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Chers visiteurs, bonjour !

Vous êtes sur le blog d'une lectrice passionnée qui aime partager ses lectures. N'hésitez pas à laisser un commentaire, que vous soyez vous-même blogueur ou pas. Vous pouvez aussi me contacter : sylir@orange.fr

 

Ecoutons un livre

Dépôt des liens : Ici

Tous les 28 du mois, je publie un billet récapitulatif des lectures audio des participants. Il n'est pas nécessaire de participer à chaque fois.

 

 

 

12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 18:53

Les frères Lehman - Stefano Massini - 839 pages - traduit de l'italien par Nathalie Bauer

Ce livre a attiré mon attention dans les sorties de la rentrée pour deux raisons. D'une part, parce que j'avais envie de découvrir un nouveau titre de l'éditeur après la très belle découverte de "l'écart". D'autre part, parce que le thème de roman, pour ce que j'avais pu en lire, avait tout pour me plaire. J'aime les romans qui évoquent l'histoire des Etats Unis et celui-ci recouvre plus de 150 ans de l'histoire économique des USA. 

Emmanuel et Mayer Lehman

L'histoire des Lehman en Amérique commence en 1844, quand le premier des frères quitte la Bavière, suivi de deux autres frères, pour ouvrir un magasin général dans un petit village d'Alabama. Les frères ont le sens des affaires et ne tarderont pas à s'intéresser au coton, grâce auquel ils se constitueront un début de fortune. L'un des frères quittera l'Alabama pour se rendre à New York, persuadé qu'il peut y gagner beaucoup d'argent. Il crée la banque Lehman brothers...

De l'argent ils en gagneront et beaucoup. Tout leur réussit. C'est ainsi qu'ils traversent sans trop dommage la crise de 29 et les deux guerres. Les fils succèdent aux pères. Malins, visionnaires Les Lehman ont toujours un coup d'avance. Ils prennent quelques coups de temps en temps mais rien de bien méchant jusqu'en 2008...

Que s'est-il donc passé pour qu'ils fassent faillite de façon aussi spectaculaire ? Au fond, c'est assez simple. Ils ont fait fi des règles de l'économie et spéculé sur du vent... entraînant dans leur chute de nombreuses familles américaines. 

Cette histoire m'a intéressée mais j'avoue avoir eu plusieurs passages à vide pendant ma lecture, surtout vers le milieu du roman. 839 pages, c'est beaucoup, même si le fait que le roman soit écrit en vers (libres) l'allège quelque peu.

Pour vous donner une idée du style, voici un extrait :

 Ce n'est sans doute pas pour rien
que les enfants jouent à faire semblant
d'être instituteurs, médecins ou peintres,
et qu'aucun
jamais
ne propose de "jouer à la banque" :
celui qui interprète le banquier
doit en effet rafler l'argent des autres
et les priver de goûter :
quel drôle de jeu est-ce là !

On s'habitue très vite aux vers libres, je n'ai donc pas été freinée par ce style particulier.

Si ce livre vous tente, je vous conseille d'avoir du temps devant vous. En effet, ce n'est pas un roman addictif, il demande de la concentration. J'ai mis trois semaines à en venir à bout et j'étais soulagée de passer à autre chose.

Un roman intéressant, mais loooong !

 

Challenge littéraire 2018 - chez Hérisson- 13 romans
50 ETATS - 50 ROMANS : Alabama

 

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8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 00:45

Chaque année, je réponds à ce petit questionnaire en utilisant mes lectures de l'année. Une façon comme une autre de revisiter les titres lus. Je vous laisse découvrir la version 2018.

 

Décris-toi…

 
Comment te sens-tu ?
 
Décris où tu vis actuellement…
 
Si tu pouvais aller où tu veux, où irais-tu ? 
 
Ton moyen de transport préféré ? 
 
Ton/ta meilleur(e) ami(e) est…
 
Toi et tes amis vous êtes…
 
Comment est le temps ?
 
Quel est ton moment préféré de la journée ?
 
Qu’est la vie pour toi ?
 
Ta peur ?
Quel est le conseil que tu as à donner ?
 
La pensée du jour…

 

Comment aimerais tu mourir ?

 
Les conditions actuelles de ton âme ?
 
