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Chers visiteurs, bonjour !

Vous êtes sur le blog d'une lectrice passionnée qui aime partager ses lectures. N'hésitez pas à laisser un commentaire, que vous soyez vous-même blogueur ou pas. Vous pouvez aussi me contacter : sylir@orange.fr

 

Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 07:57
Editions de l'Olivier 2007
L'histoire :
Raj, soixante-dix ans, éprouve le besoin de se rendre sur la tombe d'un petit enfant qu'il a connu autrefois. Il s'appelait David, il avait dix ans, il était juif. Il y a plus de soixante ans qu'ils se sont connus, mais le chagrin du vieil homme est intact. Il replonge dans son enfance et revit les évènements qui ont causé la mort du petit garçon :
Il a neuf ans et vit à l'Ile Maurice avec sa famille. Après un terrible drame familial causé par un cyclone, la famille déménage pour habiter près d'une prison, où son père a trouvé un emploi de gardien. C'est dans cette prison qu'il fait la connaissance de David…
 
Confronté très jeune à la perte d'êtres chers, Raj subit en outre la violence quotidienne d'un père. La douceur et le dévouement de sa mère atténuent un peu sa peine, mais ne suffisent pas lui faire oublier son passé. Quand il fait la connaissance de David, il a terriblement besoin de d'un camarade de jeu, d'un frère. Mais quand on a neuf ans, il est difficile de tout comprendre et si tentant de se laisser porter par ses rêves !
 
Mon avis :
De la première à la dernière page, l'émotion ne m'a pas quittée. Le récit de ce vieil homme rongé par le remords, est terriblement prenant. Sa culpabilité fait vraiment mal au cœur. Il était si jeune au moment du drame !
En 1940, des juifs de toute l'Europe fuient le nazisme pour la Palestine, mais ils sont refoulés et déportés à l'Ile Maurice. Nathacha Appanah s'est inspirée de ce fait historique pour imaginer le personnage de David. Ce contexte historique est à l'origine du drame, mais ce qui est arrivé à Raj peut arriver à n'importe quel enfant : se sentir responsable toute sa vie d'un acte commis dans l'enfance. Je crois que c'est ce qui m'a touchée le plus dans cette histoire, qu'un enfant déjà terriblement marqué par la vie, doive porter un tel poids pendant le reste de son existence. Le personnage de la mère, si douce et dévouée malgré le chagrin qu'elle porte en elle, m'a également beaucoup émue.
 
De cette romancière j'avais eu un coup de cœur pour "La noce d'Anna". J'ai retrouvé la même force dans la plume, la même sensibilité dans l'évocation des sentiments. Elle parle ici de sa terre d'origine, L'Ile Maurice.
 
Une histoire d'amitié bouleversante…
 
L'avis enthousiaste de Cathe, Alice  Elfe Clochette
L'avis moins enthousiaste de Clarabel, Gambadou.
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 19:18
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Cet après-midi, je suis allée au cinéma avec ma plus jeune fille, voir ce joli documentaire sur le thème du réchauffement climatique. En 90 minutes, l'objectif est de convaincre le spectateur qu'il faut à tout prix sauvegarder la planète tant qu'il en est encore temps.
 
Nous suivons notamment une famille ours (craquante) à la recherche de nourriture, puis une maman éléphant avec son petit qui cheminent laborieusement vers un point d'eau. D'autres animaux sont filmés dans leur survie quotidienne.
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La cruauté du monde animal est montrée et expliquée, ce qui permet à l'enfant la comprendre et de l'accepter. Les scènes de chasse ne sont pas violentes. Elles sont filmées avec beaucoup d'esthétisme.
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En tant qu'adulte, je dois reconnaître que j'ai trouvé le commentaire un peu simpliste, mais il est joliment dit, grâce la belle voix de la chanteuse Angun et au petit accent qui fait son charme.
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Les images sont d'une beauté époustouflantes, le message très clair et le film accessible à un enfant de dix ans (l'âge de ma fille). Je suis donc tout à fait satisfaite de mon après-midi !
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Un divertissement familial qui joint l'utile à l'agréable.
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Ps : ce documentaire a demandé cinq ans de recherches de préparation et de tournage. 200 endroits différents dans 21 pays visités. 
 
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24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 00:21
 
Depuis plusieurs années, je participe au Prix des lecteurs Inter-Ce. L'originalité de ce prix tient au fait que les écrivains sélectionnés sont peu connus, et que leur roman doit avoir été publié dans une petite ou moyenne maison d’édition.
 
La sélection 2008 me parait plus diversifiée que les années passées. Il y a notamment une œuvre de science-fiction, genre que je connais très peu et que je ne choisis pas spontanément.
 
Voici donc cette sélection :
 
· Canaille Blues d’Ella BALAERT (Ed. Hors Commerce)
· Porteurs d’âmes de Pierre BORDAGE (Ed. Au Diable Vauvert)
· Déneiger le ciel d’André BUCHET (Ed.Sabine Wespieser)
· Samba triste de Jean-Paul DELFINO (Ed. Anne-Marie Métailié)
· Camino 999 de Catherine FRADIER (Ed. Après La Lune)
· Train Bleu Train noir de Maurice GOUIRAN (Ed. Jigal)
 
J'ai choisi de commencer par "La femme de l'Allemand", le deuxième roman de Marie Sizun. J'ai lu et beaucoup aimé son premier roman "Le père de la petite".
 
