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Chers visiteurs, bonjour !

Vous êtes sur le blog d'une lectrice passionnée qui aime partager ses lectures. N'hésitez pas à laisser un commentaire, que vous soyez vous-même blogueur ou pas. Vous pouvez aussi me contacter : sylir@orange.fr

 

Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 23:07
L'histoire :
Frédelle est une jeune psychologue qui vient de perdre son mari dans des circonstances mystérieuses. Elle vit dans une maison délabrée, dans laquelle elle ne veut pas faire de travaux malgré la fortune dont elle a hérité.
Au fil des pages, on la découvre très perturbée. Elle entend des voix comme sa mère autrefois, et tente de prendre des distances avec un père difficile à cerner au prime abord, mais dont on comprend peu à peu les agissements.
 
Mon avis :
A plusieurs reprises j'ai eu envie d'abandonner cette histoire que je trouvais confuse. Il est vrai que Fredelle est elle-même bien confuse. On se demande d'ailleurs comment elle peut accomplir un travail de psychologue scolaire !
J'ai lu quelque part que ce livre était un conte. Je n'ai pas eu l'impression d'en lire un, c'est probablement la raison pour laquelle je n'ai pas vraiment accroché, l'histoire me semblant peu crédible. Habituellement, le conte comme genre littéraire ne me pose pas de problème. Peut-être n'était-ce pas le bon moment ? (je sortais du livre "Luz ou le temps sauvage").
D'Agnès Desarthe, j'avais eu un coup de cœur pour "Mangez-moi" Je retenterai donc un autre titre. Peut-être en avez-vous un à me conseiller ?
 
Katell et Lily ont beaucoup aimé.
 
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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 07:21
Quand j'ai commencé la lecture de Luz ou le temps sauvage, je me suis souvenue de ce petit bijou pour lequel j'avais eu un gros coup de coeur.
C'est un roman peu connu, d'une petite maison d'édition la Dragonne
Il dénonce la dictature au Chili sous le régime de Pinochet, à travers l'histoire de Tom, un petit garçon "aux yeux de nuit".  Le style est différent de celui ulilisé par Elsa Osorio, plus poétique.
 
Les premières lignes du roman, pour vous donner une idée de ce style : 
 
"L'enfant avait un coeur pur et il regardait la nuit. Personne n'aurait pu dire s'il était triste, ou simplement assoupi. Il était là, posé dans la masse de son petit corps, comme absorbé par le crépuscule. Toujours il sondait le grand noir de l'âme où passent les comètes, il ne savait pas l'âme et ses grandeurs, ses petitesses tout aussi bien, il connaissait seulement l'ombre."
 
Pour en savoir plus, je vous engage à lire la très belle critique de Dominique Baillon-Lalande dans Encres Vagabondes qui conclut ainsi :
"Un petit livre d'une grande beauté, un moment d'humanité, un hymne à la vie, à la liberté et à l'amour. Rare. "
 
 
 
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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 22:12
Hubert Guillaud, co-redacteur du blog "La feuille, comprendre les enjeux de l'édition électronique" a mis en ligne, aujourd'hui même,  un billet plutôt sympa pour notre club de lecture… C'est .
Et une petite question en passant... Ecrit-on : blogueuse, bloggueuse bloggeuse ... ?
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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 23:00

Pour cette rentrée des classes, une photo issue du très bel album de Doisneau et Cavanna

                        "Les doigts pleins d'encre"

       Et une pensée  pour les petits écoliers

                                  qui reprennent le chemin de l'école... 

              

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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 23:00
 
Editions métaillé (suites) - 353 pages - traduit de l'espagnol
Dans les années soixante-dix en Argentine, on arrête, torture et exécute les contestataires du pouvoir en place. Les femmes enceintes ne sont pas épargnées et souvent, comble de l'horreur, on les fait accoucher en captivité pour voler leur bébé.
 
Luz, personnage central du roman, est l'un de ces enfants. Volée à la naissance, elle est donnée à une famille de militaires dans laquelle elle grandira avec le sentiment constant d'un secret concernant ses origines.
A l'âge de vingt ans, à la naissance de son propre enfant, la vérité lui saute aux yeux. Elle part donc à recherche de son passé et découvre la terrifiante histoire de son pays.
 
