Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Chers visiteurs, bonjour !

Vous êtes sur le blog d'une lectrice passionnée qui aime partager ses lectures. N'hésitez pas à laisser un commentaire, que vous soyez vous-même blogueur ou pas. Vous pouvez aussi me contacter : sylir@orange.fr

 

Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 17:21

 

 

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 00:41
Editeur : Liana Levi 2007
L'histoire : 
Claire, jeune novice de 18 ans, travaille comme infirmière dans un hôpital psychiatrique. Nous sommes en 1918 et nombreux sont les soldats qui souffrent dans leur corps et dans leur tête. Pierre est l'un d'entre eux. Il arrive à l'hôpital totalement refermé sur lui-même et incapable de la moindre réaction. Très vite la jeune religieuse s'attache à lui, se dévouant corps et âme pour tenter de le tirer  de sa léthargie. Elle utilise, entre autres, une technique de massage qu'elle a mis au point et qui donne de très bons résultats. Ce travail la passionne, l'homme la trouble, elle se met donc à douter de sa vocation de religieuse...
 
Mon avis : 
J'ai été assez déconcertée par l'écriture de ce livre, que j'ai trouvée assez inégale. La vie de Pierre est racontée au lecteur par bribes. Ces passages, en italiques, m'ont semblé beaucoup mieux écrits que le reste.
L'histoire est assez banale et la fin prévisible mais c'est une lecture assez plaisante tout de même. On y découvre les débuts de la psychiatrie et l'utilisation du "toucher" dans la thérapie des maladies psychiatriques. L'auteur est ergothérapeute de formation. On comprend donc son intérêt pour le sujet.
Le cheminement de Claire n'est pas inintéressant, même si on peut la trouver un peu "nunuche" par moment. Il est vrai que c'était une autre époque !
 
Un premier roman sur un thème plutôt intéressant.
L'avis de Joelle et de Clarabel qui ont bien aimé.
 
J'ai lu ce livre dans le cadre du Prix Inter-Ce
Partager cet article
Repost0
24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 22:49
On peut juger de la beauté d'un livre, à la vigueur des coups de poing qu'il vous a donnés et à la longueur du temps qu'on met ensuite à en revenir.
Gustave Flaubert
 
Cette citation illustre à merveille mon ressenti après la lecture du "Rapport de Brodeck". Après "Toutes ces vies qu'on abandonne" (mon compte-rendu ne devait pas tarder), je me plonge avec délectation dans "La tournée d'automne", autre univers, plus léger, exactement ce qu'il me faut maintenant.
-
 
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 07:38

"Pourquoi ai-je dû, comme des milliers d'autres hommes, porter une croix que je n'avais pas choisie, endurer un calvaire qui n'était pas fait pour mes épaules et qui ne me concernait pas ? Qui a donc décidé de venir fouiller mon obscure existence, de déterrer ma maigre tranquillité, mon anonymat gris, pour me lancer comme une boule folle et minuscule dans un immense jeu de quilles ? Dieu ? Mais alors, s'Il existe, s'Il existe vraiment, qu'Il se cache. Qu'Il pose Ses deux mains sur Sa tête, et qu'Il la courbe. Peut-être, comme nous l'apprenait jadis Peiper, que beaucoup d'hommes ne sont pas dignes de Lui, mais aujourd'hui je sais aussi qu'Il n'est pas digne de la plupart d'entre nous, et que si la créature a pu engendrer l'horreur c'est uniquement parce que son Créateur lui en a soufflé la recette".

 

                                                          Philippe Claudel

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 14:53
Editeur : Stock   2007

  L'histoire :  

"Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien". Dès la première phrase du roman, Claudel s'éclipse pour laisser parler Brodeck, homme attachant et marqué par le terrible parcours d'un être humain qui a vécu l'expérience des camps de concentration. De retour dans son village, il est brisé, mais désireux de reprendre une vie la plus normale possible.  

Hélas, l'arrivée d'un "étranger", rejeté par la population parce qu'il est différent, bascule à nouveau le village dans l'horreur. Bien que n'y étant pour rien, il est confié à Brodeck la rédaction d'un rapport chargé de disculper les habitants, responsables de l'ignominie. La rédaction de ce rapport amène Brodeck à se pencher sur l'histoire du village et inévitablement sur sa propre histoire. Il se met à écrire, parallèlement au rapport officiel, un récit sur les évènements qui ont marqué sa vie.  

Mon avis : 

Brodeck raconte les évènements au fur et à mesure qu'ils lui viennent à l'esprit. Son récit est très vivant. Il est à nos côtés et s'adresse à nous directement. C'est une lecture éprouvante, qui nous oblige à regarder en face les faiblesses et bassesses de l'être humain. Il est question de chacun d'entre-nous, pas seulement de monstres isolés. 