Ton rêve ?
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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 23:21

Audiolib 2018 (Le nouvel Attila) - 4 h 46 - lu par l'auteure

"Elle ressent à nouveau la tristesse de cette première année en France. Mais elle sent aussi une joie timide qui pointe doucement le bout de son nez : la joie de la réconciliation. Enfin, elle déterre ses racines dans ce terreau qui ne sent plus le passé mais l’avenir" 

Le hasard m'a fait lire, au dernier trimestre 2018, deux ouvrages assez proches et tous deux d'inspiration autobiographique. Le premier ouvrage, "les exilés meurent aussi d'amour" d'Abnousse Shalmani", raconte, au travers des yeux d'une enfant née en France, l'histoire de sa famille exilée à Paris, juste avant sa naissance, dans le milieu des années 80.

Dans Marx et la poupée, il s'agit également de l'histoire d'une famille arrivée en France après la révolution islamique mais l'enfant que nous suivons avait 6 ans quand elle a quitté l'Iran. Elle a donc connu directement le déchirement d'être arrachée à une culture, la difficulté de s'approprier une nouvelle langue mais aussi la chute sociale de ses parents, que l'on voit quitter une belle maison dans un quartier chic pour s'entasser à trois dans une chambre de bonne.  

La narration est originale, le style très oriental. Plusieurs genres se mélangent habilement : la poésie, le théâtre, le conte, le roman autobiographique, voire documentaire. Le récit n'est pas linéaire dans le temps. Nous sommes parfois de retour en Iran, en pleine révolution islamique ou quand le père de famille a pu y retourner, seul. Nous retrouvons également l'Iran bien plus tard, quand l'enfant, devenue adulte, retrouve sa famille dans la capitale iranienne.

Maryam Madjidi raconte fort bien la difficulté de faire cohabiter la culture d'origine et celle que l'on doit s'approprier pour s'intégrer. La petite fille de "Marx et la poupée" ne parvient à apprendre la langue du pays d'accueil qu'en tournant le dos à sa langue maternelle.  Ce n'est que bien plus tard qu'elle parviendra à  réconcilier les deux langues en réapprenant la langue persane. Aujourd'hui, elle enseigne le français à des mineurs étrangers isolés. 

La version audio est idéale pour ce texte car elle nous permet d'avoir un petit aperçu de la langue persane au travers de quelques phrases et mots disséminés tout au long du roman.

Une belle découverte.

 

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2 janvier 2019 3 02 /01 /janvier /2019 00:18

Voici mon traditionnel bilan de l'année, numérique et qualitatif.

J'ai lu cette année 59 romans et seulement 5 BD.

Comme en 2017, la vie m'a distraite de ma passion et j'ai moins lu que d'habitude (à moins que ce ne soit désormais mon rythme ?). Quoi qu'il en soit, ce n'est pas un problème.

Bilan chiffré :

Romans Papier audio Total
Français 26 9 35
Etranger 9 15 24
Total 35 24 59

Mes coups de coeur (classement aléatoire) :

My absolute darling - Gabriel Tallent (lu en audio) :

une lecture coup de poing qui m'a fait veiller tard dans la nuit… (c'est rare !)

Les huit montagnes - Paolo Cognetti (lu en audio)

Cette histoire d'amitié m'a émerveillée du début à la fin.

Au loin - Herman Diaz

Une balade (mais pas de tout repos) sur la route des pionniers, en compagnie d'un homme profondément humain.

Est-ce ainsi que les hommes jugent - Mathieu Ménégaux

Un roman lu en apnée… qui secoue les citoyens que nous sommes. Une histoire qui fait froid dans le dos.

Bakhita - Véronique Olmi (lu en audio) :

L'histoire de cette ancienne esclave devenue sainte m'a passionnée.

Couleurs de l'incendie - Pierre Lemaitre (lu en audio)

La suite de "au revoir là haut" est une lecture jubilatoire. Plus déjantée que la première et aussi entraînante. Vivement le troisième opus !

Les suprêmes - Edward Kelsey Moore

Voilà un roman rafraîchissant et réconfortant, sans être mièvre.  Un vrai roman anti-morosité !