Elsa Osorio s'est trouvée dans la situation de la mère de Luz, arrêtée par des militaires alors qu'elle se trouvait enceinte. Elle a eu plus de chance que Liliana, mais n'a jamais oublié ces temps sauvages où la peur lui collait au ventre à chaque instant.
Cette peur immense, on la ressent tout au long de la première partie du livre. Les semaines qui précèdent et suivent la naissance de Luz sont racontées au travers de l'histoire de Myriam, ancienne prostituée et compagne d'un tortionnaire. Démarre ensuite la période de doute suivie de la quête de la vérité.
La première page donne d'emblée les éléments principaux de l'histoire. Pourtant il est difficile de lâcher ce livre qui se lit comme un thriller tant la tension est importante.  Aux côtés de Luz et comme elle, on veut connaître les tenants et aboutissants de cette terrible histoire.
 
Les atrocités commises par le régime sont dénoncées de façon directe et sans concession. Les scènes de torture sont particulièrement éprouvantes mais sans doute indispensables pour que le lecteur prenne la mesure de l'horreur.
 
  
Aussi percutant qu'un documentaire, un roman qui dénonce avec dignité l'horreur de la dictature .
 
Il faut savoir que sur les 500 jeunes qui ont été volés à la naissance, environ 300 connaîtraient leur situation d'enfant volé et seulement 70 leur origine exacte.
L'association des Grands-mères de la Place de Mai, évoquée dans le livre, joue un rôle capital dans cette recherche. Elsa Osario salue ici leur courage.
  
 
Ont participé à ce club des bloggeuses 1ère édition :
 
 
Merci à toutes les participantes !  
 
 
 
Prochaine lecture commune :
               le 1er novembre
 "Compartiment pour dames"
               Anita Nair.
Les bloggeuses qui lu ce livre pourront, si elles le souhaitent, présenter au choix :
- un autre livre d'Anita Nair
- une biographie de la romancière
- un sujet sur la littérature indienne.
 
 
 
Bien entendu, ceux et celles qui souhaiteraient démarrer maintenant sont les bienvenus !
Pour info, nous sommes 40 répertoriées à ce jour
 
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29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 23:02
  1. Comme je l'imaginais, je n'ai pas vraiment le temps de faire un compte-rendu de lecture, ni de lire d'ailleurs. Chaque jour mon livre fait le trajet maison-plage / plage maison mais je ne décolle pas de la page 3.

Du coup, je vous propose une petite recette vite faite (genre "spéciale bloggeuse pressée") qui plait beaucoup dans ma famille.

  

Pour 8 personnes il vous faut :

- des tortillas de blé (8)

- 2 boites de St Moret

- 2 boites de 160 g de thon à l'huile (vous avez le droit de jeter l'excès d'huile)

- des feuilles de laitue

-  une cuillérée de moutarde en grain

-  des épices au choix

 

Vous mélangez le St Moret, le thon, la moutarde et les épices

Vous tartinez les tortillas

Vous ajoutez une ou deux feuilles de salade

Vous roulez chaque tortilla et vous la coupez en deux

 

C'est joli, inratable et surtout vite fait ! Chic, du temps en plus pour blogger !  (mais chut…)

 

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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 23:00

Je m'offre de nouveau une petite semaine de vacances, mais à la maison cette fois. Au programme : plage, baignade, balade et lecture bien-sûr ! 

Chaque jour également, une dizaine de bouches à nourrir (enfants, amis des enfants, neveux… ) alors cela occupe !

 

Je ne mets pas mon blog en pause. Je ne sais pas encore si je ferai des billets ou non … Cela dépendra du temps. Car quand il fait beau je vais là :

Du côté du club des bloggeuses, nous avons les résultats du vote. Un titre s'est démarqué (de peu !). Les résultats seront communiqués aux votants d'ici la fin de la semaine (avant le 1er pour que chacun puisse l'annoncer). Il nous reste à peaufiner une solution pour celles qui ont déjà lu le titre. Il y en a hélas ! Si vous avez des idées à nous soumettre, nous sommes preneuses.