Volontairement, Claudel n'a situé son roman ni dans le temps et dans l'espace. Mais on devine que cette histoire se déroule dans la sphère germanique et qu'il évoque la shoah.  

Les thèmes évoqués sont douloureux, certaines scènes sont terribles mais le personnage de Brodeck n'est pas désespéré. Il est encore capable d'aimer et ne ressasse pas ses malheurs. L'amour pour les trois femmes de sa vie lui permet d'aller de l'avant. Sa conscience fait de lui un homme digne de ce nom bien qu'il ait, lui aussi, quelque chose de terrible à se reprocher. C'est un homme que l'on ne quitte pas facilement une fois le livre refermé. Il nous interpelle. 

C'est le quatrième roman que je lis de cet auteur et chaque fois je suis émerveillée par la beauté de l'écriture. J'ai eu la chance de rencontrer Philippe Claudel, il y quelques mois, lors d'une rencontre de lecteurs où il présentait Le rapport de Brodeck (voir ici). J'avais été très impressionnée par cette rencontre. 

Ce livre a su émouvoir les lycéens, puisqu'il a obtenu le Goncourt des lycéens en 2007.

   

A lire absolument pour la beauté de l'écriture et pour ne jamais oublier que l'homme est capable du meilleur comme du pire.  

 

 Les avis de : Anne Bellesahi, Caro[line], Joëlle, Katell, Philippe, Sophie, Tamara  Gambadou, Lisa ....

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 00:40

Depuis plusieurs jours, il ne fait pas beau du tout en Bretagne et j'ai la nostalgie de la dernière balade faite en bord de mer il y a une quinzaine de jours à Cléder,  dans le Nord-Finistère.

C'était en fin de journée et la lumière était extraordinaire...

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 00:18
Editeur : Sabine Wespieser - 2007

David vit seul dans une ferme isolée, en pleine montagne. D'habitude, il déneige les routes communales. Mais ce jour-là, il doit y renoncer car son tracteur est en panne.
Le soir venu il part à pied à la rencontre de David, son "fils de rechange". Il est inquiet pour lui, car les conditions météo sont difficiles. Pour tenir le coup, il s'occupe l'esprit, songeant à ses proches, ceux qui sont en vie et les autres…
 
Au chaud sous la couette, j'ai trouvé plutôt plaisante cette balade nocturne pleine de péripéties. L'écriture est belle et la montagne est belle, même la nuit. J'aime beaucoup le titre, très poétique et que l'on peut interpréter de différentes façons ...
 
Toutefois, je ne pense pas qu'il ne me restera grand chose de ce court roman car j'ai survolé la vie de David sans vraiment y entrer, un peu en retrait, je ne sais pas pourquoi.  C'est un peu dommage car j'ai vraiment aimé l'ambiance.
 
-
Si cela vous tente de déneiger le ciel...
Laurent, Cuné et Anne-Sophie ont aimé.
Joelle  et Chiffonnette n'ont pas aimé.
J'ai lu ce livre dans le cadre du Prix Inter-Ce
Partager cet article
Repost0
12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 19:23
Aujourd'hui, la capitale bretonne recevait les blogueurs littéraires qui le souhaitaient. Ce sont exclusivement les bretons qui se sont déplacés (c'est assez normal, même si Rennes n'est pas le bout du monde).
Huit blogueurs avaient fait le déplacement : Hilde, Rennette , Goelen, Gambadou, Joelle, Thracinee, Yvon et moi même. Antonia, qui participe au club des blogueuses (et lançera sans doute un jour son propre blog) était présente. Un mari et quelques enfants étaient également des nôtres.
A une heure pile, j'ai rejoint tout ce petit monde à la cafétéria de Champs Libres, après une matinée exténuante au salon de l'étudiant avec mon fils. J'étais la dernière.
J'ai retrouvé avec grand plaisir Joelle et Yvon, déjà rencontrés à Carhaix. J'étais impatiente de faire la connaissance des autres et notamment de Gambadou dont je fréquente le blog depuis le début et avec qui je partage des goûts communs en matière de livres. Je connaissais tous les blogs présents car tous sont inscrits au Club de lecture des blogueuses. C'était donc particulièrement plaisant pour moi de les rencontrer. Le temps m'a hélas manqué pour discuter avec chacun !
Le déjeuner a passé très vite (trop vite) ! Les blogueurs entre-eux sont intarissables !
Nous avons quitté la table à 15 heures, et nous nous sommes rendus à pied à la Bouquinerie Du Centre. Le temps de fureter un peu dans les rayons et il était déjà temps pour moi de rejoindre la gare.  Pour connaitre le programme de la fin de la journée, rendez-vous sur les autres blogs.
Nous comptons nous retrouver aux beaux jours, espérant que cette fois tout le monde pourra se rendre disponible !
  
