voyage seule, s'autorise une double vie amoureuse et défend sa liberté coûte que coûte. Les dessins m'ont beaucoup plu. Les visages sont expressifs et les scènes d'amour (bien qu'explicites) ne sont jamais vulgaires. J'aurais bien aimé quelques dizaines de pages supplémentaires, ce sera mon seul bémol.

Une jolie découverte que je dois à l'opération "Masse critique" de Babelio

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31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 21:46

Voici les écoutes des participantes pour janvier.

Enna :

la décision - Karine Tuil

Née contente à Oraibi de Bérengère Cournut

La Fille de Brooklyn : Guillaume Musso

Géraldine :

Héritage de Miguel Bonnefoy

 Kobra de Deon Meyer

Stéphanie :

La tresse de Laetitia Colombani

Merci aux participantes et rendez-vous fin février D'ici là, je me serai (je l'espère) remise à écrire des billets. 

Si vous souhaitez participer, vous pouvez déposer les liens ici ou m'envoyer un mail à sylir@orange.fr

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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 18:06

C'est avec retard que je mets en ligne les écoutes du mois de décembre. Les dernières semaines ont été très chargées me concernant.

Sandrine :

les buveurs de vent de Frank Bouysse

Le bureau d'éclaircissement des destins - Gaelle Nohant

Le roi et l'horloger - Arnaldur Indridason

Enna : 

Je revenais des autres : Mélissa Da Costa 

Vivre vite - Brigitte Giraud

Artifice - Claire Berest

Géraldine :

L'énigme de la stuga de Camilla Grebe

La fille qu'on appelle de Tanguy Viel

L'oeil du léopard d'Henning Mankell
Merci aux participantes et rendez-vous fin janvier.

Si vous souhaitez participer, vous pouvez déposer les liens ici ou m'envoyer un mail à sylir@orange.fr

J'en profite pour vous souhaiter à toutes et à tous une belle année 2024 !

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6 décembre 2023 3 06 /12 /décembre /2023 17:44

Flammarion août 2023 - 317 pages

Nous suivons plusieurs personnages dès 7 h 30 du matin. Tous se rendent au lycée. Il y Mo, un élève sans histoire, Candice une professeur de lettres et Paul un écrivain qui vient animer un atelier d'écriture. Plus tard nous ferons la connaissance des personnages secondaires : l'infirmière, la proviseure et d'autres élèves. A cause d'une simple photo prise par Mo, la journée de tous les protagonistes va basculer. Je n'en dirai pas plus pour ménager le suspens.

L'écriture, nerveuse, est en phase avec la tension qui monte au fil du roman. L'histoire est réaliste, si j'en crois les divers reportages sur les écoles en zone d'éducation prioritaire. Quelques moments de grâce montent que les enfants de ces établissements peuvent être constructifs et imaginatifs. Quant au personnel éducatif, je lui tire mon chapeau pour sa patience et son abnégation. 

Ce roman a obtenu de nombreux avis positifs et il a décroché le Prix Landerneau 2023. Je lui reconnais des qualités et pourtant ma lecture a été laborieuse. Je pense que je l'ai entreprise à un mauvais moment. Afin d'avancer dans mes lectures pour le Prix Landerneau, j'ai lu le roman quasiment d'une traite. Ce jour-là, je n'avais pas envie de m'enfermer dans un lycée de banlieue et j'avais hâte d'en sortir. Par ailleurs, je suis peut-être lassée de ce thème après avoir vu plusieurs reportages et écouté diverses émissions sur les établissements scolaires situés en zone défavorisée. 

A découvrir sur le sujet vous inspire !

Lu dans le cadre du Prix Landerneau

 

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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 22:55

L'observatoire - août 2023 - 379 pages

"La nature en sursis les invitait à philosopher. Ils ne refaisaient pas le monde, comme les générations précédentes. Ils le regardaient se défaire et tentaient de se trouver un rôle dans l’effondrement à venir."

Deux étudiants d'AgroParis Tech se lient d'amitié lors d'une conférence sur la géodrilologie (science des vers de terre). Kevin est un fils d'ouvriers alors qu'Arthur vient d'un milieu aisé. Une fois leurs études terminées, comme de plus en plus de jeunes diplômés, Kevin et Arthur ne veulent pas travailler dans un secteur en contradiction avec leurs valeurs. Tous deux décident de se lancer dans un projet en relation avec les lombrics. Kevin se lance dans un projet de vermicompostage, qui finira par prendre une dimension industrielle. Arthur s'installe dans la ferme de son grand-père avec dans l'idée de faire revenir les lombric, sachant que le sol a été gorgé de pesticides pendant des décennies. Tous deux utilisent des voies opposées pour apporter leur pierre à l'édifice de l'écologie. 

La partie scientifique du roman m'a beaucoup intéressée. Avant d'ouvrir ce livre, je savais que le ver de terre était un animal utile mais je n'imaginais pas à quel point il était précieux. Je remercie donc Gaspard Koening de m'avoir sensibilisée à ce sujet. La lecture est assez addictive, j'avais hâte de savoir comment les deux jeunes gens allaient mener à bien leurs projets respectifs. J'ai été sensible à l'humour qui se dégage du texte même si, parfois, les personnages (notamment féminins) frisent la caricature. La fin est spectaculaire, mais un peu décevante selon moi. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler.

Ce roman avait attiré mon attention au moment de la rentrée littéraire, c'est donc avec plaisir que je l'ai découvert dans la sélection du Prix Landerneau 2023, auquel j'ai participé en tant que membre du Jury. Sans aller jusqu'au coup de cœur, c'est mon favori dans la sélection. Il n'a pas obtenu le Prix. C'est "le grand secours" de Thomas B Reverdy qui a été primé. J'en parlerai très bientôt sur ce blog.

Malgré quelques bémols, j'ai trouvé ce roman original et captivant. L'auteur incite le lecteur à se mettre en marche vers le monde de demain sans tomber dans les travers du greenwashing ou de l'activisme violent. 

Voici le lien vers le billet très intéressant de Sandrine (tête de lecture), qui est plus critique que moi mais je comprends ses arguments : : https://tetedelecture.com/2023/11/04/humus-de-gaspard-koenig/

Je vous mets également le lien vers un podcast vraiment passionnant qui nous projette dans un monde vivable et enviable pour demain :

2030 Glorieuses - Le podcast des utopies vivantes - Julien Vidal
https://2030glorieuses.lepodcast.fr/

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