 

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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 23:00
  1.  
Il y a quelques jours, je vous ai présenté le très bon livre de Fabrice Vigne "les Giètes".
J'ai eu la chance d'avoir un commentaire de l'auteur. Nous avons eu ensuite conversé par mail. Avec son autorisation, je vous livre les échanges qui peuvent, je pense, vous intéresser.
Il est question du positionnement de son roman en littérature jeunesse. 
 
Fabrice Vigne :
 
Bonjour, Fabrice Vigne à l'appareil. Ce que vous dites sur mon livre me fait grand plaisir, naturellement, mais je me permets de préciser une chose : ce n'est PAS un roman jeunesse. Ce serait plutôt, pour reprendre une plaisanterie de ma bonne marraine Jeanne Benameur (à qui le livre est dédié), un "roman vieillesse". Sa place en bibliothèque ou en librairie devrait être ailleurs que sur des étagères pour enfants, mais on ne maîtrise pas la vie du bouquin... En tout cas je remercie infiniment Jeanne, ainsi que toute l'équipe chez Magnier, de m'avoir donné carte blanche pour écrire ce machin ; que quelqu'un, ensuite, l'estampille "jeunesse" me concerne peu. Ce qui m'intéresse dans la littérature jeunesse, au fond, c'est davantage la littérature que la jeunesse. Mais je vous le certifie : dans ce monde riche et encore largement méconnu qu'est la "littérature jeunesse", on peut tout faire, y compris de la littérature. Merci encore à vous et bonne journée.

 Sylire :

 Bonjour Fabrice. Je suis très honorée de votre passage sur mon modeste blog. Merci pour  toutes ces précisions. Je ne suis pas étonnée que ce livre ne soit pas pour vous un livre "jeunesse". Pour moi non plus, comme je l'ai laissé entendre dans mon billet,  ainsi que dans ma réponse à Anne. Je serais d'ailleurs curieuse d'avoir l'avis de jeunes qui l'ont lu. Il est peut-être dommage qu'il soit classé "jeunesse" car des adultes risquent de passer à côté, mais il est la preuve qu'on peut trouver dans la littérature jeunesse de très belles choses.

Si mon article permet de le faire découvrir à quelques personnes, j'en serai ravie car comme je l'ai dit, c'est un coup de coeur pour moi !
Fabrice Vigne :
   
Eh bien merci encore pour le coup de coeur, qui me touche vraiment... Pour des raisons justement de ciblage très incertain (jeunesse ? pas jeunesse ?), ce livre est fort peu lu mais faute de quantité j'ai des lecteurs de qualité.
Je n'ai pour le moment aucun retour de lecteurs ados, j'espère en avoir unjour... En janvier dernier, j'avais diffusé par mail une bande-annonce qui contenait déjà toutes les ambiguités en germe. Je vous en fait part ci-dessous
(moutarde après dîner) :
 
"Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,
 
Celle-ci nous l'allons faire courte.
 La semaine prochaine paraîtra en librairie mon cinquième livre, Les Giètes, éditions Thierry-Magnier. Ce volume inaugure, entre deux autres, la collection « Photoroman » dirigée par Jeanne Benameur et Francis Jolly. Le principe est le suivant : chaque auteur pressenti reçoit une série de photographies dont il ignore tout, et autour de laquelle il est invité à bâtir une fiction.
 J'ai pour ma part reçu, un beau matin, des photos d'intimité crépusculaire signées Anne Rehbinder, qui m'ont fortement inspiré.
Je précise que Thierry Magnier destine en premier lieu cette collection à un lectorat  adolescent. C'est pourquoi, dans un souci de lisibilité éditoriale, je me suis efforcé au fil de ce roman d'aborder systématiquement tous les centres d'intérêt des ados d'aujourd'hui : la vie quotidienne dans les maisons de retraite, la religion orthodoxe, l'histoire politique française, l 'immigration russe, l'ictus répétitus post-traumatique, la correspondance de Gustave Flaubert, les morts célèbres du mois de février 2006, le changement d'heure  biannuel, le cancer de la gorge, le mausolée de Lénine,le Scrabble, le patois matheysin, et la fonction funéraire que renferme ontologiquement, d'un point de vue anthropologique, toute image (du latin imago : représentation, portrait, fantôme).
 