Partager cet article
Repost0
10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 00:51
Editions Piquier 2005D'Anita Nair j'ai lu en 2007 deux romans : "Compartiment pour dames" et "Les neuf visages du cœur". Quand Katell a proposé de me prêter "Le chat Karmique", qu'elle avait lu pour le club des blogueuses, j'ai accepté avec grand plaisir de me plonger une nouvelle fois dans l'univers de la talentueuse romancière indienne.
 
J'ai mis un peu de temps à lire ce recueil de treize nouvelles, parce que ce genre littéraire me pose problème. Je suis incapable de me concentrer sur plus de deux nouvelles de suite quand il n'y a pas de lien entre les histoires. J'ai besoin de les digérer, ce qui se traduit par une pause.
 
La quatrième de couverture parle de nouvelles "au réalisme épicé de mystère". C'est assez juste. Les histoires, qui se déroulent pour la plus part aux Etats-unis, sont relevées d'une pointe d'irrationnel et d'exotisme. Les clins d'œil à la culture indienne y sont nombreux. On y trouve des références au fameux Karma cher aux hindous, mais aussi au pouvoir que les animaux, les arbres ou les étoiles auraient sur les vies humaines.
 
Sans résumer ces nouvelles, ce serait fastidieux, on peut s'en faire une idée en lisant quelques titres : Pour toucher un arc-en-ciel, Le conte de la sorcière, La force de l'arbre, Le chat Karmique, Sous le signe du mercure….
 
J'ai bien aimé déguster ces nouvelles, mais j'ai préféré la lecture de "Compartiment pour dames et des "Neufs visages du coeur", sans doute parce qu'ils  évoquent plus en profondeur la culture indienne.
 
Allie et Katell ont lu ce livre
 
Partager cet article
Repost0
7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 00:00
 
Editions Métailié- 2007
L'histoire :
 
L'histoire commence par le retour au Brésil de Lucina. Depuis quelques années, après avoir été torturée par la police politique brésilienne, elle était exilée à Marseille. Dès la sortie de l'avion on lui fait comprendre qu'il lui est fortement déconseillé de se mêler de politique, comme elle a pu le faire par le passé.
Lucina se tient donc relativement tranquille et ne peut que constater avec horreur les ravages de la dictature qui contrôle tout, y compris l'économie du pays.
Elle se prend d'affection pour les pivetes, de jeunes enfants qui vivent dans les rues et dont le nombre augmente de façon exponentielle au rythme du développement économique. Avec le père Thomas, dont elle tombe amoureuse, elle tente de leur venir en aide, ou du moins d'attirer l'attention sur leur cas.
Mais les ennuis recommencent, car elle est surveillée de près par un militaire haut placé, autrefois amoureux d'elle et jaloux des hommes qui l'approchent. Et cet homme est prêt à tout pour empêcher Lucina de trouver le bonheur avec un autre homme que lui-même. 
 
 
 
 Mon avis :
 
Ce roman est le troisième volet d'une trilogie qui couvre l'histoire du Brésil de 1920 à 1985. Les trois opus peuvent se lire séparément.
L'histoire et les personnages m'ont semblé secondaires. Le but de l'auteur est d'aborder une période de l'histoire d'un pays qu'il aime profondément. Par moments, le roman tourne au documentaire. On peut le regretter mais  cela ne m'a pas vraiment dérangée. Je connaissais mal la géopolitique du Brésil de ces années-là et le sujet m'a passionnée.
C'est un roman engagé qui n'hésite pas à dénoncer le rôle désastreux des Etats-Unis durant cette période. 
Le brésil, plus que tout autre, est un pays de contrastes. Des paysages d'une beauté à couper le souffle, du luxe à outrance mais aussi des favellas où  règne la misère. On ne peut qu'être épouvanté par le sort réservé à ces malheureux enfants des rues que l'on n'hésitait pas à supprimer de façon abominable pour en diminuer le nombre.
Dans Samba triste, Jean-Paul Delfino nous raconte avec indignation comment on en est arrivé là.
J'ai très envie, maintenant, de lire les autres volets de la trilogie !
 
Un roman pour en savoir plus sur l'histoire du Brésil.
J'ai lu ce livre dans le cadre du Prix Inter-Ce
Elfe a aimé ce livre
Partager cet article
Repost0