Intempérie - Javi Rey (BD)

Une très belle œuvre graphique. Une histoire à la fois cruelle et réconfortante selon si l'on place au début ou à la fin du livre

Il y a d'autres ouvrages que j'ai beaucoup aimés. Vous les trouverez : ICI

Côté challenges :

J'aime beaucoup les challenges mensuels qui mettent en avant un pays ou un thème. J'y participe modestement mais toujours avec enthousiasme. En 2018, j'ai participé au challenge Africa-American Month organisé par Enna, au Mois anglais organisé par Lou et Chrisylda, au Mois américain organisé par Titine, à Québec en novembre organisé par Karine et Yueyin et au Mois nordique organisé par Chryssilda.

Je participe également au challenge mensuel "Objectif PAL" organisé par Antigone (bien souvent, en piochant des titres pour les mois à thèmes).

Je finirai, fin janvier, le challenge "Rentrée littéraire 2018". A fin décembre, j'en suis à 13 ouvrages lus.

J'allais oublier, j'organise moi-même un rendez-vous, qui est mensuel "Écoutons un livre". Le 28 du mois, je regroupe sur mon blog les lectures audio des participants.

Je continue également mon petit challenge perso "50 romans - 50 états" qui vise à couvrir les 50 états américains (j'en suis à 20).

Et en avant marche pour ma 13ème année de blog (et oui, mon blog a eu 12 ans pendant les fêtes )!

 

 

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1 janvier 2019 2 01 /01 /janvier /2019 00:00

 

Merci à tous ceux qui me lisent, occasionnellement ou plus régulièrement. Je vous souhaite de belles pages de bonheur en 2019.

Je vous embrasse !

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30 décembre 2018 7 30 /12 /décembre /2018 20:18

Les résultats ont été publiés il y a quelques jours. Si cela vous a échappé, allez faire un tour sur le site de Rakuten  : ICI

Voici les gagnants des livres que j'ai proposés :

Pour "Au loin" de Hernan Diaz, Deflandree a emporté la mise avec sa production sur instagram

 

Pour "Un monde à portée de main" de Maylis de Kerangal,

Lire au lit s'est démarquée avec sa lettre à l'auteure.

 

Pour l'écart, d'Amy Liptrot, c'est Huze qui a gagné avec le dialogue qu'elle a composé.

 

Bravo aux gagnants et rendez-vous à l'année prochaine je l'espère !

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30 décembre 2018 7 30 /12 /décembre /2018 18:28

Côté livres : Ce mois de décembre a été très chargé à tous points de vue (cela fait plusieurs mois que cela dure…). Mon rythme de lecture s'en trouve ralenti.  J'ai passé près de trois semaines sur un pavé qui demande une certaine concentration et qui au final ne me laissera pas un souvenir impérissable. Il s'agit de : "Les frères Lehman" de Stefano Massini. J'en parlerai en janvier. 

Côté films : j'ai vu "Le grand bain" (réalisateur Gilles Lelouche) au cinéma. C'est un film sympathique qui met de bon humeur : quelques hommes à côté de la plaque s'inscrivent à des cours de natation synchronisée (une idée loufoque qui leur va bien) . Ils ne savent pas encore que leur existence va prendre un tournant inattendu mais salvateur.

J'ai vu deux autres films (par "TV orange") : Dans la même veine que le premier opus, Mamma mia 2 (réalisateur Ol Parker) m'a fait passer un bon petit moment de détente avec ma plus jeune fille. En revanche, je n'ai pas accroché du tout à l'adaptation cinématographique des vieux fourneaux (réalisateur Christophe Duthuron). La BD m'avait fait rire mais le film pas une seule fois. J'ai trouvé les dialogues creux et l'interprétation ratée. 

Et sinon  ?

Un noël doux et paisible dans le cocon familial - les premiers pas de mon petit fils, dans ma maison - une année 2018 qui s'achève tranquillement (ouf !).  En jouant aux montagnes russes, elle restera parmi les plus marquantes de ma vie.

 

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28 décembre 2018 5 28 /12 /décembre /2018 00:57
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20 décembre 2018 4 20 /12 /décembre /2018 21:59

Sixtid - Lu par : Marc-Henri Boisse -  9 h et 32 mn

"Les bottes suédoises" est la suite  d'un précédent roman d'Henning Mankell intitulé "les chaussures italiennes". On y retrouve  Fredrik Welin dans la petite île de la Baltique sur laquelle il vit, dans une quasi-solitude.  Ancien chirurgien, il a dû quitter la profession après avoir commis une erreur médicale. A 70 ans, il a aborde sa dernière tranche de vie avec une certaine nostalgie. L'incendie de la maison qu'il a hérité de ses grands parents va venir chambouler sa petite vie tranquille et le déstabiliser quelque peu mais également lui ouvrir de nouvelles opportunités.