 
Pour plus de renseignements sur ce prix,c'est  .
Joelle y participe également.
Le 10/02/08 :
Au fur et à mesure, je mets les liens vers les articles concernant les livres lus. 
 
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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 00:00

Nil Editions - 2007  Voilà bientôt vingt ans que Jean-paul Kauffmann a été libéré après trois longues années de détention au Liban.

Le personnage principal de ce livre est une maison, chère à l'auteur, puisqu'elle lui a permis de reprendre goût à la vie, après le traumatisme de sa détention. Cette maison, il l'avait rêvée et désespérait de la trouver. Mais un jour, se produit le coup de foudre : "Devant moi la maison dont je rêve : une vaste retraite campagnarde, des arbres, beaucoup d'arbres, dont deux immenses platanes qui déploient leur ligne brisée autour de la façade. Et la forêt de pins qui entoure sans étouffer".

 

Il s'y installe avec pour prétexte de suivre le chantier et fait corps immédiatement avec elle, redoutant la fin des travaux. La cohabitation discrète avec les deux ouvriers lui convient, lui permettant de ne pas être totalement seul, mais un peu tout de même.

Une fois les travaux finis, il prend le temps de s'approprier la maison, sans brusquer les choses, puis s'attaque à l'extérieur. Il vit au rythme des saisons et prend le temps d'apprécier des choses toutes simples, mais extraordinaires pour quelqu'un qui a été privé de liberté. Il vit une relation fusionnelle avec "les tilleuls" et cette douce dépendance l'aide à reprendre goût à la vie.

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De temps à autre il évoque son passé, mais seulement par petites touches, avec beaucoup de pudeur. Il nous confie entre autres que la détention a altéré sa passion de la lecture. Cela m'a attristée. "Le lien qui m'attachait aux livres est bien rompu. Je tiens cette cassure pour une véritable infirmité. C'est aux tilleuls plus qu'ailleurs que j'ai prix conscience de cette malédiction. Je suis entouré de livres et je n'ai pas faim. Je picore, j'avale, je ne finis pas"

J'ai passé un très agréable moment de lecture. Jean-Paul Kaufmann a une très belle plume et un amour de la vie communicatif. Il a vécu un traumatisme qui laissera à jamais des traces dans sa vie, mais on ne peut qu'admirer sa capacité à aller de l'avant.

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Un très bel hommage à une maison, quelque part dans les Landes...

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L'avis de : Laure  Incoldblog Cathulu  Cathe SYLVIE

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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 00:40
Grâce à SOLENN j'ai participé au concours organisé par la revue ELLE et j'ai gagné le livre suivant :
L'échappée de Valentine Goby.
 
Un livre qui arrive gratuitement par la poste alors qu'on ne s'y attend pas, c'est vraiment très sympa ! Je remercie  SOLENN  pour avoir relayé l'info et ELLE  pour l'organisation de ce concours.
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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 00:28

 A la demande de Joelle, voici mon ou plutôt mes bureaux.

 
Première photo, le bureau de l'ordinateur. Nos sommes quatre à l'utiliser. C'est une bonne chose ! Si n'était pas le cas, j'y passerais encore plus de temps. Vous apercevez, dans le miroir, un bout de la bibliothèque.
Cette pièce se trouve au centre de la maison, il y a donc du passage. Cela me convient bien car je ne me coupe pas de famille quand j'y suis. 
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Deuxième photo : le bureau de l'ordinateur, vu de près. C'est là que je rédige mes billets. Je tape directement sur Word, dans passer par l'étape crayon et papier. Puis j'édite et je corrige avant de "copier-coller "sur Overblog. Je fais souvent les corrections sur le petit secrétaire que vous voyez sur la troisième photo.
Vous apercevez les sur le bureau les cahiers sur lesquels je note les idées de lecture glanées sur les blogs (et ailleurs), ainsi que les deux derniers livres que j'ai lus.
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Troisième photo : mon petit secrétaire, pas très loin de l'ordinateur que vous apercevez au fond. Comme il est très petit, ce secrétaire, je ne peux pas trop m'étaler. Mais dans la bibliothèque, j'ai un coin réservé pour classer des pochettes dans lesquelles je stocke des articles divers, les comptes rendus du comité de lecture…
 
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Je passe le relais à Anne (et à tous ceux que cela tente !)
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D'autres bureaux : Joelle  Moustafette   Karine  Yueyin
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 00:59
 