C'est dire si ce roman ne peut qu'être un best-seller.
 
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, je vous souhaite une longue vie.
 
Fabrice Vigne"
 
Voilà... Bonne journée à vous et félicitations pour votre blog...
Fabrice
 
 
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22 août 2007 3 22 /08 /août /2007 23:23
Le livre, écrit sous la forme épistolaire, est centré sur la personne de Lady Susan, jeune veuve un peu "olé-olé" (enfin pour l'époque !) et surtout, particulièrement manipulatrice. Comme dans tous les romans de Jane Austen, l'histoire se déroule dans la bourgeoisie provinciale anglaise de la fin XVIII-début XIX s.
A court d'argent, Lady Susan est reçue pour la première fois chez son frère et sa belle-sœur. Bien entendu, elle ne se montre pas tout de suite sous son vrai jour, histoire d'amadouer les uns et les autres et d'attirer dans ses filets le pauvre Reginald, jeune frère de sa belle-sœur.
Arrive alors la fille de Lady Susan, présentée par sa mère comme têtue et mal éduquée. Les plans de Lady Susan se trouvent quelque peu perturbés...
Il est assez plaisant de découvrir au fil des lettres, les intrigues de la sulfureuse Lady, notamment au travers des lettres qu'elle écrit à son amie intime et dans lesquelles elle se dévoile. 
De nombreuses bloggeuses sont tombées sous le charme de la plume de Jane Austen. Tout récemment, Lamousmé lui a consacré deux excellents billets que je vous conseille d'aller consulter, si ce n'est déjà fait( ICI et LA).
A celles (et ceux ?) qui voudraient découvrir la romancière, "Lady Susan" me paraît assez adapté. Il permet de se faire une idée de la plume de la romancière sans s'attaquer d'emblée à ses œuvres plus conséquentes.
 
Une plume incomparable !
 
Vous pouvez trouver Lady Susan chez les bloggeuses suivantes :
 Lady Lilly , LadyTamara , Lady Gachucha et bien d'autres  !….
 
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19 août 2007 7 19 /08 /août /2007 23:03
Ce livre des Editions Thierry Magnier est issu de la collection "photo roman" dirigée par Jeanne Benameur et Francis Jolly. Le principe de la collection est le suivant :
"Une série de photographies dont il ignore tout est confiée à un écrivain. Il s'aventure alors dans l'écriture d'un roman où ces photographies croiseront la vie du héros pour la transformer."
A La fin du livre, l'auteur et le photographe expliquent leur démarche.
 
Maximilien est un monsieur de 80 ans qui vit dans une maison de retraite. Reprenant l'écriture de son journal intime abandonné il y a 45 ans, le vieil homme évoque avec résignation mais non sans humour sa vie quotidienne à la "Maison". Il revient sur sa vie passée, racontant ses désillusions d'ancien militant. Il croyait dur comme fer que le communisme allait changer le monde. Il raconte aussi sa passion de toujours pour la correspondance de Flaubert (dont il nous livre au passage quelques extraits appris par cœur autrefois).
Son regard sur le monde est désabusé, certes, mais pas désespéré car le vieil homme est encore capable d'aimer et d'aller vers les autres. Il entretient avec son petit-fils photographe une relation complice et affectueuse. Et quand une vieille dame d'origine russe s'installe dans l'appartement d'à côté, il cherche très vite à faire sa connaissance, intrigué par toutes les photos et icônes qu'elle met sur ses murs…
  
C'est un roman jeunesse mais il me semble qu'il a plus de chance de plaire aux adultes qu'aux jeunes. Le thème et les photos, très réalistes voire dérangeantes, peuvent rebuter au prime abord.
Vous ne savez peut-être pas ce que sont "les Giètes" (si oui, vous m'épatez !). La définition est livrée au cours du roman, que j'ai refermé en me disant que le titre était fort bien choisi.
 
Un vrai coup de cœur pour un roman original autant par le fond que par la forme.
Une collection à suivre !
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