Après avoir lu plusieurs avis assez mitigés sur ce livre, j'ai failli renoncer à le lire. La perspective du mois nordique m'a toutefois incitée à lui donner sa chance (d'autant qu'il se trouvait dans ma pile à écouter depuis quelques temps). J'ai bien fait car j'ai vraiment bien apprécié cette lecture. Contrairement à Enna, je ne me suis pas ennuyée. J'adore l'atmosphère des îles et même si l'intrigue n'est qu'un prétexte pour tenir le lecteur en haleine, je ne me suis pas sentie dupée par l'auteur. J'ai aimé retrouver les personnages du roman précédent et les quelques petites surprises qui nous sont offertes donnent du piment à l'histoire.

J'ai lu que c'était le dernier roman sur lequel avait travaillé l'auteur, ce qui ne m'a pas surprise. Il y a beaucoup de références à la vieillesse comme cette phrase, que je trouve très juste ""Vieillir c'est s'aventurer sur une glace de moins en moins solide". 

Rien à dire de particulier sur la version audio. La voix du narrateur est en phase avec celle d'un homme de 70 ans.

A lire ! (mais après "les chaussures italiennes").

Les avis de Géraldine - Aifelle

Décembre nordique - chez Crissylda
Écoutons un livre - Récapitulatif le 23 du mois
Le challenge objectif PAL, c'est chez Antigone

 

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11 décembre 2018 2 11 /12 /décembre /2018 00:13

Editions Zinedi - 134 pages

Quand on a proposé de découvrir ce livre, je n'ai pas hésité longtemps car j'avais beaucoup aimé le roman précédent de l'auteure "L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson", un livre voyageur proposé par Moustafette, au temps préhistorique des blogs (2007).

J'ai mis un peu de temps à entrer dans "le sel des larmes est parfois doux" mais une fois immergée dans l'histoire j'ai apprécié ce voyage qui nous mène du Portugal, à l'archipel du Cap Vert. Les personnages centraux du roman sont le Padre Pinto, Ephraîm le simple d'esprit et la jeune métisse Artémisia.  Le destin de ces trois personnages va converger, au terme de différentes aventures et de leur cheminement intérieur.

Si ce livre nous offre un périple géographique assez atypique, il nous offre aussi un voyage dans l'histoire (avec un grand H). Nous sommes en 1896 et il est question des "Conversos", dont très honnêtement, je ne connaissais pas bien l'histoire. J'ai donc fait quelques recherches pour mieux appréhender l'évolution de ces juifs d'Espagne, qui ont dû se convertir au christianisme après les pogroms de la fin du XIVe siècle, tout en restant secrètement fidèles au judaïsme.

L'écriture de Joëlle Tiano est poétique et imagée. Comme dans son précédent ouvrage, elle met nos sens en éveil : "Maintenant, ici, il s'émerveillait de la vivacité et de la rondeur des jaunes, de la profusion et des vibrations des rouges orangés et des rouilles ; de la beauté parfaite des rouges clairs et des cramoisis, de l'éclat des vermillons, de l'épanouissement des rubis, de la sombre intensité des pourpres". 

Parmi les différents personnages, c'est Artémisia qui a ma préférence. J'ai admiré cette femme forte, libre et indépendante tout au long de sa vie mais aussi fidèle en amour : "Vaillante, ardente et fière, Artémésia l'avait toujours été. Au fil des années elle gagna la sagesse que le temps confère et fût, dans la seconde moitié de sa vie, comme la reine morale du village, sa figure tutélaire...". 

Un livre de cette rentrée qui n'a pas fait beaucoup de bruit mais mérite pourtant le détour.

Le billet de Moustafette

En toile de fond, un tableau de Gwenaëlle Peron, parfaitement assorti à la couverture du roman (une aquarelle d'Henrietta Mulder).

 

12 / 12 (j'ai donc lu 2 % des livres de la rentrée littéraire de septembre)

 

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