Editions Zulma - 60 pages
Traduit du Russe
 
Huit femmes tadjiks évoquent tour à tour leur vie, qui n'est pas forcément toute rose : Il y en a une, par exemple, qui s'est fait "piquer" son mari par une jeunette. Une autre, chef d'entreprise, se plaint d'avoir tout sacrifié pour sa carrière. Une femme en situation très précaire avoue qu'elle utilise ses enfants pour faire la manche…
Ces femmes sont très franches, souvent drôles et assez battantes malgré un certain fatalisme, ce qui peut paraître paradoxal. Elles vivent toutes en ville  mais sont de conditions sociales différentes.
Le Tadjikistan est né du démantèlement de l'Urss. Il se situe à la frontière de l'Afghanistan et de l'Ouzbékistan. C'est un pays ravagé par l'intégrisme religieux, j'ai donc été surprise par la liberté de ton que donne l'auteur aux femmes de son pays. On pourrait entendre des propos similaires dans la bouche de femmes occidentales.
Ce recueil d'une soixantaine de pages a été écrit pour le théâtre et perd sans doute de son piquant à la lecture mais on passe un bon moment en compagnie de ses femmes.
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Huit femmes qui n'ont pas la langue dans la poche...
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12 novembre 2007 1 12 /11 /novembre /2007 00:44

Voici un livre que j'ai lu il y a quelques temps déjà, mais qui reste très présent dans ma mémoire.

Il s'agit de la correspondance authentique entre Hélène Hanff, Américaine passionnée de lecture, et Frank Doel, employé d'une librairie anglaise.

Ces deux personnes, aussi différentes l'une que l'autre, ont correspondu pendant près de vingt ans sans jamais se rencontrer. Dans ses lettres, Hélène se montre extravagante, pleine d'humour et de fantaisie. A l'inverse, Frank est posé et délicat. Leurs échanges, qui évoluent au fil du temps vers une amitié sincère, sont absolument savoureux.

Tout le  personnel de la librairie finira par se laisser charmer par cette cliente si peu ordinaire qui envoie régulièrement des colis alimentaires à partager entre tous. 

 Quelques extraits, pour une mise en bouche :  

 "j'en suis réduite à écrire des notes interminables dans les marges de livres qui ne sont même pas à moi mais à la bibliothèque. Un jour ou l'autre ils s'apercevront que c'est moi qui ai fait le coup et ils me retireront ma carte." 

 "Je me souviens, il y a des années, un type que je connaissais m'a dit que les gens qui vont en Angleterre y trouvent exactement ce qu'ils sont venus y chercher. Je lui ai dit que j'irai y chercher l'Angleterre de la littérature anglaise, il a hoché la tête et il a dit: Elle y est bien".

 Pour faire durer le plaisir il existe aussi :

   

Une suite, moins intéressante, mais on y retrouve avec plaisir notre amie Hélène, enfin à Londres, mais hélàs sans Frank !

  

 

 

Un film, très fidèle au livre, mais qui n'a pas son charme, à mon avis. On y trouve dans les rôles d'Hélène et Frank : Anne Bancroft et Anthony Hopkins.

 

 

 

        Un site anglais est consacré à l'histoire de la librairie. On y découvre, en autres, des photos de Frank et de sa famille. J'ai beaucoup aimé cette visite :

 http://www.84charingcrossroad.co.uk/.

De très nombreux blogueurs ont lu cette corresponndance, si vous n'êtes pas de ceux-là, foncez !

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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 00:00
Je reçois de la famille pour quelques jours, je fais donc une petite pause.
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Pour ceux que cela intéresse : comme convenu, j'ai ajouté un complément à mon billet sur "Les Neufs Visages du coeur" d'Anita Nair. Je n'avais pas eu le temps de finir ma lecture pour le 1er novembre, date de mise en ligne des billets pour le club des blogueuses.
 
@très bientôt !

         

       Photo prise à l'Ile Bréhat (Côtes d'Armor)                   

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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 00:11
Jeudi dernier, profitant d'un petit séjour à Rennes, nous avons fait une balade à Bécherel, Cité du livre. Cette ancienne place forte médiévale a connu son apogée au XVIIe et XVIIIe siècle grâce au commerce du lin et du chanvre. Depuis les années soixante, comme beaucoup de villages ruraux, Bécherel se mourait…
Fort heureusement, depuis des années quatre-vingt-dix, l'endroit a repris vie en devenant la première cité du livre en France (troisième en Europe). C'est un petit paradis pour les lecteurs que nous sommes puisque pas moins de quinze librairies se nichent dans des demeures chargées d'histoire ! On y trouve aussi des artisans du livre (relieurs, artistes...).
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Jeudi, le temps était un peu gris mais nous avons néanmoins apprécié notre virée, notamment la petite pause dans le très convivial Café-librairie de la Porte-Saint-Michel (photo ci-dessous),  Nous avons pu y  déguster au coin du feu  thé, café ou chocolat, accompagnés de madeleines faites maison.
Lecteurs et non-lecteurs de la famille ont  apprécié tout autant ce lieu accueillant et cocooning.
La librairie est spécialisée dans le thème du "Monde féminin". Je n'ai pas eu le temps de regarder trop en détail les livres proposés, mais j'ai admiré les jolies photos et gravures qui ornent les murs. J'y retournerai, c'est certain ! 
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Bécherel organise des manifestations tout au long de l'année. Si vous êtes intéressés, allez jeter un oeil ICI

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